• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Quelle fut la part du "national" dans le bilan post-révolutionnaire de la mathématisation des lumières en Europe ?

dans Armand Colin

Auteur(s) : Dhombres, Jean

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2006-01-20T01:00:00Z
  • Notes
    • Le témoignage des acteurs de la mathématisation est largement fourni par le Rapport à l’Empereur signé par Delambre, au titre de secrétaire de la première classe de l’Institut pour les sciences mathématiques. Il est significatif, après une interruption de plus de dix années, que ce rapport soit encore un texte “universaliste” sur la science. Mais est-ce bien l’universalisme classique ? Ou distinguerait-on, au-delà de l’inévitable logomachie impériale, l’effet nationaliste des guerres révolutionnaires, avec la conquête par l’esprit français de tout ce qui pense science en Europe et dont la campagne d’Italie pourrait être le symbole. On n’évitera pas alors la question de la normativité de la “science nationale”. On peut réduire historiquement la question de l’universalisme de la science en parlant seulement de Paris comme de la capitale de la science. Le propos est ici d’interroger les divers sens, historiques, philosophiques, et épistémologiques du titre proposé pour cette session : “une science nationale ?”, sans évacuer en particulier le sens révolutionnaire de l’expression.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :