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Georges Braque et l’anthropologie de l’image onirique de Carl Einstein

dans Musée du quai Branly Jacques Chirac

Auteur(s) : Cheng, Joyce

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-12-02T01:00:00Z
  • Notes
    • Dans Georges Braque, Carl Einstein a transformé l’entreprise esthétique de la critique d’art en une anthropologie de l’image ou même une anthropologie philosophique de l’imagination. Ce texte incarne un stade avancé de la pensée primitiviste développée par les avant-gardes européennes au début du xxe siècle. Einstein abandonna le primitivisme « tectonique » axé sur la forme qu’il avait déployé dans ses premières études consacrées à la sculpture africaine, et se tourna vers un primitivisme « hallucinatoire » et psychique dont le thème constitutif restait la perte extatique du moi. Le primitivisme hallucinatoire d’Einstein constitue, en fin de compte, une théorie de la passivité psychique et une réponse à la sécularisation de l’art ainsi qu’à la crise du collectif qui marquèrent l’entre-deux-guerres. La posture d’Einstein doit dès lors être replacée dans le contexte de l’épistémologie de l’imaginaire élaborée à la même époque par d’autres intellectuels, en particulier Jacques Lacan et Ludwig Binswanger, qui s’efforcèrent eux aussi de restaurer la valeur épistémologique de l’image en l’identifiant au langage du rêve et du mythe.
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    • Français
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