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Quand le mieux est l’ennemi du bien : David Ross Brower, la militance environnementaliste et la prospérité matérielle

dans Association française d'Etudes Américaines (AFEA)


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  • Date
    • 2019-05-15T02:00:00Z
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    • Cet article porte sur la vulnérabilité intrinsèque de la militance environnementaliste aux États-Unis dans le contexte de la société d’abondance. Durant la période qui suit les deux guerres mondiales, le succès grandissant cette militance semble tenir pour une grande partie à la distribution sans précédent de la prospérité matérielle. Nombreux sont les environnementalistes américains qui, après 1945, mettent en garde leurs concitoyens quant aux externalités négatives de la croissance économique et de la consommation de masse, cherchant de fait à éradiquer un type d’organisation économique qui a permis aux thèses environnementalistes de progresser dans l’opinion publique. Le mouvement environnementaliste semble alors dépendre des conditions socio-économiques qu’il combat. Il s’agira donc d’interroger les contraintes qu’une telle tension impose à la militance environnementaliste : si la remise en cause de l’abondance matérielle aboutit, y aura-t-il encore une volonté de préserver l’environnement ? Pour répondre à ces interrogations, le présent article se concentre sur le cas de David Ross Brower, grand artisan de la transformation du Sierra Club après-guerre et fondateur de Friends of the Earth, en s’appuyant sur ses archives rassemblées à la Bancroft Library de l’université de Californie à Berkeley. Quel discours Brower tient-il sur les conditions socio-économiques de son époque ? Quelles sont les limites de son engagement militant dans un tel contexte ?
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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