Cet article analyse l’écriture dramatique des « grotescomachies » de Miguel Romero Esteo –œuvres fleuves écrites à partir du milieu des années 60 et pour la grande majorité, achevées à la fin des années 80– dans leur rapport aux écrits théoriques du dramaturge. L’on peut en effet glaner, à travers ses écrits critiques (articles parus dans la presse ou dans des revues spécialisées) une véritable poétique théâtrale qui présente de nombreuses analogies avec « le théâtre de la parabole », tel que le définit Jean-Pierre Sarrazac. Miguel Romero Esteo la met en œuvre dans une dramaturgie inédite (le combat grotesque) apte à refléter les derniers développements de la pensée contemporaine.