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  •    Auteur : Dindo, Richard (1944-....)
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Résumé : Matisse vu par l'écrivain Aragon : en 1941, pendant la guerre, ce dernier accompagné d' Elsa Triolet rend visite au peintre dans sa maison de Cimiez (Nice). Trente ans séparent les deux hommes et Aragon commencera à écrire des textes sur Matisse qu'il intitulera :"Roman".Le film montre les toiles du peintre réalisées à cette époque, les photographies de celui-ci et de ses modèles, les dessins qu'il fit d'Aragon et d'Elsa , accompagnés des textes de l'écrivain lus par Jean Weber. Pour Aragon, Matisse devenait, à 72 ans le symbole de la France résistante et éternelle, le symbole de l'harmonie, de la lumière et de la beauté.

Résumé : Le réalisateur part en Bolivie sur les traces d'Ernesto Che Guevara dans le maquis. Ce dernier, pendant la guerilla de Bolivie, écrivit un journal dont le film s' inspire, racontant jour après jour la lutte du Che et de ses compagnons : leurs difficultés quotidiennes face à une nature hostile, les embuscades de l'armée bolivienne, la mort des camarades, leur idéal. Grâce à ces écrits, aux témoignages de paysans qui croisèrent les guerilleros, à ceux des soldats boliviens, à celui très poignant de l'institutrice qui fut la dernière personne à lui parler, R. Dindo reconstitue les derniers mois de la vie du Che. Il fut arrêté en 1967 et exécuté.

Résumé : Richard Dindo voulait depuis longtemps réaliser un film biographique sur Kafka, qui soit la description de son existence à partir de ses écrits biographiques. « [Le cinéma documentaire] doit trouver des mots et des phrases pour parler de ce qui n’existe plus, de ce qui n’est plus visible, de ce qu’il faut pouvoir s’imaginer. » Puisqu’il n’existe plus de témoins de sa vie, le réalisateur a choisi des comédiens et des comédiennes qui jouent le rôle des personnes qui ont le mieux connu Kafka. Ils « parlent à la place des morts, avec des phrases que ceux-ci ont jadis écrites sur leur relation à Kafka ». Ces « monologues intérieurs » évitent tout commentaire. Richard Dindo a ainsi mis en scène notamment Max Brod, le meilleur ami de Kafka et son éditeur ; il a publié une biographie de Kafka en 1937 ; Milena Jesenskà, qui a écrit plusieurs lettres à Brod pour lui décrire sa relation avec Kafka ; Gustav Janouch, fils d’un collègue de travail de Kafka, qui l’a rencontré en 1920 et a publié ses conversations avec lui ; Dora Diamant, la seule femme avec laquelle Kafka a réellement vécu et qui a écrit une lettre à Max Brod après la mort de Kafka. En contrepoint de ces monologues, Sami Frey lit admirablement des extraits des" Lettres à Milena", des Lettres à Felice Bauer, de la "Lettre au père" et des Journaux de Kafka. A l’image, des photos et des films d’archives et de nombreuses vues de Prague aujourd’hui. « Il n’est peut-être pas essentiel pour lire un écrivain de connaître sa vie, mais plus on la connaît, plus la lecture de ses livres devient passionnante et lumineuse et mieux nous les comprenons. Je voudrais que le spectateur après ce film sache un peu mieux qui a été Kafka, quelle a été sa vérité intime et ce qu’il nous apprend aujourd’hui. Et que le spectateur comprenne un peu mieux ce qui se cache derrière l’écriture comme travail, comme souffrance, comme insomnie, comme solitude. » (R. Dindo)

Résumé : La vie d'Arthur Rimbaud est racontée par des acteurs représentant les témoins de sa vie, entretiens fictifs constituant une enquête; au centre de cette enquête la question : pourquoi a-t-il abandonné la poésie ? Chaque témoin a une vision différente du poète : sa mère, sa sœur Isabelle, Ernest Delahaye, son condisciple et confident des premières poésies, Georges Izambard, professeur de rhétorique au collège de Charleville, Paul Verlaine, et des personnages connus en Afrique. Les entretiens sont filmés "sur place" dans les lieux où les événements se sont produits ou des lieux similaires. Des images tournées en vidéo, comme des visions subjectives du poète, sont utilisées à plusieurs reprises, alors qu'en voix off sont lus des extraits de poèmes et de lettres. Le film se divise en trois chapitres : "Les déserts de l'amour", "Une saison en enfer", "L'ange en exil".

Résumé : Le films s'ouvre sur la rencontre, dans le petit hôtel parisien où fut écrit "Un captif amoureux" (Éditions Gallimard), d'une jeune femme, Mounia Raoui, et de Leila Shahid (future déléguée générale de L'Autorité palestinienne en France), qui a accompagné Jean Genet à Beyrouth en 1982, au moment de l'entrée des troupes israéliennes dans la ville. Nous la suivons ensuite sur les traces de l'écrivain à Chatila où elle se trouve en présence des survivants du massacre. Nous la suivons encore à Ammam et sur les rives du Jourdain où Genet a partagé la vie des Fedayin. Tout au long de ce périple, elle lit des extraits de l'ultime livre de Genet "Un captif amoureux" dans lequel il parle de la Révolution palestinienne, de son amère défaite et de la perte de la patrie. Avec la voix de Jean-François Stévenin

Résumé : En octobre 1967, une nouvelle venant de Bolivie parcourt le monde : le légendaire guérillero Ernesto Che Guevara est mort. L'armée bolivienne annonce qu'il a été tué les armes à la main et présente, lors d'une conférence de presse, le journal qu'il a écrit pendant les onze mois de la guérilla bolivienne. Du départ mystérieux du Che de Cuba à son arrivée à La Paz, des premières embuscades tendues à l'armée jusqu'à la dernière journée du Che, le film suit celui-ci pas à pas et fait renaître sa voix éteinte à travers son Journal. Avec les paysages, les témoins et les documents, il raconte les événements de Bolivie et reconstruit surtout les vingt derniers jours de la guérilla, l'encerclement du Che par l'armée et son assassinat dans la petite école de Higuera.

Résumé : Depuis plus de trente ans Richard Dindo « cherche à réfléchir sur la mémoire au cinéma, sur la question : Comment fabriquer de la Mémoire avec un film ? » Ce « Travailleur de la mémoire » s’intéresse ici à une des pathologies de la mémoire, la maladie d’Alzheimer, maladie encore très mystérieuse. Pour ce faire il est allé à la rencontre de patients, chez eux, dans une maison de retraite ou des lieux de soins et de diagnostic comme la consultation de la mémoire du service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève. Le film présente très peu de commentaires pédagogiques ou de discours médical. Il nous permet pourtant d’appréhender la gravité de la maladie, peut-être parce que le cinéaste a choisi de montrer les relations entre les malades et leurs proches avec une attention toute particulière donnée aux témoignages des proches : une femme qui cherche à garder son mari le plus longtemps possible même si le quotidien devient de plus en plus difficile à supporter, une malade vivant encore chez elle qui ne reconnaît plus sa fille et l'identifie comme sa sœur. Une femme, ancien médecin, témoigne de la maladie de son mari. Richard Dindo saisit à la fois la lutte des malades contre le néant et la souffrance des familles face à ce qu’un des témoins décrit comme un « deuil blanc». A chaque nouvel oubli constaté c’est un deuil qu’il faut faire. Les paroles recueillies s’ancrent dans la souffrance et la perte. Le film nous aide à comprendre et l’évolution de la maladie et le changement relationnel brusque, total qu’elle induit. Car comme l’énonce avec tant de détresse un jeune homme que son grand-père ne reconnaît plus : « Quand tous les souvenirs se sont évadés, tout s’efface, il ne reste qu’une enveloppe vide ; les souvenirs, c’est tout ce qui fait un être ».

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