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Philosophie de l'oeuvre commune


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021
  • Notes
    • La Philosophie de l’œuvre commune est un corpus monumental qui regroupe l’enseignement du philosophe russe Nikolaï Fiodorov, père du cosmisme russe.Totalement inconnue en France, la pensée utopiste de Fiodorov a irrigué la culture du XXe siècle russe et demeure une référence importante en Russie. De nombreux écrivains y puiseront leur inspiration: Tolstoï, Dostoïevski, Velimir Khlebnikov, mais aussi des savants comme Tsiolkovski,le père de l’aéronautique soviétique. Les idées de Fiodorov trouveront indirectement leur expression dans des textes de la science-fiction soviétique. Fiodorov combine un imaginaire archaïque (le culte des ancêtres) avec des percées spectaculaires vers le futur et vers des préoccupations qui se révèlent actuelles, notamment l’écologie ou la recherche spatiale. Nikolaï Fiodorov (1829-1903) est un philosophe russe, précurseur du mouvement cosmiste russe. De son vivant, Fiodorov n’a publié que quelques articles. Poursuivant un idéal ascétique, il était réticent à diffuser son œuvre, se contentant d’une modeste activité d’enseignant puis de bibliothécaire. "La Philosophie de l’œuvre commune" a vu le jour entre 1906 et 1913 en Russie grâce à ses disciples.
  • Langues
    • Français
  • ISBN
    • 9782940701025
  • Droits
    • copyrighted
  • Résultat de :
  • Quatrième de couverture
    • Philosophie de l'oeuvre commune

      Écrite par un modeste bibliothécaire qui fut aussi l'une des principales autorités intellectuelles dans le Moscou des années 1880-1890, la Philosophie de l'oeuvre commune de Nikolai Fiodorov (1829-1903) est l'une des créations les plus originales de la pensée russe.

      Exhortant l'humanité à s'unir pour vaincre l'insurmontable par excellence - la mort -, Fiodorov lui assigne aussi le devoir moral de ramener à la vie toutes les générations disparues, ces victimes du « progrès ». Chrétienne par son ancrage dans les dogmes (la résurrection de la chair, la Trinité sans division ni confusion), la pensée projective de Nikolai Fiodorov exclut pourtant la transcendance : c'est dans ce monde-ci que l'homme doit accéder à l'immortalité et se libérer des entraves terrestres, pour explorer et habiter les espaces sidéraux (on a vu chez Fiodorov une source cachée de la conquête spatiale soviétique).

      Pourtant, rien de prométhéen dans cette vision de l'homme - plutôt une responsabilité écrasante dans la réalisation du projet divin pour le salut du monde, et responsabilité surtout face au destin de la planète, dont la civilisation urbaine et industrielle menace l'existence même, épuisant les ressources, saccageant la nature pour produire des richesses et dépravant une population avide de consommer toujours plus.

      Dans la philosophie de Fiodorov, nourrie à la pensée chrétienne des premiers siècles comme aux idées modernes de conservation de la matière et d'évolution, inspiratrice de nombreuses créations artistiques au début de l'ère soviétique, les résurgences archaïques rencontrent l'actualité la plus brûlante.


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