Les élections de 2008 au Ghana reflètent la bonne santé démocratique d’un pays qui a fait le choix d’une alternance politique modèle. Deux tendances modèlent la géographie électorale qui en est issue : un maintien des bastions ethno-régionaux des deux partis dominants, et un basculement de quatre régions du Sud dans l’opposition qui témoigne de recompositions complexes à l’échelle infrarégionale sur une base essentiellement socio-économique.