Dans un premier temps, l’article vise à interroger le pouvoir de « faire faire » du côté de Facebook. Ce pouvoir se repère dans un régime de gouvernementalité à la fois économique (via son pouvoir de marché) et algorithmique et s’exerce sur une diversité d’acteurs socioéconomiques présents sur le marché de l’information et de la publicité. Cela se traduit par un « formatage médiatique » et une montée en puissance des logiques marketing dans l’espace médiatique. Dans un second temps, à partir d’une relecture des données issues de deux travaux de recherche portant sur les usages de l’actualité et des médias sur la plateforme, nous montrerons comment le dispositif participe au « gouvernement des conduites » participatives des internautes.