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La couleur, la téchne, la vie. L’esthétique épistémologique des Salons(1759-1781)

dans Société Diderot

Auteur(s) : Quintili, Paolo

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2007-08-04T02:00:00Z
  • Notes
    • La critique d’art de Diderot, à la différence de celle des esthéticiens de son temps, n’est pas normative, n’institue pas un jeu d’interprétations où il y aurait, d’un côté, l’œuvre avec ses valeurs esthétiques données et, de l’autre côté, un sujet spectateur, réceptacle passif de ces valeurs. Elle se présente comme un regard second qui se meut dans l’œuvre, la traverse en tant qu’œuvre-expérience pleinement légitimée hors de soi, dans le tableau vivant que le sujet peut pénétrer : telle est la « Promenade Vernet ». L’esthétique de l’expérience dont elle rend témoignage trouve son fondement dans le lien entre la science de la représentation (téchne), la critique d’art et l’épistémologie (couleur-vie). Cet élément parmi d’autres émerge : la couleur, distincte du coloris, devient la première substance perceptive de l’être vivant propre aux figures : elle « rend la vie » aux êtres. Le lien esthétique et épistémologique s’éclaire ainsi par l’analyse de la fonction cognitive de la couleur qui permet au spectateur de saisir la vérité dynamique des êtres représentés sur la toile, par rapport à son expérience actuelle, pour comprendre la « loi de nécessité de nature » qui les relie.
  • Langues
    • Français
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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