Recueil de vingt-deux textes d'humeur autour du cinéma et du critique Serge Daney, avec qui Louis Skorecki travaillait à ¤¤Libération¤¤. Certains sont des chroniques, d'autres des dialogues inventés.
J'ai toujours considéré Louis Skorecki
comme un écrivain. Un écrivain qui
s'intéresserait avant tout aux fantômes.
Le cinéma en est peuplé, et c'est pourquoi
Skorecki nous parle de cinéma, le
pays de son enfance. Les films vivent en lui
sans qu'il ait besoin de les voir. Il lui suffit de les
évoquer pour abolir le temps. Serge Daney aussi est un
fantôme, un fantôme avec lequel Skorecki dialogue par
delà la mort. D'ailleurs, la mort n'existe pas au cinéma.