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Livre

Pédé, et c'est tout : Pétrole, et les dessous cachés du meurtre de Pasolini

Résumé

La spécialiste et le journaliste mettent en lumière l'assassinat du réalisateur italien grâce à la découverte de manuscrits de son dernier roman Pétrole publié incomplet et dont les chapitres absents pourraient dévoiler les motivations de ses meurtriers. ©Electre 2017


  • Autre(s) auteur(s)
  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Italien
  • Description matérielle
    • 1 vol. (185 p.) : ill. en noir; ; 21 x 14 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-88-6976-103-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Nombreux sont ceux qui ont cru à la mise en scène du pédé qui rôde dans la nuit à ses risques et périls, tué par un jeune homme et par quelques autres voyous fascistes et homophobes. Ils y ont cru par désinformation, par indifférence, par automatisme, par antipathie envers Pasolini, quelques-uns aussi par peur. [...] Ils ont tous dogmatiquement épousé la thèse officielle, fermant les yeux sur ses évidentes contradictions et faisant taire leurs propres scrupules de vérité. À tous, nous voulons poser une question. Comment avez-vous fait pour ne pas vous douter que la reconstruction du meurtre n'était qu'une mise en scène soigneusement pensée et préparée dans tous ses détails comme dans un scénario ?

      Pédé, et c'est tout est la reconstruction de l'histoire du dernier roman de Pasolini, Pétrole, publié posthume en 1992.À travers cette histoire c'est aussi celle de l'assassinat de l'écrivain qui est enfin éclaircie. Cette reconstruction peut se valoir de la découverte de quelques « matériaux » inédits que Pasolini conservait parmi les feuillets de Pétrole et qui sont ici publiés pour la première fois dans la conviction que le dernier ouvrage de Pasolini, interrompu par la mort violente de son auteur, a été mis sous presse tronqué d'un ensemble de pages décisives.

      Il s'agit des trois discours d'Eugenio Cefis, successeur d'Enrico Mattei à la présidence de l'ENI et, à l'époque où Pasolini écrivait, président de Montedison la grande multinationale du pétrole italienne. Ces discours, que Pasolini voulait intégrer à son roman et qui auraient révélé bien des secrets sur les rapports qui liaient politique, industrie et service secrets italiens jettent une nouvelle lumière sur sa mort. Loin d'être le fait d'un jeune prostitué elle serait bien le résultat d'une machination politique dont on fournit ici enfin un faisceau convaincant de preuves.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 791.6 PASO 2

    Niveau 3 - Cinéma