• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1986
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 237 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm
  • ISBN
    • 2-7058-0170-7
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Elle prétendait être une fille bâtarde du prince de Conti, encore que ce dernier ne la reconnut pas officiellement. Arrachée à sa tendresse, et au luxe de son enfance, elle est entraînée dans une série de folles aventures, traversant la Révolution en revendiquant son appartenance à la famille des Bourbons à une époque où celle-ci fuyait au-delà des frontières devant la menace de la Terreur. Et c'est en pleine Terreur, justement qu'elle force les portes de la prison du Temple, dans l'intention de rejoindre sa «cousine», la fille malheureuse de Louis XVI et Marie-Antoinette.

      Ballotée de bureaux d'aide sociale en antichambres de ministères elle obtiendra à la fin de sa vie un bureau de tabac à Orléans et survivra jusqu'à l'Empire mourant d'épuisement, de faim, de désespoir, au pied d'une borde du château des Tuileries où elle s'était battue, le 10 août 1792, pour défendre Louis XVI.

      Stéphanie-Louise de Bourbon-Conti écrivit ses «Mémoires» comme plaidoyer pour faire reconnaître sa parenté avec la famille princière. Mais ses revendications sont fortement contestées par les historiens, qui n'y voient, pour la plupart, que mythomanie. L'intérêt de ce texte, fourmillant d'incidents, de portraits (dont celui de Jean-Jacques Rousseau) est ailleurs. Dans sa facture, son écriture souple et aisée, sa verve narrative et l'extravagance des situations, le catalogue de catastrophes, et la sentimentalité excessive qu'elle y déploie. Faisant, de ces mémoires, un texte dans la tradition du roman «gothique» où elle ne démérite pas de figurer à côté d'Horace Walpole, Anne Radcliffe ou Monk Lewis.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • BPI
  • Disponible - 944-666 BOU

    Niveau 2 - Histoire