• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Les Églises chrétiennes et la traite atlantique du XVe au XIXe siècle

Résumé

L'auteur, un prêtre de nationalité béninoise, décrit et analyse l'attitude de l'Eglise complice à l'égard de la traite négrière qui s'instaura entre le Portugal et l'Afrique à partir du 15e siècle.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 1993
  • Notes
    • Bibliogr. p. 307-335
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 341 p. : couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-86537-387-8 ;
    • 978-2-84586-992-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'esclavage est un vieux phénomène de société auquel l'Église s'est trouvée confrontée dès ses origines, comme en témoignent les Écritures et son histoire. Si elle n'a jamais été vraiment indifférente au sort des esclaves, surtout des esclaves chrétiens, l'Église semble pourtant avoir eu du mal à prendre parti. Son attitude à l'égard de la traite négrière s'inscrit dans cette hésitation à se définir doctrinalement face au phénomène de longue durée que fut l'esclavage.

      Le cas de la traite négrière revêt cependant un caractère particulier, car si l'Église a combattu l'esclavage des Indiens contre lequel des chrétiens s'insurgent assez tôt, elle tardera en revanche à adopter la même attitude à l'égard du sort réservé aux Noirs, massivement transportés d'un continent à l'autre. Les Églises elles-mêmes furent en certaines circonstances partie prenante de ce trafic. Rappelons pour mémoire que la traite négrière, qui commence au milieu du XVe siècle entre le Portugal et l'Afrique, prenait la suite de la vieille traite transsaharienne, et atteignait des proportions considérables lorsqu'elle fut officialisée par Charles Quint en 1518. Elle durera jusqu'aux premières décennies du XIXe siècle.

      Dans cet ouvrage fondamental, Alphonse Quenum fait largement référence aux Écritures qui furent utilisées pour justifier l'esclavage et la traite des Noirs. C'est l'objet de la première partie. La seconde élucide les multiples origines du mal, alors que la troisième, la plus longue, nous met au coeur de la tragédie avec les crises de conscience qu'elle a provoquées. Les quatrième et cinquième parties abordent les problèmes abolitionnistes et le mouvement missionnaire, en mettant en relief les liens historiques qui ont uni les deux réalités. D'un bout à l'autre, nous retrouverons, combattu ou toléré, le mythe de Cham, qui contribua à justifier l'esclavage et l'infériorité supposée des Noirs.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • BPI
  • Disponible - 930.6 QUE

    Niveau 2 - Histoire