• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Les relations entre le Parlement de Paris et Henri IV

Résumé

Henri IV et le Parlement de Paris vivent une relation pour le moins tumultueuse, de 1589 à 1599. Face à un roi qu'ils connaissent mal ou peu, ces magistrats veulent s'assurer que les intérêts de la France, de son monarque et de ses habitants sont bien protégés. Leur position s'appuie sur l'historique des relations entre les rois de France et le Parlement de Paris.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2000
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 456 p. ; 23 x 14 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-86600-765-4
  • Indice
  • Tables des matières
      • Présentation en français
      • Henri IV et le parlement de Paris vivent une relation pour le moins tumultueuse de 1589 à 1599. Tout d'abord, une partie des magistrats associée à la Ligue catholique refuse de reconnaître Henri de Navarre comme son souverain. Ces magistrats siègent à Paris de 1589 à 1594 alors qu'Henri III avait transféré sa cour souveraine à Tours en mars 1589. Là, les conseillers royalistes font fi de la religion du premier Bourbon et, tout en oeuvrant pour qu'il se convertisse au catholicisme, aident Henri IV à reconquérir son royaume. Une fois les deux cours réunifiées en avril 1594, les magistrats s'opposent à la vérification de nombreux édits présentés par le roi. Leur opposition est tellement forte que certains historiens n'ont pas hésité à dire qu'elle a mis en péril la survie même du royaume. Elle s'apaise finalement avec l'enregistrement de l'Edit de Nantes par la cour souveraine en février 1599. Dans la France finalement pacifiée, les conflits se font plus rares entre le souverain bien en selle et les magistrats. Ceux-ci font finalement confiance au gouvernement en place qui semble prendre les mesures adéquates pour stabiliser la France. Les relations difficiles entre Henri IV et le parlement de Paris ne s'expliquent pas uniquement par l'égoïsme et l'incompétence des magistrats, comme les historiens ont eu jusqu'à présent tendance à le dire. Si certains membres du parlement placent la défense de leurs intérêts personnels avant toute chose, nombreux sont leurs collègues qui possèdent une haute idée du rôle politique de la cour souveraine dans le royaume. Face à un roi qu'ils connaissent mal ou peu, ces magistrats veulent s'assurer que les intérêts de la France, de son monarque et de ses habitants soient bien protégés. Leur position s'appuie sur l'historique des relations entre les rois de France et le parlement de Paris, sur les mentalités politiques qui se sont développées au cours de ces siècles, ainsi que sur la place laissée par les théoriciens du temps à la cour souveraine dans les affaires politiques du royaume. Tant que les magistrats n'auront pas confiance dans le gouvernement d'Henri IV, ils refuseront de lui laisser la marge de manoeuvre que celui-ci désirait, ils scruteront à la loupe les différents édits qu'il leur présentera, ils n'hésiteront pas à retarder l'enregistrement de ceux qui leur sembleront néfastes.

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 944-661 WAE

    Niveau 2 - Histoire