par Châtel, Vivianne
Ed. universitaires Fribourg Suisse
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Disponible - 300.3 CHA
Niveau 2 - Sociologie, démographie
par Châtel, Vivianne
Ed. universitaires Fribourg Suisse
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Disponible - 300.3 CHA
Niveau 2 - Sociologie, démographie
La violence contredit l'appartenance à un monde commun. La violence des jeunes est le résultat d'une mauvaise application de libre-arbitre et d'une abdication de sa capacité à être autonome. Cet essai invite à savoir comment faire pour permettre aux jeunes de retrouver une marge de manoeuvre et exercer pleinement leur responsabilité.
C'est donc à une réflexion sur le monde commun que cet essai invite, et notamment sur la participation au monde commun, à savoir comment faire pour permettre aux jeunes (mais peut-être faudrait-il aussi et parallèlement le faire pour les moins jeunes) de décoder les enjeux d'une action, d'exercer leur responsabilité individuelle, d'accéder en tant que citoyen à une véritable liberté d'expression non manipulée, ce qui suppose de ne pas se laisser guider par Autrui et d'exercer pleinement sa compétence critique. Sortir l'homme de l'obscurantisme, c'était, pour la philosophie des Lumières, lui donner les moyens de penser par lui-même, de se libérer de l'asservissement intellectuel et spirituel, c'était vaincre la lâcheté et la paresse qui tendent à faire de l'Homme un être asservi, dépendant d'Autrui pour penser et pour agir.
Vivianne Châtel nous interpelle ici sur le possible d'une éthique de la responsabilité, articulée autour des idées d'activité de penser, de reconnaissance et d'autonomie, qui soit moyen de ré-enracinement du lien social sachant que les conditions minimales de réalisation résident dans l'idée de solidarité entre les hommes contenue dans l'Idée même d'humanité.
Disponible - 300.3 CHA
Niveau 2 - Sociologie, démographie