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  • Eurêkoi Eurêkoi


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2003
  • Notes
    • Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 445 p.-[8] p. de pl. : couv. ill. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-227-47073-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Ami de Max Weber, de Heidegger et de Hannah Arendt, la formation initialement médicale de Karl Jaspers est liée à la mucoviscidose dont il était atteint dès l'enfance. Sa première carrière de psychiatre le conduisit à rédiger une Psychopathologie générale qui a marqué l'histoire de la psychiatrie. Mais la fragilité de sa santé l'obligera à s'orienter vers l'enseignement universitaire.

      Enseignant d'abord la psychologie, il retrouvera sa vocation initiale de philosophie à 37 ans en devenant titulaire d'une chaire de philosophie. Et au cours des années vingt, il élabore une philosophie de l'existence inspirée de Kant et de Kierkegaard. Mis d'office à la retraite par le régime nazi, il entre dans une «émigration intérieure» qui durera douze ans en échappant de peu à la déportation. À la fin de la guerre, il incarne la conscience morale de l'Allemagne et tente d'oeuvrer à sa régénération spirituelle; déçu par la voie dans laquelle s'engage la République fédérale, il quitte Heidelberg pour s'installer à Bâle.

      De plus en plus engagé dans les débats politiques de l'époque relatifs à la bipartition de l'Allemagne et à la bombe atomique, il est au moins autant critique politique que philosophe. À partir des années soixante, sa contestation politique, qui rejoint celles de Böll et de Günter Grass, se radicalise pour viser les tendances anti-démocratiques des structures de la République fédérale allemande. Les contestataires de 1968 invoqueront ainsi ses analyses au même titre que celles de Marcuse.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 1"4" JASP 2

    Niveau 2 - Philosophie