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Livre

Baudelaire Paris sans fin

Résumé

Avec des photographies et gravures évoquant Paris au XIXe siècle, et des portraits du poète qui y a vécu en dandy d'abord, en homme traqué ensuite. Publié à l'occasion de l'exposition Un Paris de Baudelaire : Charles Meryon, graveur, à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (avril-juillet 2004).


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2004
  • Notes
    • Contient un ensemble de gravures de Charles Meryon sur Paris
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 191 p. : ill. ; 24 x 18 cm
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-87900-832-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Dans un épilogue rêvé pour l'édition de 1861 des Fleurs du Mal, Baudelaire déclare à Paris son amour, il remercie sa capitale de lui avoir donné la boue dont il a su faire de l'or, lui permettant ainsi d'accomplir en poésie un devoir d'âme sainte. Et pourtant, cette auréole gagnée dans la poésie, il sait qu'elle n'est guère adaptée à l'agitation de la ville moderne. Il consent alors à la perdre dans la prose, à redevenir un simple mortel, à se livrer à la crapule, comme si, dans la ville qui change, devant les palais neufs, les boulevards neufs, les cafés neufs, lui, le promeneur solitaire, le rôdeur parisien, perdu dans la foule, c'était aux oubliés de cette mythologie nouvelle de la goinfrerie qu'il se devait de rendre leur dignité.

      À travers de nombreuses photographies d'hier et d'aujourd'hui où se mêlent visages et paysages, et des gravures de Charles Meryon devant lesquelles Baudelaire évoquait «la noire majesté de la plus inquiétante des capitales», ce livre raconte la tempétueuse histoire d'amour tissée entre Baudelaire et Paris où alternent cris de haine : «Horrible vie ! Horrible ville !» et déclarations passionnées : «Je t'aime ô capitale infâme», «Je t'aime ô ma très belle, ô ma charmante».


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 840"18" BAUD 5 PI

    Niveau 3 - Langues et littératures