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Pas un mot, pas une ligne ? : 1944-1994, des camps de la mort au génocide rwandais

Résumé

Docteur de l'Ecole des hautes études en sciences sociales et chargé de mission à France Télévision pour les questions de déontologie, l'auteur a étudié la façon dont les médias français ont rendu compte de la déportation des juifs en 1944 et 1945. Pour donner plus de poids à sa démonstration, il établit un parallèle avec la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2005
  • Notes
    • Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (355 p.) : jaquette ill. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-234-05855-4
  • Indice
    • 071 Liberté de la presse, droit de la presse, déontologie
  • Quatrième de couverture
    • « Pas un mot, pas une ligne », écrivait Sartre en 1946, en parlant de la façon dont les médias avaient ignoré la question spécifique de la déportation des Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Est-ce vrai ? On l'a beaucoup dit, mais sans y être allé voir de près.

      Interpellé par la remarque de Sartre, étonné que la presse de Camus, Beuve-Méry, Aragon, Mauriac et autres grandes figures ait si gravement manqué à sa fonction, Didier Epelbaum a décidé de dépouiller tous les grands journaux de l'époque, d'éplucher les dépêches de l'AFP, de revoir les images, d'explorer les Archives nationales, bref, de consulter tous les documents disponibles.

      Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en septembre 1944, les journaux français ont bien couvert l'événement et ont rendu compte de sa spécificité juive. Puis, une immense chape a recouvert l'information. Il n'a plus été question que des déportés résistants, conformes à la légende d'une France tout entière dressée contre l'envahisseur.

      Pourtant, les dépêches de l'AFP étaient là, sur la table des journalistes, à leur disposition. Mais seule une partie infime de l'information filtrera dans la grande presse, où il ne sera question que des « bons » déportés.

      L'auteur a cherché les raisons de cette occultation. Pour donner une perspective comparative à sa démonstration, il a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda, en 1994. On lira avec intérêt le récit de cette « couverture ».


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 071 EPE

    Niveau 1 - Presse