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Livre

Voyage au coeur de l'OAS

Résumé

Qui commande l'OAS ? Est-elle une organisation fasciste ? Comment est-elle financée ? Comment s'organise sa propagande ? Quels sont ses méthodes de lutte et leurs résultats ? Quel est son poids dans l'opinion ? Olivier Dard retrace l'histoire de cette organisation et de sa postérité en examinant ses archives jusqu'ici inédites.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2005
  • Notes
    • Bibliogr. p. 387-401. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (423 p.) : couv. ill. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 2-262-01154-0
  • Indice
    • 961.23 Histoire de l'Algérie de 1954 à 1962
  • Quatrième de couverture
    • Grâce à des archives inédites contenant les échanges de courriers et de nombreux rapports émanant de l'OAS, les copies de correspondances entre la délégation générale, l'Elysée et les préfets, ce livre permet enfin de retracer, sans légendes ni reconstitutions, et au quotidien, la vie de cette organisation clandestine et terroriste.

      Pour la première fois, il est donc possible de répondre clairement à des questions fondamentales telles que: qui commande l'OAS? Est-elle une organisation fasciste? Comment est-elle financée? Comment s'organise sa propagande (tracts, émissions pirates)? Quels sont ses moyens de lutte (commandos, maquis)? Quelles sont ses méthodes et leurs résultats (assassinats, attentats, etc.)? Quel est son poids dans l'opinion?

      L'ouvrage s'attache aussi à remettre en perspective la situation de l'OAS alors que la guerre d'Algérie s'achève. Le face-à-face entre l'OAS et l'Etat est saisissant. Les archives éclairent en particulier, sur fond de négociation des accords d'Evian, le choix et la mise en oeuvre de la politique de la «terre brûlée» tout comme les réactions des autorités civiles et militaires qui ploient devant la force d'une OAS qu'elles n'ont jamais (de leur aveu même) réussi à infiltrer. Du côté musulman, l'OAS cherche des relais, en particulier du côté du MNA et du FLN, avec lequel elle signe l'«accord» du printemps 1962. L'OAS ne s'est jamais remise de son échec en Algérie. Son effondrement là-bas ne signifie pas sa disparition immédiate et l'ouvrage s'emploie à en retracer les postérités, de l'attentat du Petit-Clamart à la montée du Front national (dont certains responsables sont issus de ses rangs) en passant par l'amnistie des généraux putschistes par François Mitterrand.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 961.23 DAR

    Niveau 2 - Histoire