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Résumé

M. Cerisuelo adopte pour son étude du film de Godard une approche à la fois esthétique et philosophique avec, comme fil conducteur, la transition du cinéma classique au cinéma moderne. Le mépris permet ainsi d'aborder la notion de métafilm, comme un genre d'oeuvre mettant en scène le cinéma lui-même.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2006
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (92 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 19 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 2-35051-015-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le Mépris de Jean-Luc Godard

      Arrivé à l'âge crucial, Godard dresse un premier bilan, avant la récapitulation de Pierrot le fou et le « retour à zéro », le désoeuvrement des années 1966-1967 et ces films « trouvés à la ferraille » ou « égarés dans le cosmos ». Il y aura bientôt comme un effet de précipitation où la star-Godard, dotée d'une infaillibilité papale selon Truffaut, tentera d'échapper à sa malédiction en trouvant d'autres modes opératoires (militantisme, vidéo, installation à Grenoble, puis en Suisse). Mais au moment du Mépris, et c'est bien ce qu'affirme la caméra de Raoul Coutard à la fin du générique, il importe d'aller à la rencontre du spectateur-philosophe - c'est-à-dire chacun d'entre nous - en questionnant sa position, sa légitimité, ses attentes. Comme chez Hitchcock et comme pour Rossellini, le spectateur est l'objet de toutes les attentions. Qu'attendre désormais du cinéma ? Cela a-t-il eu lieu ? Un recommencement paraît-il seulement envisageable ? Réflexion, méditation, récapitulation, préparation à la conversion ou à la disparition : Le Mépris apparaît bel et bien comme un exercice spirituel - un memento mori du cinéma.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 791.6 GODA 2

    Niveau 3 - Cinéma