La Borde : le château des chercheurs de sens ? : la vie quotidienne à la clinique psychiatrique de La Borde

Auteur(s) :

Norgeu, Anne-Marie Découvrir l'auteur

Résumé

Une chronique de la vie quotidienne à la clinique psychiatrique de La Borde. Il s'agit de moments de la vie quotidienne à lire comme on feuillette un album d'instantanés photographiques rassemblés par un amateur, sans projet de démontrer quoi que ce soit.

Éditeur(s)
- Érès
Date
- cop. 2006
Notes
- Glossaire
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (123 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm
Collections
- L'Éducation spécialisée au quotidien
Sujet(s)
ISBN
- 2-7492-0572-7
Indice
- 616.81 Hôpitaux psychiatriques
Quatrième de couverture
- « La folie... moi aussi.
  Bien fou qui se croirait tellement sage !
  Face à ceux que la dé-raison affole, voici une grande leçon de modestie.
  Cessez donc de n'entendre que la logique sur laquelle se construit le discours d'une société prétendument bien pensante, qui prône le refus, le rejet, pire le gommage du foisonnement des êtres.
  Surprenez-vous à vous reconnaître parfois dans le plus fou des fous, acceptez que votre délire vaille bien celui des autres, que vos fantasmes, à peu de choses près...
  Choisissez la rencontre qu'un peu d'humour et de gentillesse rendra chaleureuse et avec Aragon, proclamez haut et fort que " nous vivons sous le même règne " ».
  A.-M. N.
Tables des matières
- - La Borde : le château des chercheurs de sens
  - La vie quotidienne à la clinique psychiatrique de La Borde
  - Anne-Marie Norgeu
  - érès
  - Préface, Roger Gentis7
  - Le château des chercheurs de sens11
  - Tous les voyeurs sont des voyous13
  - La société des « gentils »14
  - Les soi-disant soignants, les soi-disant soignés (Jean Oury)15
  - Technicienne de surfaces17
  - Je est un autre (Arthur Rimbaud)20
  - À travail invisible, invisible approbation21
  - J'ai toujours pensé que la complexité n'était pas quelque chose de simple22
  - Qui pourrait croire qu'il est plus difficile de communiquer dans le monde extérieur qu'à La Borde ?24
  - Je t'aime, moi non plus25
  - Le risque est toujours aussi présent d'être repris par cette vieille maladie qui laisse croire que l'on fera du bien à l'autre en l'amenant à devenir comme tout le monde26
  - Mes idées, c'est comme une manifestation de rue27
  - Paroles de couloirs28
  - Ce qui fait la différence entre le bien-portant et le malade, c'est sans doute, d'abord, la souffrance29
  - L'essentiel, c'est le masculin et le féminin30
  - L'indifférence est aride, elle ne se mouille pas, elle est fille du désert31
  - L'automne, c'est vache : ça insiste32
  - Mon médecin, il pense plus vite que la lumière34
  - Les médicaments participent à nous soustraire, une fois pour toutes, de notre deuil de la vie35
  - Le problème, c'est plutôt quelque chose comme la fatigue, la difficulté qu'on a certains jours à faire l'effort suffisant pour accepter la différence de l'autre36
  - Le Club, vu sous cet angle37
  - Les nuages passent, les étoiles restent39
  - Ça y est, je suis grillée !40
  - Une seule parole, pas de discours42
  - Quand le soir tombe, je tombe aussi. Quand la nuit descend, je descends avec elle44
  - T'as pas une cigarette ? T'as pas un Stilnox ?45
  - Il y a deux heures c'était encore la nuit et voilà qu'il fait jour46
  - Parlez-moi d'avenir47
  - Faire que les gens soient là où ils sont48
  - Les anges gardiens49
  - Entretenir le doute, c'est entretenir la confiance51
  - L'histoire est oubliée, le résultat demeure53
  - Dieu créa la nuit et posa l'homme dans ce puits54
  - Cuistot-thérapeute, ce serait un métier ?55
  - C, C, C, C, C, C, Six fois C, comme Café !57
  - Ça aide à perdre la mémoire59
  - Eh bien, ça y est, elle ne tourne plus !60
  - L'angoisse de ne pas savoir remplir ce trou énorme, le vide de l'autre61
  - Le tilleul nostalgique62
  - Le tabac ne fait plus crédit !63
  - Non, je ne regrette rien64
  - Moi, j'aime bien taper66
  - Écrire à visage découvert67
  - Signer ou ne pas signer, c'est aussi difficile69
  - Quand un sourire naît d'un visage triste, c'est toute la misère, la détresse morale qui font naufrage, l'espace d'un instant, s'évadent de l'être incompris70
  - Le 207, c'est une femme majuscule71
  - Impossible chemin, tunnel et labyrinthe72
  - Enfin, je dis ça, c'est pour dire quelque chose parce que j'ai pas grand-chose à raconter. Les autres me disent toujours que je ferais mieux de me taire. Mais moi, j'ai ça dans la peau. Le problème, c'est que je ne sais pas vraiment ce que c'est que ça. Mais je l'ai dans la peau, ça j'en suis sûre.73
  - Comment font les gens qui ne peuvent pas douter ?74
  - Ce qui nous émeut le plus, c'est ce qu'on avait oublié de prévoir.75
  - Le jardin, c'est du goutte à goutte76
  - La végétation commence à palpiter77
  - C'est La Borde qui montre ses racines78
  - Une galerie d'art sur potager79
  - Ça serait une clinique vétérinaire ?...80
  - Si tu dessines une vitre, tu dessines un paysage81
  - L'art, c'est quand ça déborde83
  - L'énergie fêtale...85
  - Tant va le mois d'août qu'à la fin il septembre87
  - Et moi, qui suis-je, là-dedans ?88
  - Des costumes de rêve taillés à la mesure d'un Songe89
  - Ce sont les enfants qui vieillissent le plus vite92
  - C'est le village de la résurrection, il paraît : ah ben dis donc ! Quel foutoir !93
  - ... et les gâteaux du ramadan94
  - Éducateur de merde !96
  - ... aller là-bas vivre ensemble97
  - L'art de partir sans s'en aller99
  - Allons enfants de la...100
  - Akoutoum bélé102
  - Noël, ça me rappelle quelque chose d'ancien104
  - J'ai l'angoisse de l'angoisse105
  - Ils ont des maisons partout106
  - Chercher la clef pour aller dans le château et la clef est au plus profond de toi108
  - J'aime bien le printemps. Tout est neuf, sauf moi109
  - La précarité, c'est la vie110
  - Tout ça c'est des conneries d'amour111
  - Chercheurs de sens ?113
  - Glossaire117
Origine de la notice:
- FR-751131015 ;
- Electre