Il serait temps de tirer d'une sorte d'oubli qu'il ne saurait mériter en aucune façon, ce peintre de grand talent qui devrait occuper l'une des premières places parmi les articles du XIX^e siècle.

Né à Libourne en 1843, mort à Fronsac en 1914, René Princeteau vécut longtemps à Paris et devint le plus fidèle traducteur de l'époque des grands équipages, des chasses à courre et des courses hippiques. Princeteau fut également un excellent portraitiste et un étonnant paysagiste.

Le musée des beaux-arts de Libourne propose un cycle inédit de sept expositions à partir de ses importantes collections, enrichies de nombreux prêts de collectionneurs particuliers. Cette manifestation met également en lumière les liens entretenus par Princeteau avec la société et les artistes de son temps. À cette occasion, sera tout particulièrement évoquée l'influence qu'il exerça sur l'oeuvre de son élève et ami Henri de Toulouse-Lautrec.

La première exposition de cette série, consacrée aux Chevaux et attelages, révèle un connaisseur profond du cheval, dans la tradition de ses dignes prédécesseurs Stebbs, Vernet, Géricault, de Dreux.