par Fronton (0095?-0175?)
Éd. Payot & Rivages
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Disponible - 871 FRON.C 3
Niveau 3 - Langues et littératures
par Fronton (0095?-0175?)
Éd. Payot & Rivages
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Disponible - 871 FRON.C 3
Niveau 3 - Langues et littératures
Lettres de l'orateur du IIe siècle apr. J.-C., Marcus Cornélius Fronton, adressées à Domita Lucilla, Lucius Vérus, Hérode Atticus, à Marc Aurèle dont il fut le précepteur, etc. Dans ces lettres, seuls textes conservés de Fronton, il déclare son amour pour son disciple, manie l'éloge paradoxal pour lui enseigner la rhétorique, etc.
Fronton
Éloge de la négligence
« Fronton a été le plus philosophe de tous les philosophes de son temps. Il avait bon coeur, il aimait, il compatissait et sa compassion était efficace. »
Giacomo Leopardi
Du grand orateur qu'était Fronton (vers 95-166 ap. J.-C.), il ne reste qu'un ensemble de lettres, redécouvert et publié au XIXe siècle. Parmi elles, les plus belles sont celles adressées à l'empereur Marc Aurèle dont Fronton était le précepteur. La correspondance entre les deux hommes nous touche par sa dimension affective. Elle revêt aussi et surtout un caractère pédagogique. Ainsi les éloges paradoxaux, dont l'Éloge de la négligence est le meilleur exemple, font partie de l'éducation rhétorique de l'empereur. Fronton craint - d'abord chez l'élève laborieux trop plein de zèle - et ensuite, chez l'empereur ennemi du repos et du divertissement, un dangereux penchant au dogmatisme.
Fronton déploie dans ces textes toute sa verve rhétorique avec légèreté et finesse d'esprit.
Disponible - 871 FRON.C 3
Niveau 3 - Langues et littératures