• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Le livre dans la société juive médiévale de la France du Nord

Résumé

Tableau d'ensemble de la vie du livre hébreu au Moyen Age. Retrace l'activité de tous ceux qui concoururent à sa production : scribes, ponctuateurs, enlumineurs, relieurs. Décrit les processus de rédaction et de diffusion des textes. S'intéresse aux aspects socio-économiques, à l'usage quotidien du livre pour l'étude, l'enseignement ou la prière, aux bibliothèques des lettrés...


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2008
  • Notes
    • Glossaire. Bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • III-213 p. : ill. ; 24 x 15 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-204-08520-5
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La société juive médiévale de la France du Nord manifesta un grand dynamisme intellectuel tout au long de son histoire, donnant le jour à des oeuvres qui ont traversé les siècles, pour ne citer que les commentaires de Rashi et des Tossafistes. De très beaux manuscrits hébreux furent produits par les scribes médiévaux, d'autres, moins ambitieux, furent destinés aux familles juives qui s'efforçaient de posséder au moins un livre, une Haggadah, un rituel de prières ou un livre de préceptes.

      Cet ouvrage dresse un tableau d'ensemble de la vie du livre hébreu au Moyen Âge. Il retrace l'activité de tous ceux qui concoururent à sa production, scribes, ponctuateurs, enlumineurs, relieurs. Il décrit les processus de rédaction et de diffusion des textes, leurs évolutions dans le temps. Il s'intéresse tout particulièrement aux aspects socio-économiques, à l'usage quotidien du livre pour l'étude, l'enseignement ou la prière, à son commerce, à sa place dans les patrimoines et notamment à la dimension surprenante des bibliothèques de certains lettrés juifs.

      Parmi les différences notables avec le livre latin, la moindre n'est pas la fin souvent tragique des livres hébreux, détruits par les incendies, les émeutes, confisqués par les seigneurs ou le roi comme en 1242. S'il nous reste encore peut-être quarante mille exemplaires, manuscrits complets ou fragments, nous le devons probablement à l'énergie des lettrés juifs qui ne renoncèrent jamais à écrire, même dans les pires conditions. En prison, par exemple, où se trouvait Yohanan de Trèves, dernier rabbin d'une communauté parisienne exsangue, quelques années à peine avant l'expulsion définitive de 1394. Il s'exprimait ainsi : « Le malheur s'est abattu sur notre génération, nos traités de Talmud, nos livres de Maïmonide, d'Alfassi, de nombreux autres livres ont été saisis et jonchent à même le sol. Mais [...] certains ont pu être sauvés et je les ai recopiés lorsque j'étais encore en prison. »


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 024(091) LEV

    Niveau 2 - Sciences de l'info et médias