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Le grand dérèglement : sur le roman libertin du XVIIIe siècle

Résumé

Essai sur le roman libertin du XVIIIe siècle. C'est à travers la rencontre du libertinage et du dérèglement que le roman libertin s'approprie la peinture des plaisirs. L'auteur démontre que si le roman a jamais eu des règles, s'il a souhaité s'en donner, elles sont réduites à rien dans les romans libertins : religion, moeurs, honnêteté, rien n'est ménagé.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2008
  • Langues
    • Français
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-07-011938-7
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le grand dérèglement

      En 1680, dans son Dictionnaire français contenant les mots et les choses, Pierre Richelet définit le libertinage comme « dérèglement de vie. Désordre ».

      Dérèglement est le mot. C'est à travers lui, c'est à travers cette rencontre du libertinage et du dérèglement que le roman libertin du XVIIIe siècle s'approprie la peinture des plaisirs. La littérature romanesque n'est-elle pas la zone franche de la littérature comme le sexe est la zone franche du corps ?

      Licence effrénée du roman. Il dérange les codes, renverse les usages, provoque les censeurs. Il est par excellence l'Irrégulier. « Femmes et filles plongées dans le désordre », il est impossible de garder « un silence profond sur vos dérèglements », écrit Diderot qui fait parler les bijoux pour faire entendre le désordre du monde.

      Chaque roman libertin rejoue à sa manière le jugement porté sur Le Portier des Chartreux : « Enfin toutes les règles du roman sont violées dans celui-ci : religion, moeurs, honnêteté, vérité, vraisemblance, rien n'est ménagé. »

      Si le roman a jamais eu de règles, s'il a souhaité s'en donner, les voici réduites à rien.

      Le libertinage vient.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 840-3"17" WAL

    Niveau 3 - Langues et littératures