• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Correspondance , 1932-1942

Résumé

Ces lettres expédiées d'Autriche, de France, d'Angleterre, des Etats-Unis et du Brésil, couvrent les dix dernières années de S. Zweig. Elles retracent sa vie personnelle marquée par l'exil, la dépression et la lutte contre le nazisme, ainsi que ses productions littéraires dans lesquelles l'histoire occupe un rôle majeur, qui apparaissent toutes deux indissociables du contexte politico-historique.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2008
  • Notes
    • Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Allemand
  • Description matérielle
    • 1 vol. (437 p.) : couv. ill. ; 24 cm
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Genre
  • ISBN
    • 978-2-246-70751-6
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Correspondance 1932-1942

      Peu avant de se donner la mort en 1942 avec son épouse Lotte, au Brésil, dernière station de son exil (New York, Londres, Rio), Stefan Zweig écrit en français a son ôdiLcur brésilien Abrahao Koogan : « Mon cher ami, avant tout, j'ai a vous remercier pour toute la bonté que vous m'avez témoignée pendant ma vie et a vous demander pardon pour toutes les peines et ennuis que je vous cause par ma mort. Vous savez combien j'étais fatigué de la vie depuis que j'avais perdu ma patrie, l'Autriche, ne pouvant plus retrouver ma vraie vie dans mon travail, vivant en nomade et me sentant vieillir plus par les souffrances intérieures que par les années du corps. »

      Cette correspondance crépusculaire sur fond de tragédie historique couvre les dix dernières années de sa vie, durant, lesquelles il écrit de grands livres, où l'Histoire joue un rôle majeur : les biographies de Marie-Antoinette et Marie Stuart, Souvenirs d'un Européen. Le Joueur d'échecs, mais aussi Le Monde d'hier, qui constitue en quelque sorte le pendant de cette correspondance : dans ces « Mémoires » comme dans ses lettres, l'écrivain exprime son désarroi d'héritier des Lumières tourne avec nostalgie vers un dix-neuvième siècle dont il ne reste presque rien.

      La mélancolie et la souffrance l'ont place peu à peu à un état dépressif chronique. Zweig s'engage contre le nazisme et tache d'user de sa notoriété et de ses contacts pour venir en aide à ceux qui ne cessent de le solliciter. Résolument humaniste mais farouchement suspicieux envers toute forme (l'engagement politique, il ne parvient plus a trouver dans son existence ce qui pourrait lui faire supporter le dégoût, la lassitude et la déception d'un chroniqueur de l'âge d'or de l'Europe.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 831 ZWEI 44

    Niveau 3 - Langues et littératures