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Livre

Souvenirs de la Nouvelle-Calédonie : l'insurrection canaque

Résumé

Militaire et écrivain, H. L. Rivière, fervent défenseur des principes coloniaux de la 3e République, embarque sur Le Labrador le 30 décembre 1875 et n'aura de cesse d'écrire et de décrire le monde qui l'entoure, participant activement à l'avenir du pays. Dans son introduction, L. Legeard reconstitue le trajet du commandant mis à mort par les Pavillons noirs.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2009
  • Notes
    • Fac-sim. de l'éd. de Paris : Calmann Lévy, 1881
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • XXVIII-293 p. : ill. ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-296-07768-3
  • Indice
    • 995 Histoire de la Mélanésie et de la Micronésie
  • Quatrième de couverture
    • Souvenirs de la Nouvelle-Caledonie

      L'Insurrection Canaque

      Henri Laurent Rivière est entré dans l'histoire pour son rôle déterminant dans la conquête du Tonkin et sa mise à mort en 1883 par les Pavillons noirs. Il fut aussi un écrivain prolixe qui rédigea des nouvelles, de la poésie ou encore des pièces de théâtre. Il publia plusieurs récits historiques dont sa relation de l'insurrection canaque de 1878 en Nouvelle-Calédonie.

      Cet ouvrage ayant été rédigé peu après la guerre canaque à partir de ses notes de campagne, il sait camper progressivement son sujet, en commençant par poser le cadre géographique et humain. Suit une description complète de l'insurrection et de sa direction inopinée des troupes contre les insurgés.

      En véritable combattant, il reconnaît la bravoure des Canaques et la justesse de leur révolte. Homme de son temps, il considère que l'antagonisme entre « le peuple conquérant et le peuple conquis » trouvera son épilogue dans l'absorption ou la disparition des « races cuivrées ».

      L'historien Luc Legeard a su retracer, à partir de documents oubliés et de lettres autographes inédites, l'épopée du Commandant Rivière, militaire et écrivain de talent, qui notait avec humour : « Dites-vous bien qu'il est plus difficile d'écrire un roman que de prendre une citadelle et de faire de l'histoire à coup de fusil. Qu'est-ce qu'on risque à se battre ? De mourir. Au moins, il n'y a personne pour vous siffler. »
      F. Angleviel


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 995 RIV

    Niveau 2 - Histoire