par Coste-Rooryck, Yolande (1970-....)
H. Champion
-
-
Disponible - 840"17" MERC 5 CO
Niveau 3 - Langues et littératures
par Coste-Rooryck, Yolande (1970-....)
H. Champion
-
Disponible - 840"17" MERC 5 CO
Niveau 3 - Langues et littératures
Une étude des deux oeuvres de Louis-Sébastien Mercier qui éclaire son militantisme philosophique et ses contradictions qui l'amènent à confondre réalisme et réalité.
Le Tableau de Paris (1781-1789) et Le Nouveau Paris (1799), de Louis-Sébastien Mercier, se situent entre le journalisme et l'essai. La particularité de cette oeuvre novatrice est qu'elle naît comme par génération spontanée, en dehors de toute théorisation : le terme de « réalisme » n'apparaît qu'en 1835. Mais c'est tout un pan de notre littérature qui, volens nolens, y trouve sa source : le roman réaliste. Le « réaliste » prétend montrer la réalité sous un certain angle, pour lui faire dire ce qu'il veut, et le faire comme si c'était cette réalité qui dictait ses propos : c'est là le paradoxe. Chez Mercier, le militantisme philosophique parasite en permanence un « réalisme » qui se donne par ailleurs pour objectif. Le réalisme militant est un pari fou qu'il peine à tenir ; ce faisant, il nous livre la vérité d'un homme pétri de contradictions, bien de son temps. L'étude comprend aussi :
Cet ouvrage est tiré d'une thèse de doctorat soutenue à l'Université de Poitiers en juin 2006. Son auteure, qui s'intéresse aux « Secondes Lumières », est une ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Fontenay-St-Cloud et Agrégées de Lettres Modernes.
Disponible - 840"17" MERC 5 CO
Niveau 3 - Langues et littératures