Psychologie cognitive de la lecture
Reconnaissance des mots écrits chez l'adulte
Ludovic Ferrand
Pauline Ayora
de boeck
Introduction5
Chapitre 1
Généralités sur le langage écrit7
1. Langage parlé et langage écrit
8
2. Le mot : unité de base de la lecture
9
3. Étapes de la lecture et nature des représentations mentales
10
3.1 Les étapes de la lecture10
3.2 Les représentations mentales12
Résumé13
Des lectures pour aller plus loin14
Chapitre 2
Les différentes méthodes utilisées pour étudier la lecture15
Introduction16
1. La chronométrie mentale
16
1.1 Les mouvements oculaires16
1.2 La tâche de décision lexicale18
1.3 La tâche de prononciation immédiate et différée18
1.4 Les tâches d'identification perceptive18
1.5 La tâche de catégorisation sémantique19
1.6 La technique d'amorçage19
1.7 L'approche multi-tâche et la notion de recouvrement fonctionnel20
1.8 La méthode des facteurs additifs de Sternberg (1969)20
2. L'étude des lésions cérébrales
21
3. L'imagerie cérébrale
21
4. L'approche computationnelle
22
Résumé23
Des lectures pour aller plus loin25
Chapitre 3
Le codage visuel et orthographique27
Introduction28
1. Effets visuels et perceptifs
28
1.1 La forme globale des mots28
1.2 Le codage des lettres et de leurs positions29
1.3 La visibilité des lettres et la position optimale du regard30
1.4 L'effet de supériorité du mot31
1.4.1 L'effet de supériorité classique mot/lettre et mot/nonmot31
1.4.2 L'effet de supériorité pseudomot/lettre et pseudomot/nonmot32
2. Effets prélexicaux
32
2.1 Les effets syllabiques32
2.1.1 Les effets syllabiques en lecture silencieuse32
2.1.2 Les effets syllabiques en prononciation33
2.2 Les effets infrasyllabiques33
2.2.1 Le rôle des lettres33
2.2.2 Le rôle des graphèmes33
2.2.3 Le rôle de l'attaque et de la rime34
3. Effets lexicaux
34
3.1 L'effet de la fréquence d'occurrence34
3.1.1 Localisation de l'effet de fréquence : identification lexicale ou processus décisionnel ?35
Hypothèse post-lexicale de Balota et Chumbley (1984)
35
Preuves en faveur de la localisation de la fréquence au niveau du processus d'identification
35
3.1.2 Effet de fréquence et voisinage orthographique37
3.2 L'effet de familiarité37
3.3 L'effet d'âge d'acquisition38
3.3.1 L'effet d'âge d'acquisition en prononciation38
3.3.2 L'effet d'âge d'acquisition en lecture silencieuse39
3.3.3 Critique des effets d'âge d'acquisition : le rôle de la fréquence cumulée39
3.3.4 Une nouvelle opérationnalisation de l'âge d'acquisition : la trajectoire fréquentielle39
3.4 Les effets de voisinage orthographique40
3.4.1 Taille versus fréquence du voisinage orthographique au cours de la lecture silencieuse40
Les tâches d'identification perceptive
40
La tâche de décision lexicale
41
La technique d'enregistrement des mouvements des yeux
41
La tâche d'amorçage sans masquage
42
Les tâches d'amorçage avec masquage
42
3.4.2 Taille versus fréquence du voisinage orthographique au cours de la prononciation43
3.4.3 Voisinage orthographique ou voisinage phonologique ?43
3.4.4 Importance des facteurs visuels dans le voisinage orthographique43
3.5 Les effets de répétition44
3.5.1 L'effet de répétition à long terme sans masquage44
Hypothèse de la trace épisodique
44
Hypothèse de l'activation orthographique (lexicale) abstraite
44
3.5.2 L'effet de répétition à court terme avec masquage45
L'hypothèse purement visuelle
46
L'hypothèse lexicale
46
L'hypothèse prélexicale ou graphémique
47
L'hypothèse de la trace épisodique
47
4. Modèles de la lecture traitant spécifiquement du codage orthographique
47
4.1 Le modèle à Activation Interactive (McClelland & Rumelhart, 1981)47
4.2 Le modèle à Activation Vérification (Paap, Newsome, McDonald, & Schvaneveldt, 1982)49
4.3 Le modèle Logogène (Morton, 1969)50
4.4 Le modèle de Recherche Sérielle (Forster, 1976)51
4.5 Le modèle MROM (Grainger et Jacobs, 1996)52
Résumé53
Des lectures pour aller plus loin54
Chapitre 4
Le codage phonologique55
Introduction56
1. Le rôle de l'information phonologique
56
1.1 Positions classiques sur le rôle de l'information phonologique56
1.1.1 Théorie de l'accès direct56
1.1.2 Théorie de la médiation phonologique56
1.1.3 Théorie des deux routes56
1.2 L'obtention du code phonologique57
1.3 Vers un principe universel d'un codage phonologique dans la lecture silencieuse58
2. Les effets d'homophonie et de pseudo-homophonie
58
2.1 Homophonie et pseudo-homophonie : effets d'interférence58
2.2 Homophonie et pseudo-homophonie : effets de facilitation60
3. Isoler les effets phonologiques61
3.1 Code phonologique prélexical vs code phonologique lexical61
3.2 Dissocier le code orthographique du code phonologique61
4. Les effets de régularité
63
4.1 Les effets de régularité63
4.2 Remise en question de la définition de régularité64
4.3 Nouvelle définition de la régularité : effet de consistance phono-graphémique64
5. La phonologie est-elle nécessaire pour accéder à la sémantique ?
65
6. La nature du code phonologique
66
6.1 La nature du code phonologique selon Berent et Perfetti (1995) : le modèle à deux cycles de la phonologie assemblée66
6.2 Un code acoustique ou un code phonologique abstrait ?67
6.3 Nature sérielle vs parallèle du code phonologique ?68
6.4 Conclusion concernant la nature du code phonologique68
7. Modèles de la lecture silencieuse incorporant un codage phonologique
70
7.1 Le modèle à Activation-Interactive complet de McClelland & Rumelhart (1981)70
7.1.1 Le modèle à Activation multiple de Grainger et Ferrand (1994, 1996)71
7.1.2 Implémentation du modèle de Grainger et Ferrand (1994, 1996) par Jacobs et al. (1998)72
7.2 Le modèle à traitement parallèle distribué (PDP) de Seidenberg et McClelland (1989)72
7.3 Le modèle subsymbolique de Van Orden, Pennington, et Stone (1990)73
7.4 Le modèle à Deux Routes en Cascade de Coltheart, Rastle, Perry, Langdon et Ziegler (2001)74
7.5 Le modèle Connexionniste à Deux Processus (CDP+) de Perry, Ziegler et Zorzi (2007)76
Résumé77
Des lectures pour aller plus loin78
Chapitre 5
Le codage morphologique79
Introduction80
1. La nature des représentations morphologiques
80
1.1 Définition d'un morphème80
1.2 Morphologie dérivationnelle et morphologie flexionnelle80
1.3 Langues isolantes, agglutinatives et flexionnelles81
2. Les effets d'amorçage morphologique
82
2.1 Amorçage purement morphologique vs. amorçage formel (orthographique / phonologique)82
2.1.1 Amorçage morphologique à long et moyen terme82
2.1.2 Amorçage morphologique masqué à très court terme83
2.2 Amorçage morphologique vs. amorçage sémantique83
2.2.1 Amorçage morphologique à long et moyen terme83
2.2.2 Amorçage morphologique à très court terme (avec masquage)85
2.3 Amorçage purement morphologique vs. amorçage formel (orthographique / phonologique) et sémantique85
3. Les effets de fréquence des mots morphologiquement complexes
87
3.1 L'effet respectif de la fréquence cumulée et de la fréquence de surface87
3.2 L'effet de la taille et de la fréquence de la famille morphologique88
4. Les effets de la structure morphologique des nonmots et des mots
89
4.1 L'effet de pseudopréfixation et de pseudosuffixation pour les nonmots89
4.2 L'effet de pseudopréfixation et de pseudosuffixation pour les mots89
5. Les modèles du codage morphologique de la lecture
91
5.1 Les modèles holistiques sans décomposition morphologique prélexicale91
5.1.1 Le modèle de la morphologie lexicale de Manelis et Tharp (1977)91
5.1.2 Le modèle de la morphologie supralexicale de Grainger et al. (1991 ; Giraudo & Grainger, 2003)91
5.2 Les modèles de décomposition morphologique prélexicale obligatoire92
5.2.1 Le modèle de Taft et Forster (1975)92
5.2.2 Le modèle à Activation-Interactive de la morphologie prélexicale de Taft (1994)92
5.3 Le modèle hybride AAM de Caramazza, Laudanna et Romani (1988)94
5.4 Le modèle connexionniste distribué de la convergence des codes de Seidenberg et Gonnerman (2000), Plaut et Gonnerman (2000) et Gonnerman et al. (2007)94
Résumé95
Des lectures pour aller plus loin96
Chapitre 6
Le codage sémantique97
Introduction98
1. La nature des représentations sémantiques
98
1.1 La théorie des réseaux sémantiques98
1.2 Les théories componentielles de la sémantique100
1.3 L'apport de la neuropsychologie cognitive101
2. Les effets d'amorçage sémantique/associatif
101
2.1 Amorçage associatif vs. amorçage « purement » sémantique (non-associatif)101
2.1.1 Amorçage associatif102
2.1.2 Amorçage purement sémantique (non-associatif)103
2.2 Quelle mesure adéquate de la similarité sémantique : le partage de traits sémantiques ou l'appartenance à la même catégorie sémantique ?103
2.2.1 Le rôle de la force d'association verbale dans l'amorçage associatif106
2.2.2 Vers une nouvelle définition de la relation associative/sémantique : la fréquence de co-occurrence de deux mots et la notion d'espace sémantique106
2.2.3 Amorçage sémantique/associatif « médié » et la notion de distance associative107
2.3 Le décours temporel des effets d'amorçage sémantique/associatif et leur nature facilitatrice/inhibitrice107
2.4 Effets d'amorçage sémantique/associatif et stratégies108
2.4.1 Effet de la proportion de paires reliées108
2.4.2 Traitement superficiel vs. profond de l'amorce108
2.4.3 Traitement « conscient » vs. « subliminal » de l'amorce108
3. L'effet Stroop, les effets de concrétude, d'imageabilité, et d'ambiguïté sémantique (homonymie et polysémie)
109
3.1 L'effet Stroop109
3.2 Les effets de concrétude110
3.2.1 Effets de concrétude : chronométrie mentale110
3.2.2 Effet de concrétude : potentiels évoqués et imagerie cérébrale111
3.3 Les effets d'imageabilité112
3.4 Les effets d'ambiguïté sémantique113
3.4.1 Définitions et résultats préliminaires113
3.4.2 Vers une métrique de la polysémie113
3.4.3 Le locus de l'effet d'ambiguïté sémantique114
3.4.4 L'effet d'ambiguïté sémantique : facilitation ou inhibition ?114
3.4.5 Polysémie, homonymie et similarité sémantique115
4. Les modèles du codage sémantique dans la lecture
116
4.1 Le modèle de la propagation automatique de l'activation sémantique (« Spreading-activation ») de Collins et Loftus (1975)116
4.2 Le modèle computationnel distribué de Kawamoto (1993 ; Kawamoto, Farrar, & Kello, 1994)117
4.3 Le modèle computationnel distribué de Masson (1995 ; Borowsky & Masson, 1996)118
4.4 Le modèle computationnel distribué de Cree, McRae et McNorgan (1999)118
4.5 Le modèle computationnel distribué de Plaut et Booth (2000)119
Résumé121
Des lectures pour aller plus loin122
Conclusion123
Glossaire125
Bibliographie131
Index des matières145