Histoire du CNRS de 1939 à nos jours
Une ambition nationale pour la science
Denis Guthleben
Armand Colin
Sommaire
3
Remerciements
5
Préface
7
Prologue Pourquoi le CNRS ?
13
Un héritage : la «préhistoire» du CNRS14
La recherche scientifique : où et comment ?16
Un «prophète» pour la recherche18
Conseil, Service et Caisse :
l'aboutissement du projet Perrin21
Les premières assises de la recherche...24
La création du CNRS26
Missions et organisation29
Sept mois de mobilisation31
Un laboratoire mobilisé : le CRM de Toulon
et les recherches de Louis Néel35
Le CNRS dans la débâcle37
Un laboratoire dans la tourmente : l'IRHT39
Chapitre 1 Le temps des menaces
41
L'interrègne d'un doyen de province41
La nomination de Charles Jacob44
«Si l'on veut sauver l'objet
dans ce qu'il a d'intéressant...»46
Le «rapport Jacob»49
«Vous y remettrez de l'ordre»51
L'échec de la coordination53
Un remède à l'isolement :
la documentation scientifique57
La «question juive» au CNRS61
Quatre ans de recherches65
Bellevue pendant l'Occupation :
la Station du Froid et le Grand Électro-Aimant66
Le CRSIM de Marseille pendant l'Occupation69
CNRS et collaboration71
Chapitre 2 CNRS libre, CNRS libéré
75
Un réseau de «vigilance» et d'«accueil»75
Le sauvetage des scientifiques français78
«Représenter la France
dans ce qu'elle a de meilleur»82
L'héritage de Vichy84
«Vous pensez, en somme,
nous mettre en République !»87
«La science qui gagne la guerre»90
La mission scientifique en Grande-Bretagne,
suite et fin95
La mission scientifique en Allemagne99
Chapitre 3 Le changement dans la continuité
105
Le CNRS en octobre 1945105
40 laboratoires et 1 800 employés108
L'ordonnance du 2 novembre 1945
et la nomination de Georges Teissier111
Un cri d'alarme115
Des réalisations, malgré tout118
Au secours de l'Université122
La coordination : une mission arlésienne ?126
«Une loi qui complique tout et ne résout rien»128
Le renvoi de Georges Teissier132
Chapitre 4 Les années 1950, premier âge d'or
ou décennie perdue ?
135
Un nouveau directeur... général136
Le nerf de la recherche139
Les troupes de la recherche141
Un organisme ouvert ?
Les relations avec l'Université144
Un organisme ouvert ?
Les relations avec l'étranger147
Un organisme ouvert ?
Les relations avec l'industrie150
1952 : la recherche planifiée ?152
1953 : la recherche coordonnée ?154
1954-1955 : la recherche soutenue ?157
1956 : la recherche se prend en main ?160
Chapitre 5 Disciplines nouvelles, disciplines classiques
165
La physique, reine du CNRS166
La biologie entre traditions et modernité173
Les «sciences de la Terre» et l'astronomie181
Les sciences humaines et sociales,
«quelque chose de très important»183
Les difficultés du calcul au CNRS186
Chapitre 6 1958-1962, les grandes réformes
191
Jean Coulomb, directeur malgré lui ?192
Des ministres et des sages193
DGRST : du délégué à la Délégation196
IVe et Ve Républiques : une continuité ?198
Et le CNRS ?200
Une nouvelle réforme pour le CNRS203
La fin des «boursiers prolongés»205
L'«aisance financière»206
Un exemple de création :
l'Institut de recherches sur la catalyse de Lyon209
L'océan et l'espace211
L'échec de la traduction automatique215
Les RCP, pour introduire
«une toute petite discipline...»218
«Un établissement jeune, ouvert et dynamique»221
Chapitre 7 CNRS-Université, l'indispensable association
225
«Vouloir de la recherche sans gâchis, c'est la tuer !»226
Un mariage de raison230
Les LA donnent le la...233
Réexaminer la fonction de direction235
Le «DAF»239
Nouvelles priorités scientifiques241
Une «locomotive»
pour les substances naturelles243
Les sciences économiques246
Les «événements»247
Le chêne et le roseau250
«Take care of your boss,
next can be worse !»
252
Chapitre 8 Instituts et programmes,
la recherche d'un mode d'intervention
257
Le CNRS en 1970258
CERN, ILL, ESO, ESF... les prémisses
d'un espace européen de la recherche261
Le démembrement intelligent du CNRS ?265
INA, INAGES, INAG...269
INPNPP, IN2P3...273
La construction du grand accélérateur277
Une crise de la recherche ?280
Évaluer et planifier la recherche283
Vers «une entreprise de science»...287
Les premières ATP291
Programmer les sciences sociales ?294
Chapitre 9 1975, l'année de l'interdisciplinarité
et des sciences de transfert
297
Une priorité nouvelle : l'énergie298
Les réticences du CNRS pour le nucléaire300
La genèse du PIRDES303
Un «programme de recherche
un peu tous azimuts»...305
Espoirs et désenchantements307
Des «clubs» pour chercheurs et industriels312
«Protéger les chercheurs contre eux-mêmes»314
À mi-chemin des «sciences d'action»
et des «sciences d'analyse»316
Sciences pour l'ingénieur ou sciences physiques
pour l'ingénieur ?320
SPI, les premières années323
Pour un développement harmonieux du CNRS325
Un trou d'air ?328
Chapitre 10 «Le temps du respect et du dialogue» ?
331
Les assises régionales : en finir
avec «le morne défilé des plans quinquennaux»332
«Purge au CNRS»335
«Une mystérieuse alchimie»338
La «LOP»340
Pour en finir avec la «fonctionnarisation»...342
Programmes anciens...346
... et nouveaux349
Pirmat : du silex à la puce en silicium352
Contribuer à la «compétitivité
de l'industrie française»355
Groupements, laboratoires mixtes et filiales356
La coopération internationale :
«un substrat de l'action du CNRS»361
Régionaliser pour équilibrer les actions
sur le territoire364
Colbert à l'heure des biotechnologies366
Chapitre 11 Le navire amiral dans la tempête
371
Apprendre l'alternance372
«Un organisme trop complexe, mal perçu
à l'extérieur et peu efficace à l'intérieur»376
Une réflexion stratégique pérenne379
Un biologiste à la tête du CNRS384
Un «plan d'action», département par département387
Vers un «nouveau CNRS»...392
Masse critique ?398
Épilogue «L'esprit souffle où il veut»
403
Un paysage en évolution constante403
Évaluer, effectuer ou faire effectuer...
oui, mais comment ?406
Supprimer le CNRS ?410
Liste des sigles
413
Index des noms propres
419