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Livre

Le portrait du diable

Résumé

Pour punir un cardinal qui n'avait pas apprécié son Jugement dernier, Michel-Ange fit son portrait en Lucifer. Cette anecdote est signalée par l'historien de l'art comme révélatrice d'une évolution culturelle majeure, à savoir la disparition de la figure du diable dans la peinture. Il montre la singularité de la culture humaniste, qui réintègre les catégories diaboliques à l'intérieur de l'humain.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2009
  • Notes
    • Bibliogr. p. 119-122. Notes bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (123 p.-XXXII p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-918682-01-1
  • Indice
    • 7.13 Iconographie chrétienne et juive
  • Quatrième de couverture
    • Le portrait du Diable

      Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer. L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces. Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 7.13 ARA

    Niveau 3 - Arts