• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Le déni de l'excès : homogénéisation sociale et oubli des personnes

Résumé

Constatant le déni de l'excès que sanctionne la schize « postmétaphysique » entre critique intellectuelle et conviction privée, plusieurs stratégies d'autoréflexion sont ici proposées. Elles correspondent à différentes formes de socialisation de la philosophie, de la théologie, des sciences humaines. Elles posent le pari que le déni de lexcès conduit à un déni de l'humain.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (205 p.) ; 23 x 15 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7056-8052-7
  • Indice
    • 135 Philosophie politique et sociale
  • Quatrième de couverture
    • Le déni de l'excès

      L'Europe n'en a pas fini avec le processus de sécularisation qui se développe depuis l'époque moderne. Aujourd'hui, la sécularisation de nos sociétés prend de nouvelles formes, sur lesquelles se sont penchées les sciences humaines, la philosophie, la théologie et toutes les autres disciplines qui traitent du religieux. La circonscription de l'espace public, en tant qu'espace dépourvu de toute conviction, est l'une des revendications premières de nos démocraties laïques. Pourtant, en suivant des chemins débroussaillés par Lévinas ou Rancière, les auteurs montrent que cette pratique de la négation de tout ce qui excède le champ de la pensée neutre (qu'elle soit scientifique, idéologique, politique, sociale...) ne va pas sans effets pervers. Les nouveaux modes de socialisation, qui découlent de ce déni de l'excès, conduisent inéluctablement à un déni de l'humain.

      Peut-on alors réfléchir à d'autres stratégies vis-à-vis de ce mouvement de fond qu'est la sécularisation de nos sociétés, qui fait encourir le risque d'une trop forte homogénéisation sociale et d'un oubli des personnes ?


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 135 DEN

    Niveau 2 - Philosophie