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Pour une ethnoarchéologie théorique : mérites et limites de l'analogie ethnographique

Résumé

L'ethnoarchéologie est une stratégie expérimentale de compréhension des faits matériels archéologiques reposant sur l'analyse de ces faits dans les cultures vivantes ou récemment disparues et sur le concept d'analogie comportementale, stratégie destinée à résoudre des problèmes pertinents pour l'archéologue. Ce livre peut servir de référence et de modèle pour les futures enquêtes de terrain.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2011
  • Notes
    • Bibliogr. p. 347-375. Glossaire
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (388 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-87772-457-9
  • Indice
    • 93.2 Archéologie, méthodes
  • Quatrième de couverture
    • L'ethnoarchéologie est une stratégie expérimentale de compréhension des faits matériels archéologiques reposant sur l'analyse de ces faits dans des cultures vivantes ou récemment disparues et sur le concept d'analogie comportementale, stratégie destinée à résoudre des problèmes pertinents pour l'archéologue.

      Alain Gallay puise dans ses archives de terrain au Mali et ailleurs en Afrique, ses notes de cours ainsi que dans la littérature ethnologique de ces trente dernières années, pour bâtir un véritable traité qui servira de référence et de modèle pour les futures enquêtes de terrain. Il propose également une lecture originale de l'anthropologie en montrant que les théories développées au cours de l'histoire de la discipline peuvent s'intégrer dans un schéma de compréhension d'ensemble comme autant de visions partielles des comportements culturels.


  • Tables des matières
      • Pour une ethnoarchéologie théorique

      • Mérites et limites de l'analogie ethnographique

      • Alain Gallay

      • Éditions Errance

      • Introduction 9
      • Chapitre I Rencontres et construction d'un regard 21
      • 1. Jeunesse 24
      • Robert et Evelyne Gallay, 1941 : la découverte de l'autre 24
      • Adrien Jayet, 1954 : la vision naturaliste 26
      • André Leroi-Gourhan, 1960 : les archives de la terre et la vision ethnologique de la préhistoire 28
      • Claude Lévi-Strauss, 1960 : l'esprit de géométrie 29
      • Jean-Claude Gardin, 1960 : les exigences de la transparence 31
      • Gretel Hensler, 1964 : les assemblages de la préhistoire 32
      • 2. L'appel de l'Afrique 36
      • Herman Haan, 1964 : la découverte des Dogon 36
      • Claude Meillassoux, 1965 : une vision marxiste des sociétés 38
      • Olivier-Jean Bocksberger, 1968 : les civilisations mégalithiques et l'enquête archéologique 41
      • Albert Jacquard, 1976 : le Sahel précolonial et l'enquête ethnohistorique 43
      • Pierre Pétrequin, 1984 : l'ethnoarchéologie 44
      • Luigi Cantamessa, 1986 : comment découvrir un continent ? 47
      • Eric Huysecom, 1986 : le devoir de retour 48
      • André Houot, 1992 : science et beaux-arts 51
      • Alain Testart, 2006 : vers une anthropologie générale 52
      • Chapitre II Champs de réflexion 59
      • 1. Les champs de la pensée humaine 59
      • 2. Anthropologie et archéologie face à la question de la généralisation des savoirs 63
      • Niveau 1 : originalité des paradigmes disciplinaires 64
      • Niveau 2 : opposition des sciences humaines et des sciences de la Nature 69
      • Niveau 3 : opposition entre processus scientifiques et histoire au sein de l'explication 71
      • Niveau 4 : constitution d'un niveau scientifique permettant d'opposer nos pratiques à celles de la littérature et des beaux-arts 73
      • Chapitre III Niveau 1 : regards disciplinaires sur l'archéologie et l'anthropologie 79
      • 1. L'analogie inévitable : les mécanismes de l'interprétation en archéologie 80
      • Propriétés et attributs 80
      • Rétrodiction et transfert d'attribut 81
      • Ressemblance calculée ou affirmée 83
      • Corpus de référence explicite ou implicite 83
      • Domaine de référence chaîné 84
      • Nécessité d'un référentiel 84
      • Emboîtement des interprétations 85
      • 2. Paradigmes : l'analogie ethnographique dans une perspective historique 88
      • Les Lumières et l'archéologie des processus 88
      • Les Antiquaires et l'archéologie descriptive 94
      • Le transformisme et l'évolutionnisme unilinéaire 95
      • L'évolutionnisme et le (néo) évolutionnisme 98
      • Le romantisme allemand et l'archéologie des peuples 102
      • Le structuralisme et l'archéologie contextuelle 105
      • L'actualisme et l'ethnoarchéologie 107
      • Quelle place pour l'anthropologie dans l'archéologie ? 110
      • 3. Méthodes : une troisième mutation pour l'archéologie d'aujourd'hui 112
      • Les années 50 115
      • Les années 60 : l'enthousiasme 117
      • Les années 70 : les impasses 122
      • Le retour à la raison 128
      • [encadré 1] Pertinence des références ethnologiques : la question palafittique 138
      • [encadré 2] Limites de l'analogie ethnographique : peut-on remonter de l'iconographie à l'idéologie ? 146
      • [encadré 3] Qu'est-ce qu'une construction logiciste ? 152
      • Chapitre IV Niveau 2 : sciences humaines et sciences de la nature : l'option naturaliste 157
      • 1. Écarter les préjugés métaphysiques 158
      • L'objectivisme 158
      • Le mathématisme 159
      • Le déterminisme 160
      • Le réductionnisme 160
      • Le psychologisme 160
      • 2. Les trois pôles des recherches en sciences humaines 161
      • Pôle naturaliste 161
      • Pôle rationaliste et intentionnaliste 163
      • Le pôle symbolique 165
      • 3. La préférence donnée au pôle naturaliste 166
      • Limites du pôle rationaliste et intentionnaliste 166
      • Limites du pôle symbolique 169
      • Choix du pôle naturaliste 170
      • [encadré 4] Une difficile recherche des lois 172
      • Chapitre V Niveau 3 : science et histoire : mécanismes, scénarios, régularités 179
      • 1. Scénarios 181
      • Caractère lacunaire de la documentation 183
      • Contingence et non prédictibilité 183
      • L'apport incontournable des sciences sociales : une rétrodiction nécessaire 184
      • Contextualisation 186
      • L'inscription dans la durée 187
      • "Causalité" historique 187
      • Limites du jeu historique 190
      • 2. Régularités 190
      • Les modèles décrivent 191
      • Sélection et autonomisation de critères pertinents 192
      • Outil comparatif abstrait et expérimentation indirecte 193
      • Un complément indispensable des scénarios 193
      • Les limites du jeu des régularités 194
      • 3. Mécanismes 195
      • Explication et compréhension en profondeur 196
      • Temps actualisé de situations prévisibles 197
      • Relations entre deux phénomènes du même ordre 197
      • Relations générales, relations nécessaires 198
      • Secteur limité et décontextualisation 198
      • Les limites de l'explication par les mécanismes 198
      • 4. Relations scénarios - régularités 200
      • L'étude de cas comme expression d'une généralité 200
      • Démarche comparative 201
      • Vers une logique de l'histoire 202
      • Rétrodiction 203
      • Modèles et contextualisation 203
      • 5. Relations régularités - mécanismes 205
      • 6. Naturalisme, symbolisme, rationalisme : une vue intégrée 207
      • 7. Place de l'ethnoarchéologie 209
      • [encadré 5] Les empires précoloniaux de la zone sahelienne : une histoire qui a besoin de concepts généraux 212
      • [encadré 6] Une recherche intégrée : quels rites funéraires pour les cercles mégalithiques sénégambiens ? 218
      • [encadré 7] Des scénarios aux modèles : une vision unifiée des sociétés guerrières du sahel médiéval 226
      • [encadré 8] La recherche des mécanismes : céramique tournée et spécialisation artisanale 234
      • Chapitre VI Niveau 4 : science et littérature : problèmes de langage 243
      • 1. Place des schématisations logicistes 244
      • Un dédoublement des constructions 246
      • Tenir compte de la réalité archéologique 249
      • Conflits d'interprétations et facteurs C 250
      • 2. Langages et outils de connaissance 254
      • Le rejet d'une troisième voie 255
      • Langage de l'observé et langage de l'observateur : une distinction nécessaire 257
      • Le langage comme outil de connaissance : une construction extérieure 259
      • Langage et réduction de la diversité 260
      • 3. Les limites du langage naturel 260
      • 4. Le recours nécessaire au langage scientifique 263
      • 5. Relations entre langages naturels et langage scientifique 264
      • Questionnaires 264
      • Utilisation de termes locaux dans les constructions savantes 264
      • 6. Le rôle du langage naturel dans les schématisations logicistes 266
      • Les commentaires 268
      • Les prolongements plausibles 269
      • Les oeuvres romanesques 270
      • Aspects littéraires : questions scientifiques 270
      • Aspects littéraires : l'imaginaire 272
      • [encadré 9] Intégrer les raisons des acteurs : partitions ethniques et traditions céramiques 276
      • [encadré 10] Les enseignements du rêve : images de la préhistoire 286
      • Chapitre VII Un programme pour l'ethnoarchéologie 297
      • 1. Une vue élargie de l'ethnoarchéologie 298
      • Expérimentation 298
      • Protocoles semi-expérimentaux 299
      • Variations concomitantes 299
      • Ethnohistoire 299
      • 2. Mener pratiquement une enquête ethnoarchéologique 300
      • Restriction des objectifs 300
      • Données statistiques 301
      • Formulation des règles d'inférences 301
      • 3. Étape 1 Décrire la variabilité 302
      • 4. Étape 2 Décrire les mécanismes responsables de la variabilité 303
      • Chaînes opératoires techniques et styles 303
      • Discours sur l'identité 304
      • Réseaux matrimoniaux et réseaux d'apprentissage 305
      • Réseaux socio-économiques 305
      • 5. Étape 3 Formuler des règles transculturelles 306
      • Simulation du contexte archéologique 306
      • Généralisation des concepts interprétatifs (décontextualisation) 308
      • Présentation logiciste des règles 309
      • Délimitation du contexte de déclenchement des règles 309
      • Durée des contacts 313
      • 6. Applications aux contextes archéologiques 313
      • 7. Cumulativité dans la restitution des mécanismes et des scénarios 316
      • 8. Cumulativité au sein d'une construction : les démonstrations 317
      • Mécanismes et processus 317
      • Scénarios et récits 318
      • 9. Cumulativité au delà de la construction : les validations 321
      • Mécanismes et processus : extension L/T 321
      • Scénario et récit : extension F 322
      • [encadré 11] La confrontation au terrain : peuples et céramiques de la boucle du Niger 326
      • Conclusions 341
      • Bibliographie 347
      • Glossaire 377

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 93.2 GAL

    Niveau 2 - Histoire