par Mann, Theodore Augustin (1735-1809)
Hermann
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Disponible - 550.731 MAN
Niveau 2 - Sciences
par Mann, Theodore Augustin (1735-1809)
Hermann
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1777, alors qu'à l'Académie de Bruxelles l'opinion dominante interprète les grands hivers du XVIIIe siècle comme un signe de refroidissement du globe, T. A. Mann soutient que la Terre subit un réchauffement climatique global et irréversible auquel il reconnaît une cause anthropique qu'il juge toutefois insuffisante pour fournir une explication du phénomène.
En 1777, Théodore Mann soutenait devant ses pairs de l'Académie de Bruxelles que la terre subissait un réchauffement climatique général et irréversible. Il s'opposait ainsi à l'opinion dominante qui interprétait les grands hivers du XVIIIe siècle comme un signe de refroidissement du globe et à la théorie de la terre de Buffon.
Mann développa cette thèse cinq ans plus tard dans les Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets. Quel rôle jouait ici le facteur anthropique ? Étaient considérés l'abattage des forêts, l'agriculture intensive et l'assèchement des zones humides. L'action humaine ne lui semblait cependant pas suffisante pour expliquer le global warming. Partisan d'une conception plutonienne de la formation de la terre et adhérant à l'idée cartésienne d'un feu central, Mann avança que le principe de chaleur, libéré par la combustion opérant au coeur du globe, se dégage à la surface de la terre et en augmente progressivement la température. Il anticipait ainsi le débat qui agite la communauté scientifique actuelle, que l'on sait partagée entre la causalité attribuée aux activités humaines et la logique propre des causes physiques.
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