• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Kepler, la physique céleste : autour de l'"Astronomia nova", 1609

Résumé

Avec l'Astronomia nova, tous les mouvements célestes sont désormais démontrés par leur cause physique. Le livre assure le triomphe de la physique copernicienne contre Aristote, Ptolémée, Tycho Brahé et d'autres. Il ouvre même les portes à ce qu'on appelera bientôt la "mécanique céleste". Eclairages variés sur cette oeuvre qui a contribué à redéfinir les critères de la scientificité.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011
  • Notes
    • Bibliogr. p. 311-334. Notes bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (358 p.) : ill. couv. ill. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-251-42046-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Comme le De Revolutionubus de Nicolas Copernic (1543), l'Astronomia Nova de Johannes Kepler (1609) est un livre sans fioritures, écrit pour les seuls mathématiciens. En plus d'une technicité déjà assez rébarbative, l'ouvrage n'épargne au lecteur aucun détail d'une recherche émaillée de revers de fortune et d'hypothèses sans lendemain. Mais ceux qui ont eu le courage de la lire ont pu être les témoins d'une victoire inouïe, et d'une mutation radicale de la science astronomique devenue « physique céleste ». Tous les mouvements célestes sont désormais démontrés par leur cause physique : une vertu motrice émanée du soleil, coeur et vrai centre du monde. L'Astronomia Nova assure donc le triomphe de la théorie copernicienne, contre Aristote, Ptolémée, Tycho Brahé et d'autres. Elle va même plus loin : en renonçant au principe du mouvement circulaire uniforme - la première des deux lois découvertes dans cet ouvrage définit la trajectoire elliptique des planètes -, elle ouvre un horizon nouveau à ce qu'on appellera bientôt la « mécanique céleste ».

      Toutes les contributions réunies dans ce volume concourent à jeter un éclairage nouveau sur une oeuvre qui a aussi contribué à redéfinir les critères de la scientificité et l'objet même du savoir à l'époque moderne : en ruinant la théorie aristotélicienne des moteurs célestes, l'Astronomia nova a porté un coup fatal à la définition traditionnelle de la métaphysique, en sa dimension thé(i)ologique, comme science des substances immobiles et séparées. C'est dire qu'en dépit d'un propos à la fois très technique et circonscrit, l'oeuvre de l'astronome impérial a ébranlé les bases sur lesquelles reposait tout l'édifice du savoir au seuil de l'époque moderne. Au-delà de son public savant et mathématicien, l'oeuvre intéresse donc - ou devrait intéresser - tous ceux qui veulent savoir ce que c'est que savoir.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 52(091) KEPL 2

    Niveau 2 - Sciences