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Livre

Trois ans à la Guadeloupe : lettres d'Eugène Berthot à son épouse demeurée en France, 1843-1846

Résumé

Recueil des lettres journalières qu'Eugène Berthot a adressées à son épouse de 1843 à 1846, depuis la Guadeloupe, pays qu'il a rejoint pour aider à sa reconstruction après le tremblement de terre du 8 juillet 1843. Il évoque le sort des esclaves (qu'il rachète régulièrement) et ses rapports avec les maires, les habitants et les curés, ainsi que les coulisses du gouvernement local.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2012
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (355 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-296-96154-8
  • Indice
    • 980.98 Histoire des Petites Antilles françaises
  • Quatrième de couverture
    • Trois ans à la Guadeloupe

      Lettres d'Eugène Berthot à son épouse demeurée en France (1843-1846)

      Pendant les trente mois qu'a duré son séjour en Guadeloupe, Eugène Berthot a écrit à sa femme presque tous les jours. Il arrive peu de mois après la catastrophe du 8 février 1843. Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, il est là pour reconstruire le pays. On l'a vu aux quatre coins de la Guadeloupe, dépendances comprises ; il y a rencontré les maires, les curés, nombre d'habitants. Grâce à ses fonctions, il a été en rapport constant avec la haute administration locale, est intervenu chaque fois que de besoin devant le Conseil privé et le Conseil colonial. Ses lettres nous révèlent le fonctionnement du pouvoir local sur fond de rivalités, manoeuvres, compromissions, malversations. Tous les hommes qu'il a approchés ne sont pas également attachés au bien commun, loin s'en faut. Son témoignage est accablant pour certains d'entre eux. Il ne s'est pas fait que des amis. Heureusement pour lui, il se trouve que, dès son arrivée, il a été admis dans l'intimité du gouverneur Gourbeyre, qui l'a protégé. Pour nous, c'est l'occasion de mieux connaître l'homme du 8 février. Hélas, le gouverneur meurt en juin 1845, chacun révèle alors son vrai visage.

      Berthot a été, dès son arrivée, révolté par le sort des esclaves : très vite, il a lancé une souscription auprès des siens pour racheter un esclave à son propriétaire et lui offrir sa liberté, puis un autre, puis un autre... Sa famille, ses amis, ont cédé à sa demande plus qu'ils n'ont adhéré à son projet. Leurs lettres sont citées dans les notes, elles contribuent à faire de cet ouvrage un document irremplaçable pour l'historien des mentalités sous la Monarchie de Juillet, tant en Guadeloupe qu'en France, en ces années qui précèdent immédiatement l'abolition de l'esclavage par la IIe République.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 980.98 BER

    Niveau 2 - Histoire