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Livre

Sur ces chemins où nos pas se sont effacés : mémoires d'une Tzigane d'Alsace

Résumé

Alsacienne, l'auteure évoque son destin de femme tzigane aujourd'hui sédentarisée. Agée de 85 ans, elle se souvient de son enfance itinérante à travers les villages des Vosges du Nord marquée par la musique et la vie de famille, puis de son adolescence durant laquelle elle fut contrainte par les nazis à fuir vers la région lyonnaise.


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012
  • Notes
    • Glossaire
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (219 p.) : ill.; ; 22 x 16 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7165-0772-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • « Rien ne nous appartenait
      Mais nous appartenions au monde
      Et vivions en harmonie avec lui. »

      Ainsi parle Louise Helmstetter, tzigane née en 1926 dans une roulotte quelque part au creux des collines boisées de l'Alsace du nord, devenue la mémoire vivante d'un monde disparu, broyé par le progrès technique et par les guerres. L'eau et le vent, les animaux et les fleurs, le rythme des saisons et la route qui appelle, toujours plus loin, toujours ailleurs : Pisla - c'est le prénom tzigane de Louise - ne sait ni lire ni écrire, mais elle se souvient de tout et raconte comme une poétesse. Elle trouve les mots pour dire la musique et l'insouciance, le froid et la solidarité, le chant de l'oiseau et la fraîcheur de la rosée, la bonté comme la méchanceté des humains. Elle a connu le choc terrible de la guerre, l'expulsion par les nazis, le refuge précaire à Lyon, avant le retour dans une région vidée de ses tziganes. Pour rester libre et fière dans un monde devenu hostile à son peuple, Louise a choisi avec sa famille de s'installer dans une maison au pied des Vosges, mais elle a gardé intactes et transmis, plus vivantes que jamais, la culture, la langue et les valeurs tziganes. Musique, pèlerinages, film, rencontres - avec Yehudi Menuhin et Ravi Shankar - et l'impérieuse nécessité de défendre la nature menacée.

      « Bonjour, la mer !
      Dans le creux de mes mains, je contemple ton grand mystère.
      Pardon, au nom de tous ceux qui te font du mal,
      Pardon, source immense. »


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 300.74 HEL

    Niveau 2 - Sociologie, démographie