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Livre

À coups de théâtre

Résumé

La réalité théâtrale est au coeur de cette étude, qui se réfère à Macbeth ou Bérénice pour étayer ses propos en analysant le passage de l'épique au tragique notamment.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (165 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Genre
  • ISBN
    • 978-2-296-08821-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • À coups de théâtre

      Jean Gillibert n'a cessé de se battre avec la réalité du théâtre pour la mieux servir. En refusant la supposée vérité des dramaturgies « rationnelles », nées des Lumières de Lessing ; lesquelles ont ignoré, par idéologie interprétative, le devenir d'une oeuvre de théâtre.

      La réalité du théâtre grec a pris racine dans le passage de l'épique au tragique. Il fallait alors un lyrisme absolu pour servir cet enjeu essentiel. Sénèque, en bon Romain, Claudel en bon « Catho », n'ont donné au lyrisme qu'une « Raison ». Shakespeare, dans sa fureur historique, a su conduire au plus haut niveau une fureur de néantisation. Contre le pouvoir absolu, Racine a chanté par l'élégie, c'est-à-dire la « modestie » humaine devant la mort, le pouvoir de grâce d'un Dieu caché. La Révolution de 89 - toutes les révolutions - n'a pas su sécréter une pseudo réalité théâtrale. Nerval et Baudelaire, hantés par le théâtre, ont admirablement senti et douloureusement vécu. Claudel, Genet, Beckett ont tapé sur le « gong » : tout a résonné au cirque du langage confondu avec le verbe. Brecht, avec un grand art, a cru servir le refus du tragique en nourrissant un épique de partisan, souvent de pacotille. L'impuissance lyrique, poétique, est atteinte même en opéra de l'atonalité.

      C'est à cette réalité que Jean Gillibert s'est mesuré dans cet ouvrage franc et ample, dans le style qu'on lui connaît.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 81-2 GIL

    Niveau 3 - Langues et littératures