Les effets patrimoniaux du pacte civil de solidarité
L'invention d'une nouvelle forme de conjugalité
Wilfried Baby
Defrénois
lextenso
RemerciementsV
PréfaceVII
AbréviationsXI
SommaireXIII
Introduction1
Première partie
L'irrésistible « matrimonialisation » du pacs au cours de la vie commune
Titre I : La construction progressive d'un « régime primaire »31
Chapitre 1. Les aspects civils33
Section 1. L'aide matérielle, cousine de la contribution aux charges du mariage33
§ 1. L'objet et la détermination de l'aide matérielle
34
A. L'objet de l'aide34
B. La détermination de l'aide apportée par chaque partenaire35
§ 2. La mise en oeuvre de l'aide matérielle
36
A. La nature de l'aide apportée36
B. La sanction en cas d'inexécution36
Section 2. La transposition de la solidarité ménagère38
§ 1. L'objet de la solidarité
39
A. Un rapprochement avec le mariage en trois temps39
1. La version initiale39
2. La réforme de 200639
3. La loi du 1er juillet 201040
B. Des différences persistantes42
§ 2. La mise en oeuvre de la solidarité entre partenaires
42
A. L'information des créanciers facilitée par la loi du 23 juin 200643
1. Le dispositif prévu par la loi de 199943
2. Un dispositif profondément réformé en 200643
B. L'encadrement temporel de la solidarité44
1. La date de prise d'effet de la solidarité44
2. La date du terme de la solidarité44
Section 3. La non reprise de certaines dispositions matrimoniales45
§ 1. La protection du logement du couple
45
A. La non-transposition de l'article 215 alinéa 3 du Code civil45
1. Le silence législatif45
2. Un secours contractuel46
B. La non-extension de l'article 1751 du Code civil47
§ 2. Les autres silences
48
A. Le devoir de secours48
B. L'autonomie professionnelle et patrimoniale48
1. L'autonomie professionnelle48
2. L'autonomie patrimoniale49
Chapitre 2. Les aspects fiscaux et sociaux51
Section 1. Une assimilation fiscale avancée51
§ 1. L'imposition sur les revenus
51
A. La soumission à une imposition commune51
1. Le principe51
2. Les exceptions52
B. L'imposition des revenus des années transitoires52
§ 2. Les autres catégories d'imposition
53
A. Les droits de mutation à titre gratuit entre vifs54
B. L'Impôt de solidarité sur la fortune, la taxe d'habitation et la taxe foncière54
§ 3. La solidarité fiscale
55
Section 2. Une assimilation sociale progressive55
§ 1. Les droits sociaux
55
§ 2. Les droits professionnels
56
A. Les droits dans l'entreprise ou la fonction publique56
B. L'accès au statut de conjoint collaborateur56
Conclusion partielle57
Titre II : Une offre de régimes de biens a minima59
Chapitre 1. La détermination du régime de biens : de l'importance de la forme sur le fond61
Section 1. Le choix initial du régime de biens : quel contenant pour quel contenu ?61
§ 1. Le succès de la forme sous-seing privé et ses dangers
62
A. Les raisons d'un succès62
1. Le triomphe de l'ignorance62
2. Des arguments séduisants63
a) La gratuité
63
b) La facilité et la simplicité (... apparentes)
64
B. Les conséquences de ce choix64
1. Des choix peu éclairés quant au contenu64
a) La clarté et la licéité des conventions
64
b) La compréhension des régimes
65
2. Les problèmes de disparition du contenant65
a) Un facteur d'insécurité juridique
66
b) Quelles solutions ?
67
§ 2. La nécessaire promotion du Pacs authentique
69
A. Les « fondamentaux » de l'acte authentique69
B. Le conseil professionnel70
C. L'enregistrement des Pacs authentiques par les notaires eux-mêmes70
1. De nouveaux atouts pour le Pacs authentique71
a) La rapidité
71
b) La proximité et la disponibilité
71
2. Une réforme à la portée malgré tout incertaine72
a) Du point de vue des futurs partenaires
72
b) Du point de vue des notaires
73
§ 3. Quelles solutions pour l'avenir
75
A. La conservation du Pacs sous-seing privé par le greffe du tribunal d'instance75
B. L'obligation de recourir au Pacs authentique75
C. La diminution du coût du Pacs authentique76
D. La mise en place d'un simple enregistrement sans contrat76
E. La mise en place d'un modèle unique de Pacs sous-seing privé76
Section 2. Le changement de régime de biens : la souplesse à quelles fins ?77
§ 1. La procédure de changement de régime
77
A. La comparaison avec la conclusion de la convention initiale de Pacs77
B. La comparaison avec le changement de régime matrimonial78
§ 2. L'opportunité d'un changement de régime
79
A. Le passage du régime de la séparation à celui de l'indivision80
B. Le passage du régime de l'indivision à celui de la séparation81
C. Le passage du régime de 1999 à l'un des régimes actuels82
D. Le passage d'un régime inconnu à l'un des régimes actuels83
Chapitre 2. Le contenu des régimes : le Pacs entre copie et prototype85
Section 1. La « matrimonialisation » marquée des règles relatives à l'actif partenarial86
§ 1. La répartition de l'actif : un saut dans le connu
86
A. Le régime initial de la double présomption ou la « visite aux enfers »86
1. La genèse87
2. Le mécanisme général88
a) Les biens objets de la présomption d'indivision légale
88
(1) Les meubles meublants acquis à titre onéreux durant le pacte89
(2) Les autres biens acquis à titre onéreux durant le pacte91
b) Les biens exclus de la présomption d'indivision
98
(1) Les biens possédés antérieurement à l'enregistrement du Pacs98
(2) Les biens acquis à titre gratuit pendant le Pacs99
c) Les biens dont la qualification demeure incertaine
100
(1) Les revenus du travail et des biens personnels100
(2) Les biens crées103
3. L'analyse de la double présomption d'indivision105
a) Une nature particulière
105
(1) Les présomptions d'acquêt et d'indivision, des règles de preuve105
(2) L'emploi maladroit de la présomption dans la loi de 1999106
b) Des conséquences importantes
107
4. Les effets de la double présomption en cas de financement inégal par les deux partenaires : la possibilité d'un recours entre partenaires ?108
a) Le rappel du régime actuel de l'indivision des acquêts
108
b) L'incertitude
109
(1) Les thèses en présence109
(2) Pour une solution équilibrée112
5. Quel avenir pour ce régime ?114
a) Des critiques nombreuses
114
b) Les solutions proposées
115
B. Le régime légal actuel de la séparation de biens ou le changement de cap116
1. La séparation de biens, nouveau régime légal116
a) Un régime censé répondre aux attentes de la majorité des partenaires
116
b) Un régime censé pallier le défaut d'information des partenaires
117
2. L'analyse du mécanisme : une forte inspiration de la séparation de biens entre époux118
a) Le principe : l'absence d'indivision entre les partenaires
119
b) Les exceptions : l'existence d'indivisions malgré tout
119
(1) Les biens volontairement acquis en indivision119
(2) Les biens reçus en indivision par libéralité121
(3) Les biens présumés indivis à défaut de preuve de la propriété exclusive121
c) Des catégories de biens impérativement exclues de la présomption d'indivision ?
124
(1) L'analyse de l'argumentation au soutien de cette thèse ?124
(2) L'appréciation juridique de cette thèse125
(3) L'appréciation des conséquences pratiques de cette thèse125
C. Le régime optionnel actuel de l'indivision des acquêts ou la communauté légale moderinisée127
1. La volonté d'offrir une option communautaire127
2. L'analyse du mécanisme : un oeil vers le passé, l'autre vers l'avenir129
a) Les acquêts, coeur de l'indivision partenariale
129
(1) Les biens concernés129
(2) Les caractères de l'entrée en indivision de ces biens133
(3) Quelques observations lexicales144
b) Les biens demeurant personnels à chaque partenaire
146
(1) La liste de l'article 515-5-2 du Code civil146
(2) Les autres biens personnels sans équivoque157
(3) Les exceptions oubliées par la liste158
c) Un laboratoire pour une prochaine réforme du droit des régimes matrimoniaux ?
161
3. Les possiblités d'aménagements conventionnel de ce régime optionnel162
a) Les difficultés communes suscitées par les aménagements conventionnels du régime de l'indivision
162
(1) La question de la licéité163
(2) La question de l'efficacité169
b) L'analyse de chaque type d'aménagement
170
(1) L'extension de la masse indivise171
(2) La réduction de la masse indivise172
(3) Le principe d'un remboursement en cas de financement inégalitaire173
(4) La stipulation de quotités de propriété différentes173
(5) La question des « apports à indivision »173
§ 2. La gestion des biens : une inspiration matrimoniale inégale
175
A. La gestion des biens personnels d'un partenaire : une « matrimonialisation » discrète175
1. La reprise de la structure du droit des régimes matrimoniaux175
a) Le principe d'independance
175
(1) Le principe général175
(2) Un principe renforcé par la présomption mobilière176
b) Les exceptions à l'indépendance de gestion
177
2. L'absence des principales dispositions matrimoniales178
a) La présomption en matière bancaire
178
b) Les restrictions à la liberté de gestion
179
(1) L'article 215 alinéa 3 du Code civil relatif à la protection du logement familial179
(2) L'article 218 du Code civil relatif au mandat entre époux179
(3) Les mesures de crise180
B. La gestion des biens indivis : une « matrimonialisation » affirmée181
1. Les règles légales applicables : entre droit de l'indivision et droit de la communauté181
a) Remarques liminaires : à la recherche d'une césure
181
b) L'application du régime légal de l'indivision au régime de la loi de 1999 et au régime légal actuel
183
(1) Les règles générales183
(2) Les mesures de crise184
c) Le renvoi au droit de la communauté pour le régime de l'indivision des acquêts
186
(1) La transposition partielle des règles de gestion de la communauté186
(2) L'application complémentaire du droit légal de l'indivision189
2. L'organisation conventionnelle de la gestion : un outil de parachèvement du régime189
a) La conclusion d'une convention d'indivision sur un bien déterminé
189
(1) Une faculté ouverte à tous les partenaires189
(2) La règlementation des conventions d'indivision190
(3) Les avantages de la conclusion d'une convention d'indivision191
b) La conclusion d'une convention d'indivision générale
193
(1) Les risques de confusion193
(2) Une faculté offerte à tous les partenaires193
(3) Les particularités de la convention générale194
(4) Les avantages de la conclusion d'une convention d'indivision générale196
Section 2. Le passif partenarial : un silence assourdissant196
§ 1. Le recours au droit commun et ses conséquences
197
A. L'obligation à la dette197
1. Le principe de l'étanchéité des patrimoines197
a) Les dettes engagées par un partenaire seul
197
(1) Une solution commune aux trois régimes197
(2) La détermination du gage des créanciers198
b) Les dettes engagées par les partenaires ensemble
200
2. Les exceptions au principe de l'étanchéité200
a) La solidarité entre partenaires
200
(1) Les hypothèses de solidarité entre partenaires200
(2) Remarque relative aux conséquences pratiques de la solidarité entre partenaires indivis201
b) Le cas particulier des créances résultant de la conservation ou de la gestion d'un bien indivis
202
c) Le contournement d'une indivision « factice » par l'action paulienne
203
d) Le cas particulier des procédures collectives
205
(1) La réintégration d'un bien acquis par le conjoint du débiteur dans la procédure205
(2) Le traitement des créanciers du conjoint du débiteur commun en biens205
(3) L'extension de la procédure au conjoint du débiteur commun en biens205
e) La société créée de fait
206
B. La contribution à la dette206
1. Le principe d'étanchéité des patrimoines206
2. Les exceptions207
a) Le droit du Pacs
207
b) Le droit de l'indivision
208
c) Le droit commun
208
§ 1. La non transposition des règles de la communauté entre époux au régime de l'indivision des acquêts
208
A. Le parallèle entre structures communautaire et indivisaire209
1. Les dettes ménagères209
a) L'obligation à la dette
209
b) La contribution à la dette
209
2. Les dettes antérieures au régime ou grevant les successions ou les libéralités210
a) L'obligation à la dette
210
b) La contribution à la dette
211
3. Les dettes nées pendant le régime et ne grevant pas les libéralités reçues par un membre du couple212
a) L'obligation à la dette
212
(1) Le principe212
(2) L'exception : le cas de l'emprunt ou du cautionnement contracté par un membre du couple213
b) La contribution à la dette
214
B. Une géométrie partenariale déséquilibrée215
1. Le constat215
2. Quelles solutions ?216
a) Le reprise du dispositif de la communauté légale ?
216
(2) Le bien-fondé d'une telle transposition216
b) Une adaptation de l'article 815-17 du Code civil ?
219
c) Une lecture audacieuse de l'actuel article 515-5 du Code civil ?
219
C. La préfiguration d'une future réforme de la communauté légale ?220
1. Une adoption législative à moyen terme ?220
2. Une adoption conventionnelle à court terme ?221
Conclusion de la première partie223
Deuxième partie
Des différences à maintenir au terme de la vie commune
Titre I : La séparation229
Chapitre 1. Des rapprochements ponctuels avec le droit des régimes matrimoniaux237
Section 1. Un juge désormais commun à tous les couples237
§ 1. Les hypothèses d'intervention judiciaire
237
A. Le désaccord quant à la liquidation237
B. L'exercice de l'autorité parentale238
§ 2. La détermination du juge compétent
238
A. La situation antérieure à la loi du 12 mai 2009238
B. La réforme du 12 mai 2009239
1. Le contenu de la réforme239
2. La procédure240
3. Les pouvoirs du juge aux affaires familiales en matière de Pacs240
4. La portée de cette réforme241
§ 3. Le recours aux nouveaux modes de règlement des conflits ?
241
A. L'arbitrage241
B. La conciliation242
C. La médiation242
Section 2. La revalorisation des créances243
§ 1. La revalorisation par le renvoi au régime des récompenses entre époux
243
A. La transposition des modalités de calcul de l'article 1469 du Code civil244
1. Le rappel du mécanisme de l'article 1469 du Code civil244
a) Le principe du premier alinéa
244
b) La première exception relative aux dépenses nécessaires (alinéa 2)
245
c) La deuxième exception relative aux dépenses d'acquisition, de conservation ou d'amélioration (alinéa 3)
245
2. La comparaison avec les dispositifs relatifs aux créances entre époux246
a) Les règles d'évaluation des créances entre époux
247
b) Appréciation de la différence de traitement des créances entre époux et entre partenaires
248
3.La possibilité d'une convention contraire248
B. Le champ d'application de la transposition du mécanisme des récompenses249
1. Les apports ponctuels du droit du Pacs250
a) L'article 515-5-2 du Code civil
250
b) L'article 515-5-1 du Code civil
250
2. À la recherche d'une notion250
a) Les masses de biens concernées
251
(1) L'exclusion des biens indivis ?251
(2) L'inclusion des biens indivis ?252
b) Le sens du transfert de valeur générateur de la créance
252
c) Les régimes de biens concernés
253
d) La nature des deniers personnels utilisés
254
e) Concernant l'opération financée
255
3. Les possibilités d'aménagement conventionnel256
a) La possibilité ?
256
b) La diversité des possibilités d'aménagement
256
c) Le cadre de l'aménagement
257
C. Le règlement des créances entre partenaires257
1. Le silence quant aux modalités générales de règlement257
a) Le dispositif concernant les récompenses entre époux
257
b) L'adaptation entre partenaires
257
2. La consécration d'une modalité particulière de règlement : la compensation avec les avantages tirés de la vie courante258
a) Une disposition inédite
258
b) Son champ d'application
259
(1) La notion d'« avantages retirés de la vie commune »259
(2) Les créances compensables avec ces avantages260
c) Les incidences d'éventuels aménagements conventionnels
260
d) Les atouts et critiques
261
§ 2. Une revalorisation complémentaire par le droit de l'indivision
262
A. La preuve de la créance263
B. Le mécanisme de réévaluation263
C. L'application aux partenaires265
§ 3. Des effets du « saucissonnage » de la vie de couple
265
A. Plusieurs vies dans une vie265
B. Des difficultés particulières concernant les créances266
Section 3. Le droit du partage268
§ 1. Le traitement fiscal du partage ou l'assimilation consacrée
268
A. Les droits d'enregistrement268
1. Les régimes de taxation du partage268
2. De l'impact sociologique du droit fiscal270
a) Conclure un Pacs en se séparant
270
b) Se séparer sans dissoudre le Pacs
270
3. Quelle taxation en cas de compensation avec les avantages de la vie commune ?271
a) L'hypothèse
271
b) Les incertitudes quant à la taxation
271
B. L'imposition des plus-values immobilières272
1. La taxation de l'acte de partage lui-même272
2. Un traitement favorable en cas de cession par des partenaires ayant rompu leur Pacs274
a) La cession de l'immeuble qui constituant la résidence principale lors de la séparation
274
b) La cession par les partenaires de leur future résidence principale en cours de construction
275
§ 2. Un volet civil plus discret
275
A. L'attribution préférentielle275
1. Les biens concernés276
2. Un caractère facultatif277
3. Des modalités de paiement de la soulte peu avantageuses278
B. Les aménagments conventionnels du partage278
1. La clause de partage inégal279
2. La clause de prélèvement moyennant indemnité280
Chapitre 2. Le maintien de différences importantes281
Section 1. Les différences à abolir281
§ 1. Les différences à abolir
281
A. Un droit positif marqué par une grande liberté282
1. Une souplesse à deux niveaux282
2. Une souplesse dangereuse283
B. Les tentatives d'incitation à la liquidation284
1. Le Groupe de travail sur la réforme du Pacs284
2. Les efforts du notariat285
3. L'homologation judiciaire d'une convention de séparation amiable ?287
§ 2. Le sort des libéralités
287
A. Les donations entre partenaires288
B. Les legs entre partenaires289
Section 2. Une différence à maintenir : la responsabilité lors de la rupture290
§ 1. La responsabilité délictuelle ou quasi délectuelle : points communs et différences avec le mariage
291
A. La responsabilité pour faute291
1. Les éléments de réflexion291
a) La jurisprudence en matière de concubinage
292
b) Le droit du divorce
293
c) La décision du Conseil constitutionnel
293
2. Les enseignements des premières décisions293
B. La responsabilité sans faute295
1. L'existence d'une prestation compensatoire ?295
a) Une doctrine divisée
295
(1) La doctrine favorable à la reconnaissance d'une prestation compensatoire entre pertenaires295
(2) La doctrine opposée à la reconnaissance d'une prestation compensatoire entre partenaires296
b) Les enseignements des premières décisions
297
(1) Les juges du fond297
(2) Le Conseil constitutionnel298
2. L'extension de la jurisprudence relative aux concubins298
a) Les mécanismes de droit commun
298
(1) La société créée de fait299
(2) L'enrichissement sans cause300
(3) Les remarques communes301
b) Les techniques de remboursement à fondement légal
301
c) L'obligation naturelle et le devoir de conscience
302
(1) La notion302
(2) L'extension aux partenaires ?303
§ 2. La responsabilité contractuelle, spécifique au Pacs
304
A. La responsabilité en l'absence de clause conventionnelle particulière304
1. Le non-respect des obligations relevant du statut de partenaire304
a) L'aide matérielle
304
b) La vie commune
305
c) L'assistance
306
2. Le recours au droit commun des contrats306
B. La possibilité d'aménagements conventionnels ?307
1. Les clauses restrictives de responsabilité307
a) Les clauses exclusives de responsabilité
307
b) Les clauses limitatives de responsabilité
308
2. Les clauses prévoyant un engagement de la responsabilité308
a) Les différentes propositions
308
b) La question de la validité de ces clauses
310
(1) Une doctrine divisée310
(1) La nécessité de distinguer selon l'objet de la clause311
Conclusion partielle313
Titre II : Le décès315
Chapitre 1. Le traitement légal du partenaire survivant : un statut bancal317
Section 1. Un statut fiscal attrayant317
§ 1. La transfiguration du statut fiscal du partenaire survivant par la loi TEPA du 21 août 2007
317
A. Le dispositif antérieur à la loi TEPA318
B. Le nouveau dispositif issu de la loi du 21 août 2007318
1. Une assimilation presque totale avec le conjont survivant318
2. Une assimilation parachevée par la loi de finances pour 2008319
§ 2. L'attractivité du Pacs sensiblement accrue
319
A. Le traitement fiscal du concubin survivant319
1. La détermination de l'assiette imposable320
2. L'application d'un taux prohibitif et une réduction d'impôt limitée320
B. Les effets sensibles de la conclusion du Pacs en matière de fiscalité successorale321
Section 2. Un volet civil trés réduit322
§ 1. L'absence de vocation successorale légale
322
A. Une vocation successorale proposée à plusieurs reprises322
B. Le refus systématique de cette vocation successorale323
§ 2. La faiblesse des droits sur le logement
324
A. L'extension au partenaire survivant du droit au logement temporaire324
B. L'absence du droit viager au logement324
1. Le bien-fondé d'une éventuelle extension325
2. Les conditions d'une telle extension326
a) Un droit conféré par la loi ou par testament ?
326
b) Le versement d'une indemnité en cas d'excès
327
§ 3. L'attribution préférentielle
328
A. Les hypothèses d'attribution préférentielle328
1. Les hypothèses générales 328
2. Les hypothèses d'attribution spécifiques au partenarie survivant330
B. L'intérêt du dispositif pour le survivant331
1. L'intérêt de l'attribution préférentielle facultative331
2. L'intérêt de l'attribution préférentielle de droit332
Section 3. Une quasi-transparence sociale332
§ 1. Les droits ouverts au partenaire survivant
333
A. Le capital-décès333
B. La rente d'ayant droit en cas d'accident du travail mortel333
§ 2. Les prestations non ouvertes au partenaire survivant : le débat sur la pension de réversion
333
A. Le refus d'extension au partenaire survivant334
B. La multiplication des recours334
1. La jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes334
2. Les juridictions internes335
Chapitre 2. Les aménagements actuels du statut légal du partenaire survivant : limites et perspectives339
Section 1. Les aménagements testamentaires339
§ 1. Le partenaire face à la réserve héréditaire
341
A. La soumission aux impératifs du respect de la réserve héréditaire341
1. La menace de la réduction342
a) La réforme de 2006 et le principe de la réduction en valeur
342
b) La faculté pour le disposant de stipuler des délais de paiement
343
2. Les particularités liées au legs en usufruit344
a) Le mécanisme de l'article 917 du Code civil
344
b) Le legs en usufruit après l'entrée en vigueur de la loi du 23 juin 2006
345
B. Le recul de la réserve héréditaire accentué par la loi du 23 juin 2006 : une plus grande liberté pour les partenaires347
1. La renonciation anticipée à l'action en réduction : un moyen de sécuriser les legs entre partenaires348
a) Le rappel du dispositif
348
b) Un dispositif intéressant pour les partenaires
349
c) Un traitement fiscal favorable
350
2. La suppression de la réserve héréditaire des ascendants : un facteur de simplification pour les couples sans enfant350
§ 2. Le partenaire face au droit de retour légal des père et mère
351
A. Rappel : le partenaire et les autres droits de retour352
1. Le droit de retour légal des frères et soeurs352
2. Le droit de retour conventionnel des père et mère352
B. Les difficultés suscitées par le droit de retour légal des père et mère353
1. Un caractère successoral et d'ordre public353
2. Un champ d'application très large354
3. Un contenu et un secteur d'imputation incertains354
a) Le contenu
354
b) Le secteur d'imputation
355
Section 2. Les aménagements contractuels357
§ 1. Les donations entre partenaires
357
A. Les inconvénients des donations entre partenaires358
1. L'irrévocabilité358
2. Un régime fiscal moins favorable que celui du legs359
B. Les atouts de certaines donations entre partenaires360
1. Les intérêts du présent d'usage360
2. La tentation des donations non solennelles361
§ 2. L'assurance vie
362
A. Une perte d'influence362
1. Une victime de la loi TEPA362
2. La fin d'un effet d'aubaine362
B. La survivance de certains avantages363
1. Le contournement de la réserve héréditaire363
2. L'anticipation d'un revirement de politique fiscale ?365
§ 3. Les aménagements dans la convention de Pacs
365
A. Les clauses aménagement de partage366
B. La faculité d'acquisition de l'article 1873-13 du Code civil367
1. La présentation du mécanisme367
a) Un pacte sur succession future autorisé
367
b) Les modalités d'exercice lors du décès
368
2. La pertinence du mécanisme369
a) Un intérêt amoindri depuis la loi du 23 juin 2006
369
b) Les hypothèses d'utilisation
370
C. L'option pour le régime de l'indivision des acquêts371
1. La portée du dispositif371
2. Un caractère irréversible372
§ 4. Les aménagements dans le cadre d'une acquisition immobilière commune : l'exemple de la tontine
373
A. Les exigences374
1. La stipulation d'une double condition374
2. L'existence d'un aléa375
3. La question de l'accès des partenaires indivis en biens à la tontine376
B. Un mécanisme porteur d'avantages, mais également de risques377
1. Le contournement de la réserve héréditaire377
2. Le contournement du droit de retour légal des père et mère378
3. Les risques de blocage379
Conclusion de la seconde partie381
Conclusion générale383
Annexe : propositions de réformes législatives389
Postface405
Bibliographie407
Index alphabétique415
Table des matières417
Bibliothèque doctorat et notariat433