Industriels et banquiers français sous l'Occupation
Annie Lacroix-Riz
Armand Colin
Sommaire3
Préface5
Première partie
Problématique de la collaborationéconomique,
sous l'Occupation et avant
Prologue. Collaborateurs économiques et Collaboration8
I. Grand capital et État sous Vichy
8
Du grand capital belge au français8
État et synarques sous Vichy11
De la «contrainte» de Vichy sur les financiers...
11
... aux rapports entre État et grand capital synarchique
13
Belin, faux «décideur» et ses tuteurs
14
Les demi-vérités de Du Moulin
de Labarthète sur le conglomérat Worms
15
Le consensus allemand
sur la synarchie, 1941-1947
17
Le consensus bancaire et policier sur
la synarchie
21
II. La «collaboration économique»
24
«Niveaux» et chronologie de la collaboration économique24
État et coût social de la collaboration25
Chapitre 1. L'avant-«collaboration économique»
27
I. Le compromis économique d'avant-guerre
27
Les douceurs de Versailles : l'apaisement économique
dans l'entre-deux-guerres27
Les élites économiques françaises et l'Allemagne de Weimar
27
Compromis industriels et associations de capitaux depuis Versailles
27
Compromis bancaire : le test de la Banque des règlements internationaux
34
À l'ère hitlérienne : des compromis annonciateurs
35
Alliances de capitaux et relations courantes clandestines
35
Du boycott
de la défense nationale au programme d'Occupation
36
Les ultimes
bontés bancaires envers le Reich
44
II. Des effets sociopolitiques de la crise
sur les élites : La guerre sociale
46
Organisateurs et organisations47
Le grand patronat synarcho-cagoulard
47
Instruments de la guerre sociale
48
Des organisations patronales
48
... au bon usage de Syndicats50
Le «système de police» d'avant-guerre50
Chapitre 2. L'accueil de l'occupant
54
I. Une reprise de contact précoce
54
De la banque...54
... à l'industrie : l'exemple de Kuhlmann à l'été 194056
II. Le code antisémite, critère de l'empressement des débuts
58
L'affichage idéologique58
Du préfet de police...
58
... aux élites économiques
59
Les bons aryens
59
Les juifs hors les murs
62
L'allègre aryanisation franco-allemande64
Bestallungen (arrêtés de nomination) pour affaires juives
65
L'inspection des Finances, pionnière du Commissariat général
aux questions juives
67
Les recommandations des financiers
70
Deuxième partie
Les divers niveaux de la collaboration bancaire
et industrielle, du court terme au long terme
Les «commandes allemandes», 1940-1941 :
vers la couverture de l'ensemble du territoire
74
I. Les tractations des débuts de l'Occupation :
contrats privés et avortement des «contreparties»
75
L'exemple-type des métaux non-ferreux (bauxite,
alumine, aluminium)75
Vertu des grands, vice des petits ?
75
Le contrat Aluminium français-Vereinigte Aluminium Werkedu 4 septembre
1940 sur l'alumine et l'aluminium
76
Les marchés de bauxite
79
Une tendance générale, toutes zones confondues81
La farce du «contrôle» de Vichy
81
Le néant du service Herck de la Production industrielle
81
L'interdiction
cosmétique de la fabrication des matériels de guerre
82
Les constructions aéronautiques : initiative industrielle et docilité
de Vichy
83
Fausses réquisitions, avalanche de contrats,
mort des contreparties
86
Juillet-août 1940, la fausse réquisition des ateliers de chars
86
La
marée générale
88
Les débuts des crédits bancaires aux programmes industriels
de livraison au Reich100
La haute banque en général
100
La Banque de France
102
II. La collaboration économiquetoutes zones confondues :
les acquis de 1941
104
La mise en place des comités d'organisation104
Des CO écrans ? Des textes aux pratiques
104
Modèle allemand et instrument du ratissage
104
Vichy-Janus face
aux négociations privées : la circulaireaux CO sur les «commandes
allemandes» mars-août 1941
106
Influence allemande dans les CO
et pratiques industrielles
109
L'invasion des commandes allemandes hors zone occupée :
le triomphe du second semestre 1941
115
Commandes allemandes contre tracasseries administratives
115
Le
«Centre en France des organisations économiques allemandes» en
ZNO
118
Chapitre 4. L'ère de gloire des «commandes allemandes»,
1941-1944
121
I. Généralités
121
La nourrice étatique121
La ruche industrielle du grand capital122
Entreprises prioritaires
122
CO, élimination des concurrents et préparatifs du STO :
le COA 1941-1942
123
Des initiatives toujours privées126
Les «commissaires-administrateurs» allemands
à la charge du contribuable128
Les administrateurs allemands des entreprises françaises
128
Les commissaires allemands des entreprises américaines
131
II. Une étude par secteur
133
Les industries d'équipement ou «de guerre»133
Les métaux non-ferreux
133
Les contrats
133
Une industrie de zone non occupée au service du
Reich
136
La construction aéronautique : couverture et caution de Vichy
137
Le rôle respectif des industriels et de Vichy
137
Ruche aéronautique et
financements bancaires : la BNCI et les autres
141
Les bontés de Couve de Murville et de la Banque de France
143
Couve de Murville, le grand capital et l'Office des changes
143
Les
financements généreux de la Banque de France
146
L'industrie automobile
147
La fébrilité d'avant Barbarossa
147
La guerre en Russie : la fête de
l'automobile sous l'égide de Renault
149
La sidérurgie
159
Le coeur de la production de guerre allemande
159
Une branche
victime et vertueuse ?
166
L'industrie du gazogène : gazogène : la croissance de l'enfant de
Lehideux et Paribas
171
L'obsession COA-banque Worms
171
La manne des gazogènes au service
du Reich
174
Les productions chimiques : un modèle industriel et bancaire
176
La chimie de la guerre allemande
177
Les sociétés mixtes, favorites
des banques et moteurs de l'économie de guerre
180
Les contrats
privés et le recours à l'État d'une branche travaillant à 100 % pour
le Reich
187
Les industries de consommation192
L'industrie céramique, de la vaisselle aux carreaux de grès
192
Le cas du textile : l'application du plan Kehrl
194
Tout le textile réservé aux Allemands
194
Misère française, dissensions
et consensus internes
195
La concentration des «usines prioritaires»
jusque dans la rafle du Vél d'Hiv
197
La gloire des Gillet (Rhône-Poulenc)
199
Les cuirs et peaux : autour du plan Grunberg
200
III. L'appel accru à la nourrice étatique pour une collaboration
économique poursuivie jusqu'au bout
203
Des opérations périlleuses couvertes par Vichy203
Le cas significatif des raffineries de pétrole : la contrainte
négociée
203
Une incontestable contrainte allemande
203
La tactique des groupes
privés : mandat et garanties étatiques
207
Répression et profits : Paribas, la Banque d'Indochine,
les synarques et la destruction du Vieux Port
de Marseille (janvier 1943)
213
Des massacres à parfum immobilier
213
La mobilisation des synarques
214
La collaboration finale : Renault et Gillet en tête216
Chapitre 5. Le sens des cartels
220
I. Les cartels industriels
220
Les ambitions allemandes du Blitzkrieg220
Les accords de 1940-1941 dans la chimie
des colorants et la pharmacie221
Le cas Kuhlmann
221
Les décisions de l'IG Farben à l'automne 1940
221
Francolor et le
cartel franco-allemand
225
Les cartels entre l'IGF et annexes et Rhône-Poulenc
225
Le cartel des textiles artificiels, 3 décembre 1940
225
Les avantages
français du cartel : l'élimination des concurrents (juifs ou non)
226
Les cartels IG Bayer-Rhône-Poulenc, 1940-1942
227
Le vieux rêve de Louis Renault : le «comité européen
de l'automobile»231
II. Des grands magasins aux assurances
234
Les accords bilatéraux entre grands magasins français et allemands235
L'accord Hertie-Samaritaine, 5 juillet 1941
235
Un phénomène général en 1941
236
Vers l'assurance «européenne»236
Géants allemands et fief Worms
236
La complicité franco-allemande contre les Anglais
240
Une collaboration globalement excellente
241
Chapitre 6. Or belge et cessions de titres «aryens» et «juifs»
245
I. Les objectifs allemands et la réponse française
de l'été à l'automne 1940
245
Trésors français d'Europe orientale et or belge245
La liste précoce des banques cédantes246
II. Les cessions «aryennes»
248
La Banque de France et l'or belge248
La reprise de la tactique espagnole
248
Des accords franco-allemands
d'octobre-décembre 1940 l'exécution
250
Les Mines de Bor : négociation privée d'un bijou terni253
La responsabilité du «mouton noir» Laval ?
253
La première étape de décisions privées,
septembre-octobre 1940 : de la «société mixte»
à la cession totale
254
La Compagnie française des mines de Bor en gloire,
novembre 1940-décembre 1941
257
Capitulation de Vichy et mensonges de Bouthillier
257
Putsch fiscal et ratissage des titres
261
Le harcèlement de la direction des Impôts
261
La chasse aux titres
264
Calcul stratégique des Suisses et dénonciation de la trahison des
Mirabaud
266
Des cessions précoces et massives267
La transformation générale de pertes en bonne affaire
267
Le lâchage financier précoce de l'Alsace-Lorraine
267
La stratégie de
vente des perles de la couronne européenne
271
Vichy entre réticences et capitulation
274
Hésitation et mollesse
274
Le fond des choses : la charge du contribuable
276
L'aval à la marée de 1941
276
Une réalisation radicale
278
Un automne 1940 chargé
278
La marée des cessions : l'essentiel
acquis en 1941
282
La germanisation de Winnica, 1941-1943
289
III. Les cessions de titres «juifs»
290
Les règles de la spoliation290
«Législation» et initiative bancaire
290
Zèle franco-allemand gouvernemental et privé de 1941
290
La
Banque de France et les autres
291
L'exemple des Rothschild294
Les Rothschild et Vichy : le tandem Boissard-Janicot
294
La Banque de Paris et des Pays-Bas et la Norvégienne
de l'Azote
299
Synarques bancaires et étatiques et «amende du milliard»302
La fondation de l'OFEPAR
302
«Amende du milliard» et cession des titres «juifs»
303
La haute banque et les prêts de l'amende
303
Le feu vert aux cessions
de titres «juifs» : de l'OFEPAR à la Banque de France
306
L'aryanisation de la Compagnie internationale des grands magasins
(CIGMA) : Ardant, Dassonville et la germanisation de Cimentul
Titan, 1941-1943311
Les dessous allemands d'une aryanisation franco-espagnole
311
Une aryanisation «effacée» en 1943
314
Le Carbone Lorraine, les Allemands, Legueu et Couve de Murville315
Aryanisation et germanisation du Carbone Lorraine
en Europe occupée
315
La germanisation des filiales suisse et suédoise
317
Du bilan général aux gains des synarques318
Chapitre 7. L'association de capitaux. 1. La France,
royaume de la chimie allemande
320
I. Kuhlmann et les sociétés mixtes, 1940-1941
320
Le symbole Francolor320
La faute à Vichy ?321
La querelle des pourcentages
321
Création privée de Francolor et délais fiscaux,
octobre 1940-juin 1942
322
L'accord privé Kuhlmann-IG Farben (49-51 %), octobre 1940-mars
1941
322
Vichy et les caprices fiscaux de Kuhlmann, mars 1941-juin
1942
323
La germanisation de la filiale de Mulhouse de Kuhlmann327
II. Les sociétés mixtes des Gillet (Rhône-Poulenc)
328
France-Rayonne : une grande affaire marquée par l'aryanisation329
Le mariage «France-Rayonne»-Zellwolle-und
Kunstseiden-Ring GmbH
329
France-Rayonne et les aryanisations textiles
330
La Société industrielle de Moy (SIM)
330
Aryanisations multiples et camouflages
331
Le soutien bancaire à la création de l'usine de Roanne
333
Rhodiaceta333
Théraplix : l'IG-Bayer majoritaire335
Les négociations de 1940-1941
335
51 % du capital pour l'IG-Bayer, 1941-1942
336
Vichy fausse dupe
337
La portée des engagements de Rhône-Poulenc
339
III. Le mariage Degussa-Degesch-Ugine :
«la petite» Durferrit-Sofumi
340
IV. Rhône-Poulenc, Ugine, Pechiney et les autres,
du Buna à l'alumine
342
Les «sociétés mixtes» liées au programme Buna, 1941-1943342
Le chantage allemand au Buna : cessions de titres,
mariages de capitaux, «maisons pilotes» et exception Michelin
343
Les négociations privées avant la conférence de Berlin : l'exception
Michelin
343
Discussions et décisions d'août 1941 : Vichy devant les
accords privés et l'exception Michelin
344
Le plan de Buna Fabrik IG Farben,
Rhône-Poulenc et Ugine 1941-1944
351
Les négociations sur l'usine de Buna du printemps 1941 à octobre 1942
351
Les accords Ugine-Rhône-Poulenc-IG Farben d'octobre 1942 : un
État vache à lait
352
Les accords Degussa-Société industrielle des dérivés
de l'acétylène de 1943
354
La construction d'une usine d'alumine Pechiney,
Ugine, Vereinigte Aluminium Werke, Farben355
Le contrôle allemand de la «Compagnie d'exploitation
des bauxites SA, Paris», 1941
355
La société mixte d'alumine : à nouveau l'appel à l'État
355
Les négociations d'avril à septembre 1941
355
Le protocole privé
franco-allemand de septembre 1941 et la position de Vichy
358
L'accord franco-allemand du 20 novembre 1941 et ses lendemains
incertains
361
V. La nébuleuse de la chimie allemande
363
Henkel-Boehme Fettchemie364
La lessive, Henkel-Commerzbank et la banque Worms
364
Aryanisation et germanisation
366
Une grande diversité franco-allemande367
La banque Worms et le contrôle allemand
des matières premières
367
La banque Worms, Ichthyol Cordes Hermanni et C° et les mines
d'Orbagnoux
367
La banque Worms, Otto Wolff et Krupp et Le
Molybdène
368
Goldschmidt AG et L'Oréal : les Alginates
369
L'intérêt allemand pour les laboratoires
370
Kurt Herberts et les laboratoires juifs
370
C. H. Boehringer Sohn et
son salarié français Ballu
371
Les investissements dans la peinture
371
Glasse et Siccolac, Novémail et les Vernis de Bonneuil
371
La
société Hartmann, les Vernis Valentine et Néochrome
372
Peintures
et vernis Reiffen, Lefranc-Ripolin et Freitag
373
Chemische
Werke Albert (CWA) et Résine et vernis artificiels (Progil-Gillet)
373
La parfumerie : les exemples de Weil et Helena Rubinstein
374
VI. Le pétrole et ses Ersätze
375
Les sociétés mixtes de gazogènes de la Banque
de Paris et des Pays-Bas375
Une affaire précoce et privée, 1940-1941
375
Des sociétés mixtes 50-50 (et plus pour l'Allemagne)
376
La parité allemande à la Société des carburants français pour gazogènes
(SCF), 1941-1943
376
La parité allemande à la Société des Gazogènes
Imbert
378
Une autre société mixte ?
378
Une catastrophe
financière à la charge de l'État
379
La réponse aux appétits pétroliers allemands380
Pétroliers français et ambitions allemandes à l'acmé
du Blitzkrieg : Mercier, Mény et les autres en 1940-1941
380
D'éminents alliés français, CFP incluse
381
De l'agitation du printemps
1941...
383
...à la fébrilité autour de Barbarossa
387
Des projets communs jusqu'en 1944
394
Du sort de quelques plans
394
Autun et Saint-Gaudens
399
Chapitre 8. L'association de capitaux. 2. Diversité des branches,
dominante aryanisatrice et camouflage
404
I. La voie privilégiée de l'aryanisation
404
L'alliance franco-allemande pour la relève du capital juif404
Des vertus de la liquidation405
La tactique allemande407
II. L'aryanisation-germanisation des services
409
Les grands magasins409
Un symbole, les Galeries Lafayette
410
Les débuts de l'aryanisation et de la mainmise allemande
410
L'entrée
du capital allemand en 1941
412
Les Galeries Lafayette allemandes
416
Et les autres grands magasins ?
420
La Compagnie internationale des grands magasins : un mystère maintenu
420
Les Nouvelles Galeries, la Samaritaine et Paris-France
422
L'hôtellerie424
La phase préparatoire
424
Tractations et accords
425
III. La germanisation de l'industrie
428
Généralités428
Les sources
428
Voies et moyens
428
Quelques grands noms de l'industrie allemande431
Mannesmann et ses filiales en France
431
L'aryanisation des biens Van Leer : la SA de constructions en tôles
d'acier (SACTA)
431
L'association avec la société de construction de
tuyauteries de Darquier
432
Röchling et Krupp
432
Röchling : aryanisations et accords avec les sidérurgistes français
432
Krupp : des minerais (via la banque Worms) à l'affaire Austin
434
Des alliances sidérurgiques
436
L'industrie électrique, de Bosch à Siemens et Stotz Kontakt
441
Bosch
441
Siemens et Silex-Cuinier
442
Stotz Kontakt et la Société
industrielle électrique
442
Représentation de toute l'industrie, priorité de l'aryanisation : des
exemples types443
Les industries électriques
443
Le retour de Telefunken (AEG) en France : association avec la Banque
de l'Union parisienne et aryanisations
443
Les gros achats «juifs» de
Günther Quandt via la Société parisienne de Banque
444
Les industries mécaniques
445
L'aéronautique
446
L'automobile
447
Le papier : Braunstein frères, les Papeteries de la Chapelle et
l'Asschaffenburger Zellstoffwerke AG
454
Les branches à surreprésentation «juive»457
Le domaine culturel
457
La germanisation de l'édition : Hachette et les autres
458
Le cinéma :
d'Alfred Greven à la haute banque
471
La radio : un symbole, Radio
Monte-Carlo
476
Le cuir
481
Germanisation et aryanisation
481
Les Chaussures André et le «plan
Ardant»
481
Textile et confection
484
Aryanisation de la Cotonnière du Nord et de l'Est contre germanisation
de Köchlin-Baumgartner (Gillet-Thaon) : Boussac, les Gillet et
Kreuter
484
IV. Banques et assurances
487
Aryanisation bancaire, collaboration et germanisation487
De la liquidation...
488
Les banques Amar et Lazard sous les coups de la Société Générale et de
Paribas
488
La résurrection «aryenne» de Lambert et Cie et de la
Banque de gérance mobilière Lowenbach et Zunz
490
... à l'aryanisation franco-allemande
491
La Banque transatlantique : aryanisation et compromis du CIC sur les
participations coloniales
491
La Société parisienne de Banque
493
Un bilan obscurci par la dissimulation des sources :
le cas Worms
495
De la banque495
... à l'assurance497
Du menu fretin...
497
... au poids lourd Worms-La Préservatrice
499
Troisième partie
La collaboration économique,
analyse politico-militaire et sociale
Chapitre 9. De la ferveur germano-européenne à la reconversion
américaine : été 1941-été 1944
504
I. La collaboration économique mondaine, 1941-1942
504
Congrès et rencontres de 1941-1942504
Les congrès des chambres de commerce françaises et allemandes
de 1941-1942
505
Le consensus des dirigeants patronaux
505
L'atmosphère du congrès de
septembre 1941
508
La collaboration mondaine courante
511
La routine
511
Financiers, banquets et salons
514
II. Des premiers doutes à la perception de l'avenir américain,
été 1941-automne 1942
521
Antagonisme ou compatibilité des stratégies allemande et américaine
du grand capital français ?521
La perception de l'alliance germano-américaine : le critère
des bombardements
521
Guerre et avenir des cartels internationaux
523
Du 13 décembre 1940 à «la manoeuvre Weygand» de 1941526
Pucheu et Laval, une même espérance atlantique531
Pucheu, un cas exemplaire : le cheminement vers l'Algérie
531
Laval et son avenir américain, du printemps à l'été 1942
533
Les projets politiques américains de Laval
533
Les projets bancaires
franco-germano-américains de 1941-1942
534
III. La grande cassure et ses lendemains
537
Le coup de tonnerre nord-africain537
Le malaise de l'été 1942
537
Les effets du débarquement du 8 novembre 1942
540
De la grande presse à la haute banque
540
Autres mutations du temps
544
Les effets de Stalingrad546
La synarchie entre alarme et adaptation
546
La panique raisonnée de février 1943
546
L'ère des précautions
548
De l'attentisme au mythe de la «résistance»
551
Les entêtés de la collaboration et des biens juifs : Taittinger,
symbole du «conseil municipal» de Paris
555
Les indulgences d'Alger et la perspective du pardon558
Le cas Couve de Murville et la «purge» des élites
d'août 1943
558
Des déclarations alliées sur les spoliations aux perspectives
d'après-guerre
560
Déclarations américaines et intentions gaullistes de 1943-1944 :
le symbole Couve de Murville
560
Des menaces sur les synarques ?
Le cas Pucheu
564
L'achèvement de la reconversion : vers l'été 1944
566
La banque Charles et Cie de Monaco, liée au clan Laval
566
Des bras
des Allemands à ceux des Américains
568
Chapitre 10. Collaboration économique et rapports sociaux
571
I. Élites économiques et peuple ouvrier face à Vichy
et à l'occupant
571
Un patriotisme socialement aléatoire ?571
L'obsession antibolchevique des élites573
Les miroirs ouvrier et bourgeois de l'URSS
573
Pas de comptes à régler ou un règlement de comptes ?
575
Union sacrée patrons-ouvriers ?
575
Patrons français et lutte
des classes
576
II. Rapports sociaux et Occupation : le poids de la chronologie
582
1940-1942 : exploitation, répression et poussée communiste582
Blocage des salaires et incitation au rendement
582
La contribution allemande au verrouillage des salaires
582
La loi
franco-allemande du rendement
585
Le patronat et la répression franco-allemande
588
La hantise de l'élimination des «meneurs»
588
Du mouchardage
intérieur à la collaboration policière
590
L'amorce d'un changement du rapport de forces intérieur
600
La poussée communiste en 1941
600
La Charte du travail, fugace
triomphe de la synarchie
601
L'évolution du rapport de forces depuis 1942606
Le grand patronat entre relève et STO, sous le signe général
de la continuité
606
Le zèle anti-ouvrier des synarques d'État
606
Le soutien de la relève :
chimie et automobile de l'été à l'automne 1942
607
La chasse aux
«fortes têtes» : une situation répandue
613
Les rapports sociaux entre rupture et continuité
619
Les premiers signes de basculement depuis l'automne 1942
619
Les
contrastes de l'ère du STO, 1943-1944 : entre rupture et continuité
621
La poussée communiste et les contraintes du compromis
638
Une irrésistible marée
638
Adaptation patronale et préparatifs d'avenir
639
Conclusion
644
Notes
655
Sources et bibliographie
760
Annexes
773
Index
779