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Industriels et banquiers français sous l'Occupation

Résumé

Synthèse consacrée au rôle des industriels et des banquiers français entre 1940 et 1945. Grâce à des sources originales, françaises et allemandes, elle apporte des éclairages nouveaux sur toutes les formes d'une collaboration économique que la grande industrie et la grande banque offrirent aux Allemands vainqueurs et sur le rôle qu'y joua Vichy.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013
  • Notes
    • Bibliogr. p. 760-772. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (815 p.) ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-200-27776-5
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'ouverture des archives des années 1930 et 1940, en particulier les fonds français et allemands de l'instruction des procès des ministres de Vichy en Haute Cour, permet de répondre aujourd'hui formellement à la question que posait en 1999 l'ouvrage Industriels et banquiers sous l'Occupation. La collaboration économique avec le Reich et Vichy : la haute banque et la grande industrie furent-elles confrontées au vainqueur allemand brutalement installé à l'été 1940 ou accueillirent-elles avec empressement leur partenaire privilégié, pour amplifier une collaboration «continentale» et «européenne» établie de longue date ?

      L'hypothèse d'un lien organique entre la «collaboration économique» - ou la Collaboration tout court - d'avant-guerre et celle de l'Occupation reflète ce qu'Alexandre Jardin appelle dans sa préface «l'effarante réalité», celle qui pousse à «entrer en déni pour trouver l'existence plus respirable». La continuité des pratiques du grand capital financier entre Crise et Occupation est désormais démontrée : vente au Reich de tout ce qui pouvait être vendu, des matières premières aux produits fabriqués, fondation de cartels «européens» à direction allemande, cession des titres français - qualifiés de 1940 à 1944 d'«aryens» ou de «juifs» et associations de capitaux, avec éviction, depuis l'invasion, des «capitaux juifs». Les sources révèlent le rôle décisif joué par les grands lieutenants de la synarchie dans «l'État français» et dans l'économie, désormais exclusivement mise au service de la machine de guerre allemande : industriels et banquiers eux-mêmes, hauts fonctionnaires, permanents ou d'occasion, ils appliquèrent, avec l'aide de l'occupant, un plan drastique de hausse du profit, de concentration du capital et de baisse des salaires. Délégués à tous les ministères économiques, ils investirent aussi l'Intérieur, poste utile au combat contre les «indésirables» intérieurs, étrangers ou français, les ouvriers «meneurs» ou non, mais aussi les modestes concurrents économiques, juifs ou «aryens».

      Les archives désormais accessibles éclairent enfin les étapes du passage des élites financières de la Collaboration, souvent poursuivie jusqu'aux limites de l'été 1944, au ralliement général à la Pax Americana et au triomphe du statu quo socio-économique de la Libération.

      Si «effarants» qu'ils soient, ces fonds imposaient de refaire l'ouvrage de 1999. Sa nouvelle version est une obligation bienvenue, à l'heure où une nouvelle bourrasque systémique renoue avec l'ère de Crise et de guerre.


  • Tables des matières
      • Industriels et banquiers français sous l'Occupation

      • Annie Lacroix-Riz

      • Armand Colin

      • Sommaire3
      • Préface5
      • Première partie Problématique de la collaborationéconomique, sous l'Occupation et avant
      • Prologue. Collaborateurs économiques et Collaboration8
      • I. Grand capital et État sous Vichy 8
      • Du grand capital belge au français8
      • État et synarques sous Vichy11
      • De la «contrainte» de Vichy sur les financiers... 11
      • ... aux rapports entre État et grand capital synarchique 13
      • Belin, faux «décideur» et ses tuteurs 14
      • Les demi-vérités de Du Moulin de Labarthète sur le conglomérat Worms 15
      • Le consensus allemand sur la synarchie, 1941-1947 17
      • Le consensus bancaire et policier sur la synarchie 21
      • II. La «collaboration économique» 24
      • «Niveaux» et chronologie de la collaboration économique24
      • État et coût social de la collaboration25
      • Chapitre 1. L'avant-«collaboration économique» 27
      • I. Le compromis économique d'avant-guerre 27
      • Les douceurs de Versailles : l'apaisement économique dans l'entre-deux-guerres27
      • Les élites économiques françaises et l'Allemagne de Weimar 27
      • Compromis industriels et associations de capitaux depuis Versailles 27
      • Compromis bancaire : le test de la Banque des règlements internationaux 34
      • À l'ère hitlérienne : des compromis annonciateurs 35
      • Alliances de capitaux et relations courantes clandestines 35
      • Du boycott de la défense nationale au programme d'Occupation 36
      • Les ultimes bontés bancaires envers le Reich 44
      • II. Des effets sociopolitiques de la crise sur les élites : La guerre sociale 46
      • Organisateurs et organisations47
      • Le grand patronat synarcho-cagoulard 47
      • Instruments de la guerre sociale 48
      • Des organisations patronales 48
      • ... au bon usage de Syndicats50
      • Le «système de police» d'avant-guerre50
      • Chapitre 2. L'accueil de l'occupant 54
      • I. Une reprise de contact précoce 54
      • De la banque...54
      • ... à l'industrie : l'exemple de Kuhlmann à l'été 194056
      • II. Le code antisémite, critère de l'empressement des débuts 58
      • L'affichage idéologique58
      • Du préfet de police... 58
      • ... aux élites économiques 59
      • Les bons aryens 59
      • Les juifs hors les murs 62
      • L'allègre aryanisation franco-allemande64
      • Bestallungen (arrêtés de nomination) pour affaires juives 65
      • L'inspection des Finances, pionnière du Commissariat général aux questions juives 67
      • Les recommandations des financiers 70
      • Deuxième partie Les divers niveaux de la collaboration bancaire et industrielle, du court terme au long terme
      • Les «commandes allemandes», 1940-1941 : vers la couverture de l'ensemble du territoire 74
      • I. Les tractations des débuts de l'Occupation : contrats privés et avortement des «contreparties» 75
      • L'exemple-type des métaux non-ferreux (bauxite, alumine, aluminium)75
      • Vertu des grands, vice des petits ? 75
      • Le contrat Aluminium français-Vereinigte Aluminium Werkedu 4 septembre 1940 sur l'alumine et l'aluminium 76
      • Les marchés de bauxite 79
      • Une tendance générale, toutes zones confondues81
      • La farce du «contrôle» de Vichy 81
      • Le néant du service Herck de la Production industrielle 81
      • L'interdiction cosmétique de la fabrication des matériels de guerre 82
      • Les constructions aéronautiques : initiative industrielle et docilité de Vichy 83
      • Fausses réquisitions, avalanche de contrats, mort des contreparties 86
      • Juillet-août 1940, la fausse réquisition des ateliers de chars 86
      • La marée générale 88
      • Les débuts des crédits bancaires aux programmes industriels de livraison au Reich100
      • La haute banque en général 100
      • La Banque de France 102
      • II. La collaboration économiquetoutes zones confondues : les acquis de 1941 104
      • La mise en place des comités d'organisation104
      • Des CO écrans ? Des textes aux pratiques 104
      • Modèle allemand et instrument du ratissage 104
      • Vichy-Janus face aux négociations privées : la circulaireaux CO sur les «commandes allemandes» mars-août 1941 106
      • Influence allemande dans les CO et pratiques industrielles 109
      • L'invasion des commandes allemandes hors zone occupée : le triomphe du second semestre 1941 115
      • Commandes allemandes contre tracasseries administratives 115
      • Le «Centre en France des organisations économiques allemandes» en ZNO 118
      • Chapitre 4. L'ère de gloire des «commandes allemandes», 1941-1944 121
      • I. Généralités 121
      • La nourrice étatique121
      • La ruche industrielle du grand capital122
      • Entreprises prioritaires 122
      • CO, élimination des concurrents et préparatifs du STO : le COA 1941-1942 123
      • Des initiatives toujours privées126
      • Les «commissaires-administrateurs» allemands à la charge du contribuable128
      • Les administrateurs allemands des entreprises françaises 128
      • Les commissaires allemands des entreprises américaines 131
      • II. Une étude par secteur 133
      • Les industries d'équipement ou «de guerre»133
      • Les métaux non-ferreux 133
      • Les contrats 133
      • Une industrie de zone non occupée au service du Reich 136
      • La construction aéronautique : couverture et caution de Vichy 137
      • Le rôle respectif des industriels et de Vichy 137
      • Ruche aéronautique et financements bancaires : la BNCI et les autres 141
      • Les bontés de Couve de Murville et de la Banque de France 143
      • Couve de Murville, le grand capital et l'Office des changes 143
      • Les financements généreux de la Banque de France 146
      • L'industrie automobile 147
      • La fébrilité d'avant Barbarossa 147
      • La guerre en Russie : la fête de l'automobile sous l'égide de Renault 149
      • La sidérurgie 159
      • Le coeur de la production de guerre allemande 159
      • Une branche victime et vertueuse ? 166
      • L'industrie du gazogène : gazogène : la croissance de l'enfant de Lehideux et Paribas 171
      • L'obsession COA-banque Worms 171
      • La manne des gazogènes au service du Reich 174
      • Les productions chimiques : un modèle industriel et bancaire 176
      • La chimie de la guerre allemande 177
      • Les sociétés mixtes, favorites des banques et moteurs de l'économie de guerre 180
      • Les contrats privés et le recours à l'État d'une branche travaillant à 100 % pour le Reich 187
      • Les industries de consommation192
      • L'industrie céramique, de la vaisselle aux carreaux de grès 192
      • Le cas du textile : l'application du plan Kehrl 194
      • Tout le textile réservé aux Allemands 194
      • Misère française, dissensions et consensus internes 195
      • La concentration des «usines prioritaires» jusque dans la rafle du Vél d'Hiv 197
      • La gloire des Gillet (Rhône-Poulenc) 199
      • Les cuirs et peaux : autour du plan Grunberg 200
      • III. L'appel accru à la nourrice étatique pour une collaboration économique poursuivie jusqu'au bout 203
      • Des opérations périlleuses couvertes par Vichy203
      • Le cas significatif des raffineries de pétrole : la contrainte négociée 203
      • Une incontestable contrainte allemande 203
      • La tactique des groupes privés : mandat et garanties étatiques 207
      • Répression et profits : Paribas, la Banque d'Indochine, les synarques et la destruction du Vieux Port de Marseille (janvier 1943) 213
      • Des massacres à parfum immobilier 213
      • La mobilisation des synarques 214
      • La collaboration finale : Renault et Gillet en tête216
      • Chapitre 5. Le sens des cartels 220
      • I. Les cartels industriels 220
      • Les ambitions allemandes du Blitzkrieg220
      • Les accords de 1940-1941 dans la chimie des colorants et la pharmacie221
      • Le cas Kuhlmann 221
      • Les décisions de l'IG Farben à l'automne 1940 221
      • Francolor et le cartel franco-allemand 225
      • Les cartels entre l'IGF et annexes et Rhône-Poulenc 225
      • Le cartel des textiles artificiels, 3 décembre 1940 225
      • Les avantages français du cartel : l'élimination des concurrents (juifs ou non) 226
      • Les cartels IG Bayer-Rhône-Poulenc, 1940-1942 227
      • Le vieux rêve de Louis Renault : le «comité européen de l'automobile»231
      • II. Des grands magasins aux assurances 234
      • Les accords bilatéraux entre grands magasins français et allemands235
      • L'accord Hertie-Samaritaine, 5 juillet 1941 235
      • Un phénomène général en 1941 236
      • Vers l'assurance «européenne»236
      • Géants allemands et fief Worms 236
      • La complicité franco-allemande contre les Anglais 240
      • Une collaboration globalement excellente 241
      • Chapitre 6. Or belge et cessions de titres «aryens» et «juifs» 245
      • I. Les objectifs allemands et la réponse française de l'été à l'automne 1940 245
      • Trésors français d'Europe orientale et or belge245
      • La liste précoce des banques cédantes246
      • II. Les cessions «aryennes» 248
      • La Banque de France et l'or belge248
      • La reprise de la tactique espagnole 248
      • Des accords franco-allemands d'octobre-décembre 1940 l'exécution 250
      • Les Mines de Bor : négociation privée d'un bijou terni253
      • La responsabilité du «mouton noir» Laval ? 253
      • La première étape de décisions privées, septembre-octobre 1940 : de la «société mixte» à la cession totale 254
      • La Compagnie française des mines de Bor en gloire, novembre 1940-décembre 1941 257
      • Capitulation de Vichy et mensonges de Bouthillier 257
      • Putsch fiscal et ratissage des titres 261
      • Le harcèlement de la direction des Impôts 261
      • La chasse aux titres 264
      • Calcul stratégique des Suisses et dénonciation de la trahison des Mirabaud 266
      • Des cessions précoces et massives267
      • La transformation générale de pertes en bonne affaire 267
      • Le lâchage financier précoce de l'Alsace-Lorraine 267
      • La stratégie de vente des perles de la couronne européenne 271
      • Vichy entre réticences et capitulation 274
      • Hésitation et mollesse 274
      • Le fond des choses : la charge du contribuable 276
      • L'aval à la marée de 1941 276
      • Une réalisation radicale 278
      • Un automne 1940 chargé 278
      • La marée des cessions : l'essentiel acquis en 1941 282
      • La germanisation de Winnica, 1941-1943 289
      • III. Les cessions de titres «juifs» 290
      • Les règles de la spoliation290
      • «Législation» et initiative bancaire 290
      • Zèle franco-allemand gouvernemental et privé de 1941 290
      • La Banque de France et les autres 291
      • L'exemple des Rothschild294
      • Les Rothschild et Vichy : le tandem Boissard-Janicot 294
      • La Banque de Paris et des Pays-Bas et la Norvégienne de l'Azote 299
      • Synarques bancaires et étatiques et «amende du milliard»302
      • La fondation de l'OFEPAR 302
      • «Amende du milliard» et cession des titres «juifs» 303
      • La haute banque et les prêts de l'amende 303
      • Le feu vert aux cessions de titres «juifs» : de l'OFEPAR à la Banque de France 306
      • L'aryanisation de la Compagnie internationale des grands magasins (CIGMA) : Ardant, Dassonville et la germanisation de Cimentul Titan, 1941-1943311
      • Les dessous allemands d'une aryanisation franco-espagnole 311
      • Une aryanisation «effacée» en 1943 314
      • Le Carbone Lorraine, les Allemands, Legueu et Couve de Murville315
      • Aryanisation et germanisation du Carbone Lorraine en Europe occupée 315
      • La germanisation des filiales suisse et suédoise 317
      • Du bilan général aux gains des synarques318
      • Chapitre 7. L'association de capitaux. 1. La France, royaume de la chimie allemande 320
      • I. Kuhlmann et les sociétés mixtes, 1940-1941 320
      • Le symbole Francolor320
      • La faute à Vichy ?321
      • La querelle des pourcentages 321
      • Création privée de Francolor et délais fiscaux, octobre 1940-juin 1942 322
      • L'accord privé Kuhlmann-IG Farben (49-51 %), octobre 1940-mars 1941 322
      • Vichy et les caprices fiscaux de Kuhlmann, mars 1941-juin 1942 323
      • La germanisation de la filiale de Mulhouse de Kuhlmann327
      • II. Les sociétés mixtes des Gillet (Rhône-Poulenc) 328
      • France-Rayonne : une grande affaire marquée par l'aryanisation329
      • Le mariage «France-Rayonne»-Zellwolle-und Kunstseiden-Ring GmbH 329
      • France-Rayonne et les aryanisations textiles 330
      • La Société industrielle de Moy (SIM) 330
      • Aryanisations multiples et camouflages 331
      • Le soutien bancaire à la création de l'usine de Roanne 333
      • Rhodiaceta333
      • Théraplix : l'IG-Bayer majoritaire335
      • Les négociations de 1940-1941 335
      • 51 % du capital pour l'IG-Bayer, 1941-1942 336
      • Vichy fausse dupe 337
      • La portée des engagements de Rhône-Poulenc 339
      • III. Le mariage Degussa-Degesch-Ugine : «la petite» Durferrit-Sofumi 340
      • IV. Rhône-Poulenc, Ugine, Pechiney et les autres, du Buna à l'alumine 342
      • Les «sociétés mixtes» liées au programme Buna, 1941-1943342
      • Le chantage allemand au Buna : cessions de titres, mariages de capitaux, «maisons pilotes» et exception Michelin 343
      • Les négociations privées avant la conférence de Berlin : l'exception Michelin 343
      • Discussions et décisions d'août 1941 : Vichy devant les accords privés et l'exception Michelin 344
      • Le plan de Buna Fabrik IG Farben, Rhône-Poulenc et Ugine 1941-1944 351
      • Les négociations sur l'usine de Buna du printemps 1941 à octobre 1942 351
      • Les accords Ugine-Rhône-Poulenc-IG Farben d'octobre 1942 : un État vache à lait 352
      • Les accords Degussa-Société industrielle des dérivés de l'acétylène de 1943 354
      • La construction d'une usine d'alumine Pechiney, Ugine, Vereinigte Aluminium Werke, Farben355
      • Le contrôle allemand de la «Compagnie d'exploitation des bauxites SA, Paris», 1941 355
      • La société mixte d'alumine : à nouveau l'appel à l'État 355
      • Les négociations d'avril à septembre 1941 355
      • Le protocole privé franco-allemand de septembre 1941 et la position de Vichy 358
      • L'accord franco-allemand du 20 novembre 1941 et ses lendemains incertains 361
      • V. La nébuleuse de la chimie allemande 363
      • Henkel-Boehme Fettchemie364
      • La lessive, Henkel-Commerzbank et la banque Worms 364
      • Aryanisation et germanisation 366
      • Une grande diversité franco-allemande367
      • La banque Worms et le contrôle allemand des matières premières 367
      • La banque Worms, Ichthyol Cordes Hermanni et C° et les mines d'Orbagnoux 367
      • La banque Worms, Otto Wolff et Krupp et Le Molybdène 368
      • Goldschmidt AG et L'Oréal : les Alginates 369
      • L'intérêt allemand pour les laboratoires 370
      • Kurt Herberts et les laboratoires juifs 370
      • C. H. Boehringer Sohn et son salarié français Ballu 371
      • Les investissements dans la peinture 371
      • Glasse et Siccolac, Novémail et les Vernis de Bonneuil 371
      • La société Hartmann, les Vernis Valentine et Néochrome 372
      • Peintures et vernis Reiffen, Lefranc-Ripolin et Freitag 373
      • Chemische Werke Albert (CWA) et Résine et vernis artificiels (Progil-Gillet) 373
      • La parfumerie : les exemples de Weil et Helena Rubinstein 374
      • VI. Le pétrole et ses Ersätze 375
      • Les sociétés mixtes de gazogènes de la Banque de Paris et des Pays-Bas375
      • Une affaire précoce et privée, 1940-1941 375
      • Des sociétés mixtes 50-50 (et plus pour l'Allemagne) 376
      • La parité allemande à la Société des carburants français pour gazogènes (SCF), 1941-1943 376
      • La parité allemande à la Société des Gazogènes Imbert 378
      • Une autre société mixte ? 378
      • Une catastrophe financière à la charge de l'État 379
      • La réponse aux appétits pétroliers allemands380
      • Pétroliers français et ambitions allemandes à l'acmé du Blitzkrieg : Mercier, Mény et les autres en 1940-1941 380
      • D'éminents alliés français, CFP incluse 381
      • De l'agitation du printemps 1941... 383
      • ...à la fébrilité autour de Barbarossa 387
      • Des projets communs jusqu'en 1944 394
      • Du sort de quelques plans 394
      • Autun et Saint-Gaudens 399
      • Chapitre 8. L'association de capitaux. 2. Diversité des branches, dominante aryanisatrice et camouflage 404
      • I. La voie privilégiée de l'aryanisation 404
      • L'alliance franco-allemande pour la relève du capital juif404
      • Des vertus de la liquidation405
      • La tactique allemande407
      • II. L'aryanisation-germanisation des services 409
      • Les grands magasins409
      • Un symbole, les Galeries Lafayette 410
      • Les débuts de l'aryanisation et de la mainmise allemande 410
      • L'entrée du capital allemand en 1941 412
      • Les Galeries Lafayette allemandes 416
      • Et les autres grands magasins ? 420
      • La Compagnie internationale des grands magasins : un mystère maintenu 420
      • Les Nouvelles Galeries, la Samaritaine et Paris-France 422
      • L'hôtellerie424
      • La phase préparatoire 424
      • Tractations et accords 425
      • III. La germanisation de l'industrie 428
      • Généralités428
      • Les sources 428
      • Voies et moyens 428
      • Quelques grands noms de l'industrie allemande431
      • Mannesmann et ses filiales en France 431
      • L'aryanisation des biens Van Leer : la SA de constructions en tôles d'acier (SACTA) 431
      • L'association avec la société de construction de tuyauteries de Darquier 432
      • Röchling et Krupp 432
      • Röchling : aryanisations et accords avec les sidérurgistes français 432
      • Krupp : des minerais (via la banque Worms) à l'affaire Austin 434
      • Des alliances sidérurgiques 436
      • L'industrie électrique, de Bosch à Siemens et Stotz Kontakt 441
      • Bosch 441
      • Siemens et Silex-Cuinier 442
      • Stotz Kontakt et la Société industrielle électrique 442
      • Représentation de toute l'industrie, priorité de l'aryanisation : des exemples types443
      • Les industries électriques 443
      • Le retour de Telefunken (AEG) en France : association avec la Banque de l'Union parisienne et aryanisations 443
      • Les gros achats «juifs» de Günther Quandt via la Société parisienne de Banque 444
      • Les industries mécaniques 445
      • L'aéronautique 446
      • L'automobile 447
      • Le papier : Braunstein frères, les Papeteries de la Chapelle et l'Asschaffenburger Zellstoffwerke AG 454
      • Les branches à surreprésentation «juive»457
      • Le domaine culturel 457
      • La germanisation de l'édition : Hachette et les autres 458
      • Le cinéma : d'Alfred Greven à la haute banque 471
      • La radio : un symbole, Radio Monte-Carlo 476
      • Le cuir 481
      • Germanisation et aryanisation 481
      • Les Chaussures André et le «plan Ardant» 481
      • Textile et confection 484
      • Aryanisation de la Cotonnière du Nord et de l'Est contre germanisation de Köchlin-Baumgartner (Gillet-Thaon) : Boussac, les Gillet et Kreuter 484
      • IV. Banques et assurances 487
      • Aryanisation bancaire, collaboration et germanisation487
      • De la liquidation... 488
      • Les banques Amar et Lazard sous les coups de la Société Générale et de Paribas 488
      • La résurrection «aryenne» de Lambert et Cie et de la Banque de gérance mobilière Lowenbach et Zunz 490
      • ... à l'aryanisation franco-allemande 491
      • La Banque transatlantique : aryanisation et compromis du CIC sur les participations coloniales 491
      • La Société parisienne de Banque 493
      • Un bilan obscurci par la dissimulation des sources : le cas Worms 495
      • De la banque495
      • ... à l'assurance497
      • Du menu fretin... 497
      • ... au poids lourd Worms-La Préservatrice 499
      • Troisième partie La collaboration économique, analyse politico-militaire et sociale
      • Chapitre 9. De la ferveur germano-européenne à la reconversion américaine : été 1941-été 1944 504
      • I. La collaboration économique mondaine, 1941-1942 504
      • Congrès et rencontres de 1941-1942504
      • Les congrès des chambres de commerce françaises et allemandes de 1941-1942 505
      • Le consensus des dirigeants patronaux 505
      • L'atmosphère du congrès de septembre 1941 508
      • La collaboration mondaine courante 511
      • La routine 511
      • Financiers, banquets et salons 514
      • II. Des premiers doutes à la perception de l'avenir américain, été 1941-automne 1942 521
      • Antagonisme ou compatibilité des stratégies allemande et américaine du grand capital français ?521
      • La perception de l'alliance germano-américaine : le critère des bombardements 521
      • Guerre et avenir des cartels internationaux 523
      • Du 13 décembre 1940 à «la manoeuvre Weygand» de 1941526
      • Pucheu et Laval, une même espérance atlantique531
      • Pucheu, un cas exemplaire : le cheminement vers l'Algérie 531
      • Laval et son avenir américain, du printemps à l'été 1942 533
      • Les projets politiques américains de Laval 533
      • Les projets bancaires franco-germano-américains de 1941-1942 534
      • III. La grande cassure et ses lendemains 537
      • Le coup de tonnerre nord-africain537
      • Le malaise de l'été 1942 537
      • Les effets du débarquement du 8 novembre 1942 540
      • De la grande presse à la haute banque 540
      • Autres mutations du temps 544
      • Les effets de Stalingrad546
      • La synarchie entre alarme et adaptation 546
      • La panique raisonnée de février 1943 546
      • L'ère des précautions 548
      • De l'attentisme au mythe de la «résistance» 551
      • Les entêtés de la collaboration et des biens juifs : Taittinger, symbole du «conseil municipal» de Paris 555
      • Les indulgences d'Alger et la perspective du pardon558
      • Le cas Couve de Murville et la «purge» des élites d'août 1943 558
      • Des déclarations alliées sur les spoliations aux perspectives d'après-guerre 560
      • Déclarations américaines et intentions gaullistes de 1943-1944 : le symbole Couve de Murville 560
      • Des menaces sur les synarques ? Le cas Pucheu 564
      • L'achèvement de la reconversion : vers l'été 1944 566
      • La banque Charles et Cie de Monaco, liée au clan Laval 566
      • Des bras des Allemands à ceux des Américains 568
      • Chapitre 10. Collaboration économique et rapports sociaux 571
      • I. Élites économiques et peuple ouvrier face à Vichy et à l'occupant 571
      • Un patriotisme socialement aléatoire ?571
      • L'obsession antibolchevique des élites573
      • Les miroirs ouvrier et bourgeois de l'URSS 573
      • Pas de comptes à régler ou un règlement de comptes ? 575
      • Union sacrée patrons-ouvriers ? 575
      • Patrons français et lutte des classes 576
      • II. Rapports sociaux et Occupation : le poids de la chronologie 582
      • 1940-1942 : exploitation, répression et poussée communiste582
      • Blocage des salaires et incitation au rendement 582
      • La contribution allemande au verrouillage des salaires 582
      • La loi franco-allemande du rendement 585
      • Le patronat et la répression franco-allemande 588
      • La hantise de l'élimination des «meneurs» 588
      • Du mouchardage intérieur à la collaboration policière 590
      • L'amorce d'un changement du rapport de forces intérieur 600
      • La poussée communiste en 1941 600
      • La Charte du travail, fugace triomphe de la synarchie 601
      • L'évolution du rapport de forces depuis 1942606
      • Le grand patronat entre relève et STO, sous le signe général de la continuité 606
      • Le zèle anti-ouvrier des synarques d'État 606
      • Le soutien de la relève : chimie et automobile de l'été à l'automne 1942 607
      • La chasse aux «fortes têtes» : une situation répandue 613
      • Les rapports sociaux entre rupture et continuité 619
      • Les premiers signes de basculement depuis l'automne 1942 619
      • Les contrastes de l'ère du STO, 1943-1944 : entre rupture et continuité 621
      • La poussée communiste et les contraintes du compromis 638
      • Une irrésistible marée 638
      • Adaptation patronale et préparatifs d'avenir 639
      • Conclusion 644
      • Notes 655
      • Sources et bibliographie 760
      • Annexes 773
      • Index 779

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 944-86 LAC

    Niveau 2 - Histoire