Réunion des musées nationaux-Grand Palais
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Disponible - 704.405 JOS
Niveau 3 - Arts
Réunion des musées nationaux-Grand Palais
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Histoire de l'hôtel parisien occupé par Joséphine de Beauharnais dans les années 1796-1797, rue Chantereine, devenue rue de la Victoire au retour d'Italie de Bonaparte, ainsi que du décor et du mobilier conçu pour elle par C. Vautier, C. Percier, les frères Jacob.
Un long passage étroit et mystérieux, un élégant pavillon de pierres de taille niché au creux d'un îlot de verdure, telle est la demeure que choisit Joséphine à l'automne 1795 au coeur de la Chaussée d'Antin, nouveau quartier des milieux d'affaires. Les lieux sont bien connus de la place parisienne : gens de lettres et de théâtre, haute aristocratie puis milieux girondins ont aimé s'y retrouver dès les années 1780 autour de Julie Careau danseuse de l'Opéra, bientôt l'épouse de l'acteur Talma.
Peu de temps après, la séduisante Joséphine unit son destin à celui de Napoléon Bonaparte. La petite maison accompagne l'ascension politique du général dans une France du Directoire qui aspire à l'apaisement : Joséphine la meuble avec luxe et raffinement, ne répugnant à aucune dépense pour la hisser au niveau des décors les plus élégants de l'époque.
Mais au lendemain du coup d'État, la maison, loin de devenir sanctuaire, se laisse peu à peu oublier pour disparaître sans coup férir dans les bouleversements du Paris haussmannien. Objets et reconstitutions font revivre un lieu disparu, emblématique de l'épopée napoléonienne, première résidence avant Malmaison de ce couple mythique.
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