La cartographie numérique
Jean-Christophe Plantin
ISTE éditions
Introduction
9
Première partie. Genèse et propriétés
de la cartographie en ligne
17
Chapitre 1. Un instrument de gestion de la complexité
19
1.1. La carte comme technologie intellectuelle19
1.1.1. Entre raison et déraison graphique20
1.1.2. Le recueil des inscriptions22
1.1.3. La gestion de la complexité23
1.2. Un glissement dans les usages de la carte25
1.2.1. De la carte topographique à la carte thématique25
1.2.2. L'émergence de la représentation graphique
de l'information26
1.2.3. La carte des ingénieurs28
1.2.4. La carte des médecins30
Chapitre 2. Des SIG aux cartes sur le Web
35
2.1. La genèse d'une approche communicationnelle de la carte36
2.1.1. Le design fonctionnel d'Arthur Robinson36
2.1.2. La sémiologie graphique de Jacques Bertin37
2.1.3. Map Communication Model38
2.1.4. Au-delà du modèle télégraphique41
2.2. La rencontre entre la notion de participation et la carte43
2.2.1. Emergence et critique des SIG43
2.2.2. Des PPGIS à la carte en ligne46
2.2.3. La rencontre entre la carte et le Web48
Chapitre 3. Un acteur du Web de plateforme
51
3.1. Architecture technique de la carte Web51
3.1.1. Les premières cartes en ligne51
3.1.2. API et mashup52
3.1.3. Le Web de plateforme55
3.2. Google Maps versus OpenStreetMap ?57
3.2.1. La carte selon Google57
3.2.2. Le positionnement d'OpenStreetMap59
3.2.3. Entre opposition et influence60
Chapitre 4. Cartographie numérique et données en ligne
63
4.1. Catégories et structuration de données64
4.1.1. Données statiques67
4.1.1.1. Texte en ligne et texte original67
4.1.1.2. Open data68
4.1.1.3. Données «brutes»69
4.1.2. Données contributives70
4.1.3. Données dynamiques73
4.1.3.1. Web scraping73
4.1.3.2. Flux RSS75
4.1.3.3. API75
4.2. Un bricolage expressif, technique et scientifique77
4.2.1. Singulariser78
4.2.2. Gérer la contingence81
4.2.3. Garantir la validité84
4.2.3.1. Enoncer les approximations84
4.2.3.2. Enoncer les règles de modération
des contributions86
4.2.3.3. Déplacer le critère de fiabilité87
Deuxième partie. Pratiques de cartographie
en situation de crise
89
Chapitre 5. La crise informationnelle
suite à la catastrophe de Fukushima
91
5.1. Les difficultés d'accès à l'information93
5.1.1. Chronologie des événements93
5.1.2. Le manque d'informations officielles94
5.2. Les défauts des données de radiation publiées97
5.2.1. Des documents disséminés et complexes98
5.2.2. Des données non téléchargeables99
5.2.3. Le manque de métadonnées temporelles99
5.2.4. Des unités de mesure hétérogènes100
Chapitre 6. La réalisation des cartes de radiation
101
6.1. La production des données de radiation103
6.1.1. La production de données par compteurs Geiger104
6.1.2. L'extraction des données de sites Web officiels105
6.1.3. L'agrégation des différentes sources de données109
6.2. Des positionnements différents par rapport aux sources112
6.2.1. Utiliser les données alternatives112
6.2.2. Utiliser les données officielles116
6.2.3. Utiliser toutes les sources de données119
Chapitre 7. Circulation et utilisation des cartographies
123
7.1. Les motivations des cartographes123
7.1.1. Conférer une visibilité aux données124
7.1.2. Défendre une position de neutralité125
7.1.3. Constituer un moyen de pression127
7.2. Agir à partir de la carte129
7.2.1. Vérifier les données en temps de crise129
7.2.2. Débattre des cartes à partir de leurs données132
7.2.3. Intervenir sur un point de controverse134
Chapitre 8. Les formes de la mobilisation du public
139
8.1. L'émergence d'un public en ligne139
8.1.1. Le rôle des controverses dans la vie démocratique140
8.1.2. L'engagement du public sur la question du nucléaire142
8.1.3. Prendre en compte la matérialité des objets144
8.1.4. Du «public fantôme» à l'«écume»146
8.2. Un engagement ad hoc150
8.2.1. Expression de soi contre ouverture des données151
8.2.2. Un objectif et un horizon temporel limités153
8.2.3. Des infrastructures particulières de données156
Conclusion
159
Bibliographie
163
Index
173