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Les relations Nord-Sud pour atténuer le changement climatique : du développement propre à la déforestation évitée

Résumé

Une analyse géopolitique de la construction et du déploiement des relations entre les pays développés et les pays en développement concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES) et la déforestation. L'auteur pointe la difficile mise en oeuvre par le protocole de Kyoto des concepts et des politiques internationales de réduction des EGES. ©Electre 2015


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015
  • Notes
    • En appendice, choix de documents. Bibliogr. p. 361-386
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 404 p. : ill., fig., cartes, couv. ill. en coul. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-343-06130-6
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le «développement propre» et la «déforestation évitée» sont des concepts et des mécanismes politiques qui relèvent de la lutte contre le changement climatique. En quoi engendrent-ils des relations Nord-Sud ? Cet ouvrage répond à cette interrogation en utilisant une approche géopolitique. De nombreuses cartes illustrent la coopération entre des pays développés et des pays en développement. Pour les pays développés, la coopération pour un «développement propre» est synonyme de délocalisation de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES) et d'acquisition de crédits carbone pour des projets réalisés dans les pays en développement. Ces derniers sont alors censés recevoir des technologies peu polluantes, et bénéficier de retombées pour leur développement durable, ce qui n'est pas vérifié.

      S'agissant de la «déforestation évitée», les cartes réalisées montrent le déploiement de la coopération multilatérale et bilatérale consistant, pour des pays développés, à mobiliser des fonds destinés à aider des pays en développement à se «préparer» pour réduire leurs taux de déforestation. Le programme REDD des Nations unies apparaît redondant mais quelque peu complémentaire de ceux gérés par la Banque mondiale. La Norvège déploie une coopération qui cible le Brésil, sans doute du fait de l'importance que la forêt amazonienne représente en termes de potentiel de réduction des EGES, et donc d'atténuation du changement climatique. La coopération française, tous azimuts, ne délaisse pas le «pré-carré» de la France, notamment des pays d'Afrique centrale. Les entretiens semi-dirigés révèlent le rôle catalyseur de l'État et des organisations non gouvernementales au Brésil, contrairement à Madagascar, enrôlé par des organismes de coopération multilatérale et d'aide au développement, ainsi que par des organisations non gouvernementales internationales.

      Les recherches présentées dans cet ouvrage soulignent les difficultés de la mise en oeuvre des concepts et des politiques internationales de réduction des EGES. Elles mettent en évidence le hiatus et les déperditions entre le niveau international, le niveau national et le niveau local. Elles illustrent la fragmentation de la gouvernance de l'atténuation du changement climatique.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 327.0 TSA

    Niveau 2 - Politique