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Résumé

Engagé volontaire en février 1916 dans le 7e Régiment alpin, l'auteur est chargé de l'instruction des nouvelles recrues, à qui il transmet les rudiments de la vie militaire et le sens de la patrie italienne. Au fur et à mesure du conflit, il consigne ses mémoires, entre prose et poésie, en décrivant ses espoirs, ses doutes et ses craintes devant l'évolution de la guerre. ©Electre 2015


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Italien
  • Description matérielle
    • 1 vol. (148 p.) ; 21 cm
  • Collections
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  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-919205-10-3
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Engagé volontaire à trente ans, Piero Jahier rejoint, en février 1916, au coeur des Dolomites, le 7e Régiment alpin. Il y est chargé de l'instruction des recrues - des montagnards de la région, pauvres souvent, pour la plupart pères de famille comme lui. Pendant quatre mois, il leur apprendra les rudiments de la vie militaire ; mais, surtout, il tentera de leur inculquer le sens de la «patrie», cette Italie si jeune qui ne leur a encore rien donné et les somme pourtant déjà de se sacrifier pour elle.

      De cette expérience naît Avec les alpins, publié dès 1918 et qui n'avait jamais été traduit en français. Un journal de guerre ? Des mémoires plutôt, d'une guerre sans combats ni tranchées puisqu'il n'est jamais question ici des premières lignes. Au début, l'auteur voit dans le conflit l'occasion de s'identifier au peuple paysan, une humanité simple, franche et pure. Mais peu à peu, alors qu'il avait soutenu dès 1914 le courant belliciste, il en vient à douter : est-il vraiment juste d'envoyer à la mort ces humbles parmi les humbles ? Tandis qu'au front se déroule un interminable massacre, dans les villes certains trafiquent et s'enrichissent : l'état-major, indifférent, ordonne l'enrôlement d'une classe après l'autre ; les hôpitaux recueillent les restes des corps mutilés. Jahier compatit, souffre, mais ne va pas jusqu'à la protestation ou la révolte d'un Giono rescapé de Verdun. Sa détresse trouve un soulagement dans le spectacle de la sérénité résignée, obéissante des alpins.

      Comme Apollinaire, Piero Jahier fait entendre la disharmonie de la guerre moderne : Avec les alpins entremêle poésie et prose, déclamations et prières, récits et litanies d'une brûlante ferveur pour chanter le destin de ces vies broyées :

      Mais au soir, la journée finie, traversant les cours plongées dans la pénombre c'est moi qui, au garde-à-vous, raide, la main au chapeau tous et chacun pour cette nuit et cette vie vous salue, ô mes soldats.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 850"19" JAHI 4 CO

    Niveau 3 - Langues et littératures