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Livre

Saïd Mohamed Cheikh : un notable comorien au Palais Bourbon, 1945-1961


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015
  • Notes
    • Contient : "Discours et textes du député Saïd Mohamed Cheikh, 1945-1961"
    • Fait suite à : "Parcours d'un conservateur", ISBN 979-10-91275-23-1
    • Bibliogr. p. 157-160
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (161 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 979-10-91275-20-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Saïd Mohamed Cheikh, un notable comorien au Palais Bourbon (1945-1961)

      Analyse de discours

      Saïd Mohamed Cheikh (1904-1970) est l'homme politique le plus actif sous la colonisation française. Notable reconnu, il répond aussi à l'idée que les Comoriens se font du Mu'staarabu nouveau qui a acquis des connaissances à l'école occidentale.

      Formé en quatre ans dans la section médicale de l'École le Myre de Vilers, il exerce en tant que Médecin de l'Assistance Médicale Indigène aux Comores puis à Madagascar, avant d'entrer en politique en 1945 en se faisant élire comme député de la troisième circonscription de Madagascar (les Comores, alors une des province de la Grande-Ile). Le notable comorien est membre des deux Constituantes en 1945 et 1946, avant de faire partie de l'Assemblée nationale française jusqu'à la fin de l'année 1961. Il a alors produit quarante discours, interventions, dépôts de résolutions...

      C'est ce corpus qu'analyse ici Mahmoud Ibrahime comme un complément à la biographie qu'il a consacrée à Saïd Mohamed Cheikh en 2008. À travers les discours, le portrait de Cheikh, fier de ses origines, mais aussi fier d'être Français, se dessine. Politiquement, il passe de la gauche (1946) à la droite (1959), mais son objectif est d'abord de raffermir les liens entre son pays et la France coloniale. Sur ce point, il se distingue des autres députés africains qui finissent par faire le choix de l'indépendance en 1960, alors que lui continue à croire à la communauté franco-africaine, persuadé qu'un jour l'État colonial allait créer les conditions socio-économiques permettant aux Comoriens de s'assumer.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 969.2 IBR

    Niveau 2 - Histoire