Baudelaire et l'estampe

Auteur(s) :

Chagniot, Claire (1963-....) Découvrir l'auteur

Résumé

L'auteure établit d'abord un recensement des estampes réunies par le poète, principalement entre 1860 et 1865, puis montre comment il est devenu un critique influent dans ce domaine, en s'engageant auprès de lithographes et d'aquafortistes. Les écrits de Baudelaire sur l'estampe sont ensuite présentés ainsi que des projets de frontispices dont il voulait faire orner ses livres. ©Electre 2016

Éditeur(s)
- PUPS
Date
- DL 2016
Notes
- Bibliogr. Index
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (406 p.) : ill. ; 28 cm
Collections
- Lettres françaises (Paris. 2005)
Sujet(s)
Epoque
- France -- 19e siècle
Lieu
- France -- 19e siècle
ISBN
- 979-10-231-0510-0
Indice
- 840"18" BAUD Baudelaire (Charles)
Quatrième de couverture
- Entre 1845 et 1865, l'estampe, omniprésente, atteint son apogée : elle donne des illustrations et des caricatures à la presse, des gravures de modes, reproduit les tableaux des maîtres, orne le fronton et les pages des livres. En réaction à leur jeune rivale photographique, l'eau-forte, et bientôt la lithographie, acquièrent même le statut d'oeuvres d'art originales.
  Baudelaire, qui se proposait de glorifier « le culte des images » et commença par publier des comptes rendus du Salon annuel de peinture, participe activement à ce climax. Il s'engage auprès de ses amis graveurs, Daumier et Meryon, plus tard Manet, Legros, Whistler et Jongkind, fait l'éloge de leurs oeuvres et les met en relation avec le monde de l'édition. Ils lui offrent en retour des épreuves choisies, qu'il conserve avec soin, comme il le faisait déjà du temps de sa jeunesse émancipée sur l'île Saint-Louis.
  Sa « primitive passion pousse aussi Baudelaire vers de tout autres images, la masse innombrable et éphémère des caricatures et des gravures de modes, dont il extrait sa théorie du comique, de l'artiste et, plus tard, du Peintre de la vie moderne. La même interrogation sur le sens des images se prolonge dans les poèmes inspirés par des estampes et dans le frontispice qu'il souhaita, de 1859 à 1865, donner aux rééditions des Fleurs du mal.
Origine de la notice:
- FR-751131015