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La révolte d'Ève : chroniques et autres textes

Résumé

Femme de lettres ayant publié de nombreux romans d'inspiration catholique, Marcelle Tynaire fut l'une des cofondatrices du prix Vie heureuse (futur prix Femina) en 1904. Parues de 1898 à 1933, ces 32 chroniques traitent de la condition sociale de la femme, abordant des thèmes comme le mariage, l'amour, le droit de vote et le féminisme scandinave. ©Electre 2017


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2017
  • Notes
    • Textes parus dans diverses revues et publications
    • Bibliogr. p. 251-252
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (251 p.) ; 21 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7210-0664-6
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La Révolte d'Ève

      « Sous ce titre La Révolte d'Ève paraîtront plusieurs articles sur la condition sociale de la femme, l'amour et le mariage dans la société actuelle et la société future. Ces articles formeront plus tard un volume », écrivait, le 5 septembre 1898, Marcelle Tinayre dans La Fronde, le premier journal féministe en France. L'ouvrage ne parut jamais mais, sous ce même titre, nous présentons aujourd'hui trente-cinq chroniques publiées par la romancière entre 1898 et 1933.

      Dans sa « Lettre à une inconnue » (17 juillet 1898), Marcelle Tinayre définit le rôle qu'elle s'assigne dans le débat intellectuel et politique : « Nous qui avons l'honneur de tenir une plume, nous précisément, comme écrivains et comme femmes, nous devons être la conscience des inconscients, la voix des muets, les complices de toutes les évasions hors des vieux cachots séculaires murés par le prêtre, le soldat, le magistrat. »

      Émerge ainsi la voix singulière et subtile d'une femme engagée, irréductible à une quelconque idéologie, et dont le regard acéré s'avère particulièrement pertinent et actuel, porté par une écriture d'une grande élégance et une ironie délicieusement efficace.

      « Cent dix ans après la prise de la Bastille, les ouvriers du Creusot votent comme il plaît à Schneider, parce qu'ils sont prisonniers du capital. Cent dix ans après la prise de la Bastille, un homme et une femme ne peuvent s'aimer librement sans être mis au ban de la bonne société. Cent dix ans après la prise de la Bastille, un mari conserve le droit de tuer ou de faire emprisonner l'épouse qui lui préfère un amant. Cent dix ans après la prise de la Bastille, des gens qui se disent républicains et français invoquent la raison d'État comme excuse à l'arbitraire et font profession d'antisémitisme. »
      M.T. (Après cent dix ans, La Fronde, 16 juillet 1899)


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 300.1(091) TIN

    Niveau 2 - Sociologie, démographie