Organisations non-gouvernementales, financement étatique et efficacité de l'aide au développement
Une illustration des rôles des ONG en droit international
Marie Guimezanes
LGDJ
RemerciementsV
Avant-proposVII
PréfaceIX
Principaux sigles et abréviationsXIII
Introduction1
I. L'objet de l'étude : les organisations non-gouvernementales internationales de développement3
1. La définition négative de l'organisation non-gouvernementale : un ensemble d'acteurs hétéroclites3
2. L'ajout de qualificatifs spécifiques : l'ONG internationale de développement comme réalité homogène6
3. Les caractéristiques des ONG internationales de développement : de la pertinence de l'objet étudié10
a) Une position d'intermédiaire dans l'aide au développement
10
b) La transformation du rôle des ONG internationales de développement
12
II. Le domaine de l'étude : le droit international en matière d'efficacité de l'aide au développement18
1. Un droit entre États : la consécration progressive de l'efficacité de l'aide18
2. Un droit des ONG, en réaction aux initiatives étatiques24
III. Le cadre de l'étude : objectifs, apports et problématique27
1. Objectifs et méthode de la recherche28
2. Apports et limités de l'étude30
3. Problématique et plan33
Partie I
Les ONG en soutien au cadre international
Titre I : La participation des ONG à l'élaboration des nomres interétatiques37
Chapitre 1. L'intégration progressive des ONG dans les discussions interétatiques41
Section 1. L'ouverture du cadre des négociations interétatiques en matière d'efficacité de l'aide41
§ 1. Le rôle moteur de l'OCDE, impliquant une présence limitée des ONG dans les structures de négociations
42
§ 2. L'élargissement du cadre de négociations au sein des Forums de Haut Niveau : la palce croissante des ONG
43
§ 3. L'inclusion progressive des ONG au sein des structures de discussion de l'efficacité de l'aide
47
Section 2. La mise en place de structures de négociations non-étatiques51
§ 1. L'émancipation de la réflexion non-gouvernementale après Accra
52
§ 2. La création du Partenariat des OSC pour l'Efficacité du Développement après Busan
54
A. La fusion de BetterAid et du Forum Ouvert : un processus impulsé par le Forum de Busan54
B. Les difficultés posées par la nature des structures de participation56
Chapitre 2. Les demandes des ONG relatives à une logique de l'efficacité plus poussée59
Section 1. Une vision nouvelle du concept d'efficacité de l'aide59
§ 1. Efficacité de l'aide et efficacité du développement
60
A. Une conception du développement renouvelée60
B. Une conception de l'aide rénovée62
§ 2. Efficacité de l'aide et engagements internationaux
64
A. Une cohérence accrue entre les engagements des États65
B. Un rapprochement avec les droits de l'Homme67
Section 2. Les requêtes des ONG concernant les textes en matière d'efficacité de l'aide69
§ 1. Les principes et engagements
70
A. Mettre le bénéficiaire au centre de l'aide70
B. Établir une réelle responsabilité mutuelle entre les États73
§ 2. Les indicateurs et le suivi
75
A. Des indicateurs inadaptés75
B. Un système de suivi imparfait77
Conclusion du titre I81
Titre II : La contribution des ONG au contrôle de la mise en oeuvre des normes interétatiques83
Chapitre 1. Le suivi des engagements, un système de contrôle accueilli par les ONG85
Section 1. Un instrument de contrôle mis à la disposition de tous les acteurs85
§ 1. Un instrument façonné par tous les acteurs
86
§ 2. Un instrument utilisable par tous les acteurs
87
A. Les différentes fonctions des indicateurs87
B. La position hybride des indicateurs en matière d'efficacité de l'aide90
Section 2. Le rôle restreint des ONG dans le système de suivi92
§ 1. Un rôle légèrement accru dans le processus de suivi
93
§ 2. Le rôle de CIVICUS concernant l'indicateur relatif à l'environnement favorable
98
A. L'innovation du système du partenariat de Busan98
B. Une évolution avortée : le manque de données exploitables100
Chapitre 2. Le rôle limité des ONG dans l'exploitation des résultats103
Section 1. La réputation des États comme instrument délaissé par les ONG103
§ 1. La mise en jeu par les ONG de la réputation des États pour le respect des textes internationaux
103
§ 2. L'utilisation de la réputation en matière d'efficacité de l'aide
107
Section 2. La contribution aux discussions interétatiques : un levier potentiellement important110
§ 1. Un instrument de légitimité des textes
110
§ 2. Un facteur d'influence sur le système de contrôle
113
Conclusion de la première partie115
Partie II
Les ONG en réaction au cadre international
Titre I : L'imposition de limites à l'action des états119
Chapitre 1. Les demandes des ONG relatives à la reconnaissance de leur propre rôle121
Section 1. La place des ONG dans l'architecture de l'aide121
§ 1. Une identité propre à définir121
§ 2. Une capacité d'action à préserver
124
A. Le constat d'une dégradation de l'environnement124
B. Des propositions pour un environnement plus favorable aux ONG126
Section 2. L'efficacité de la contribution des ONG129
§ 1. La nécessité d'une approche différente
129
A. Les difficultés posées par les principes étatiques129
B. Les remèdes apportés par les principes non-étatiques131
§ 2. La lutte pour une reconnaissance de leurs propres principes
135
A. Une reconnaissance source de légitimité pour les ONG135
B. Une reconnaissance source d'obligations pour les autres acteurs du développement137
Chapitre 2. L'autonomie des ONG garantie par la liberté d'association et l'environnement favorable139
Section 1. Une autonomie relative par rappots aux États bailleurs140
§ 1. Les bonnes pratiques de financement
140
§ 2. La sélection comme incitation
142
§ 3. Le financement comme contrainte
144
A. Une contrainte pour l'État bailleur144
B. Une contrainte pour l'ONG récipiendaire147
Section 2. Une autonomie affirmée par rapport aux États récipiendaires148
§ 1. La souveraineté de l'État récipiendaire, limitée par la protection de la liberté d'association
148
A. La souveraineté de l'État pour accepter l'activité d'ONG étrangères148
B. Les obligations internationales de l'État concernant la création d'ONG nationales150
§ 2. Le cas spécifique de l'action d'ONG humanitaires et de développement étrangères
152
A. Situation humanitaire dans l'État récipiendaire et ONG internationales152
B. L'efficacité de l'aide et la notion d'« environnement favorable »154
Conclusion du titre I159
Titre II : La création de normes propres aux ONG161
Chapitre 1. Des initiatives multiples énonçant des principes similaires165
Section 1. Des approches variées révélant la nécessité d'une responsabilisation des ONG165
§ 1. Un champ d'action variable
166
A. Champs d'application166
B. Degrés d'engagement169
§ 2. Des mécanismes de contrainte différenciés
171
A. Contrôle du respect171
B. Sanction du non-respect174
Section 2. Des principes communs176
§ 1. Les principes relationnels : les ONG tournées vers les bénéficiaires
176
A. Redevabilité envers les bénéficiaires177
B. Participation des bénéficiaires179
C. Respect vis-à-vis des bénéficiaires181
§ 2. Les principes organisationnels : les ONG face aux parties prenantes
182
A. Les principes organisationnels, corollaires des principes relationnels183
B. Les principes organisationnels pour une gestion efficace184
Chapitre 2. La valeur ajoutée des Principes d'Istanbul189
Section 1. Une volonté d'innover189
§ 1. Un objectif précis : l'efficacité du développement
189
A. Une réponse aux initiatives étatiques190
B. Une vision particulière de l'efficacité191
§ 2. L'ouverture comme principe de fonctionnement
192
A. Une ouverture importante dans la formulation des principes192
B. Une ouverture importante dans l'application des principes195
Section 2. Une démarcation assez faible196
§ 1. Des similitudes importantes
196
§ 2. Des participants identiques
198
§ 3. L'absence de mécanismes de sanction
199
Section 3. Une articulation délicate199
Conclusion de la deuxième partie205
Partie III
Les ONG en complément du cadre international
Titre I : Une convergence certaine des démarches publiques et privées209
Chapitre 1. Une conformité croissante des principes étatiques aux demandes des ONG211
Section 1. Une relation donneur-récipiendaire plus équilibrée211
§ 1. De la redevabilité mutuelle à la transparence
211
§ 2. L'attachement particulier au contexte local : le cas des États fragiles
214
Section 2. De l'efficacité de l'aide à l'efficacité du développement217
§ 1. Une optimisation de tous les flux financiers
218
§ 2. L'inclusion de dimensions extérieures au processus d'aide
222
Chapitre 2. Une tentative des ONG de répondre aux demandes pour davantage de redevabilité227
Section 1. Les conseils d'application internes227
§ 1. Le Cadre de Siem Reap : un outil pédagogique
228
§ 2. Le guide de mise en oeuvre : un outil d'aide à la décision
229
Section 2. Les conditions d'application externes230
§ 1. Les États : un plaidoyer pour un environnent favorable
231
§ 2. Les mécanismes de redevabilité privés : les Principes d'Istanbul comme norme fondamentale
232
Chapitre 3. Des similitudes frappantes au sein des structures de discussions235
Section 1. Une ouverture renforcée235
§ 1. Le Partenariat Mondial pour une Coopération Efficace, une structure plus légitime
235
A. Une représentative renforcée236
B. Une rupture avec l'OCDE relative239
§ 2. Le Partenariat des OSC pour l'Efficacité du Développement, une structure souple
241
Section 2. Une complexité croissante244
§ 1. Le Partenariat Mondial, une organisation peu efficace ?
244
§ 2. Le Partenariat des OSC, une structure peu lisible
247
Conclusion du titre I251
Titre II : La divergence subsistance des mécanismes de contrainte253
Chapitre 1. L'absence de mécanisme efficace de contrôle des engagements privés255
Section 1. Les possibilités limitées du contrôle juridictionnel255
§ 1. Les législations étatiques : une protection des bénéficiaires défaillante
256
A. La protection des membres et des bailleurs dans les États bailleurs256
B. La protection des bénéficiaires et des partenaires dans les États récipiendaires259
§ 2. Les codes de conduite : une protection des parties prenantes efficace
260
A. L'existence d'un lien de rattachement avec une source formelle261
B. L'absence de lien de rattachement aux sources formelles263
Section 2. L'absence de suivi des engagements265
§ 1. Les Principes d'Istanbul : simple déclaration dénuée de valeur ?
265
§ 2. Les possibilités variées du contrôle privé
268
Chapitre 2. Les possibilités de responsabilisation accrue271
Section 1. Le contrôle interne par une autorité privée271
§ 1. L'instauration d'un véritable code de conduite
272
A. La base : le Cadre de Siem Reap272
B. L'addition nécessaire : un système de contrôle275
§ 2. La mise en place d'une autorité indépendante
278
A. L'utilisation peu probable d'une autorité existante278
B. Le renouvellement possible du rôle du comité indépendant de redevabilité279
Section 2. Le contrôle externe par les États281
§ 1. Le principe d'un contrôle étatique
281
A. Une obligation des États ?281
B. Une possibilité pour les États284
§ 2. Les modalités du contrôle étatique
285
A. Le contrôle du respect286
B. Les moyens d'incitation288
Conclusion de la troisième partie291
Conclusion générale293
Bibliographie297
Index333