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Livre

Métamorphoses de l'idée de nature dans les jardins

Résumé

Etude sur la notion de nature dans les jardins et les différentes variations de cette notion depuis la création des premiers jardins : les jardins médiévaux, les jardins français, les jardins anglais, les jardins citadins, ouvriers, le land art... ©Electre 2018


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2018
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (275 p.) : ill. ; 22 cm
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-343-14354-5
  • Indice
    • 721.8 Art et architecture des jardins
  • Quatrième de couverture
    • L'idée de « nature » a revêtu des sens et des valeurs multiples selon les époques, les situations géographiques, les cultures. Elle est l'expression de la civilisation qui la conçoit. Aux variations de cette notion au fil des siècles correspondent différents types de jardins.

      Le « paradis » dont le nom signifie « clôture », désignait les premiers parcs princiers perses. Ceux-ci étaient des espaces clos, cherchant à se soustraire au milieu environnant, souvent hostile. Plus tard ils seront divisés en quatre parties, selon un schéma cruciforme. La nature, qui apparaît d'abord comme sujet, habitée dans l'antiquité par des divinités, devient au Moyen Âge l'expression de la volonté de Dieu. Elle est l'intermédiaire qui permet le passage vers le spirituel. Son statut change lorsque Descartes déclare que les hommes sont « comme maîtres et possesseurs de la nature ». Le jardin représente une victoire sur la nature qui, de sujet, devient peu à peu objet.

      Au XVIIIe siècle, et d'abord en Angleterre, la « nature » est le cadre idéal où les riches propriétaires vont chercher le repos de l'âme. Elle sera l'Arcadie ou l'Eden où ils pourront apaiser leurs angoisses et se rapprocher de ce qu'ils imaginent être la félicité. Le jardin se veut « nature » et abandonne la géométrie, la ligne droite, la symétrie pour adopter la ligne courbe et le tracé naturel. Il devient paysage, mais celui-ci correspond à une nature idéalisée, inspirée des peintures du XVIIe siècle italien, elles-mêmes empreintes de réminiscences littéraires. Il est en fait pur artifice, d'une ambiguïté absolue.

      Avec l'industrialisation et plus tard avec les dangers que font courir les progrès de la science (Tchernobyl, Fukushima), les jardiniers prennent peu à peu conscience de l'environnement et de la fragilité de l'équilibre naturel. Ils vont désormais oeuvrer pour le bien-être des habitants tout en respectant la nature. Le jardin devra être l'expression d'une symbiose harmonieuse et d'une cohabitation heureuse entre l'homme et la nature.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 721.8 TOU

    Niveau 3 - Arts