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Livre

La reputacion : quête individuelle et aspiration collective dans l'Espagne des Habsbourg : hommage à la professeure Araceli Guillaume-Alonso

Mélanges. Guillaume-Alonso, Araceli

Résumé

Contributions de collègues et amis de l'historienne spécialiste de l'Espagne moderne sur les différentes acceptions du terme espagnol de reputacion aux XVIe et XVIIe siècles. Quel sens revêt la notion appliquée au royaume, au souverain, aux personnes illustres et dans les relations sociales. ©Electre 2018


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018
  • Notes
    • Textes en français et en espagnol
    • Notes bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (604 p.) : illustrations en noir et en couleur ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 979-10-231-0593-3
  • Indice
    • 946-6 Espagne moderne (16e siècle à 1812)
  • Quatrième de couverture
    • 29 Iberica

      L'idée de cet ouvrage est née de la nécessité de comprendre le sens du concept espagnol de reputación. La définition originelle du terme demeure proche de celle de réputation dans la France d'Ancien Régime. Pourtant, la fréquence obsessionnelle avec laquelle il est utilisé sous les Habsbourg attire l'attention.

      À l'échelle des hommes, comment se construit la réputation, de quels espoirs secrets est-elle le nom ? Dans la mise en scène de la monarchie catholique au regard de l'Europe, comment se négocie la reputación du royaume, suivant le chemin sinueux de la paix et des réformes ? De quelle dangerosité se charge-t-elle dès lors que la politique reputacionista devient le nouveau programme de recouvrement symbolique de la gloire internationale, combinant à la fois l'universel et le localisme ? Sans cesse, la société castillane se joue de cette reputación pour promouvoir d'autres grilles de valeurs, d'autres usages sociaux : réputation de la qualité de noble ; réputation du sang ; reputacionismo et revendication expansionniste.

      La réputation dévoile des usages sociaux qui rendent compte d'une façon propre de penser le monde, et de se penser dans le monde. Elle est ce principe vital sans lequel on ne comprend pas grand-chose aux dynamiques sociales et politiques de l'époque moderne. C'est la grande leçon tirée des travaux de la professeure Araceli Guillaume-Alonso à qui son équipe de recherches, ses collègues et amis, nombreux, ont souhaité rendre hommage.

      La Sorbonne éditeur-libraire depuis 1470

      En 1470, Jean Heynlin, prieur de la Sorbonne, installe, dans le cadre universitaire, la première imprimerie française. L'atelier, animé par les prototypographes Ulrich Gering, de Constance, et Michel Friburger, de Colmar, imprime en Sorbonne les ouvrages destinés à la communauté universitaire : classiques latins et ouvrages d'érudition pour les étudiants et leurs maîtres. Ce fut l'origine de l'édition en France.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 946-6 PER

    Niveau 2 - Histoire